Winter, impress me
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Plateau de Cénise, nuages et brouillard mêlés.
Haute Savoie, France.
Mieux en grand, better in large, click L.
L'air est anormalement doux en ce mois de février,
Le soleil déjà plus bas vers l'ouest
diffuse sa lumière rasante des hauts sommets jusqu'au fond de la vallée qui semble endormie dans une quiétude d'hiver
Quelques grands corbeaux me survolent puis plongent en suivant le relief comme pour m'indiquer qu'il est l'heure pour moi de redescendre vers les basses terres ...
... de l'hellébore qui traverse impassible les premiers frimas pour mieux fleurir et nous donner au coeur de l'hiver les poétiques
" Roses de Noël ". Les nuits d'hiver, le vent frais du matin, la gelée naissante à la fraîcheur du soir ou la neige.. voilà ce qui convient à l'ellébore. Alors que le ardin s'endort doucement, l'hellébore se réveille et déploie ses grandes fleurs immaculées qui se nuancent par la suite d'une palette allant du vert au pourpre en passant par le rose ancien.
- La petite hellébore s'accommode de l'hiver,
Comme un sémaphore, modeste, elle génère une luminosité,
Qui ferait pâlir les roses d'un merveilleux été !
En janvier maussade, au jardin c'est une aubade,
D'une plante hivernale même pas froid même pas mal !
Qu'une leçon pour colimaçons et les ronchons
Pestant contre la pluie , le froid et l'ennuie.
Tu accroches le regard des gens hagards , interdits, éberlués
de tant de volonté ils s'abandonnent à la mélancolie.
Et toi petite fleur cher à mon coeur, tu leur dis
Ne restez pas au lit, rebellez vous contre la calamité.
Vêtez vous de couleurs dehors il y aura toujours
de charmantes petites fleurs - par Ray 78 1 - 2 - 2018
Pour voir plus d'images de ma 1 ère galerie www.flickr.com/photos/131526630@N02
il n'est pas nécéssaire d'entrer dans de grandes explications pour comprendre le clivage social de ce quartier de Bruges ,où les pavillons de jardin ont un accès direct sur le canal !
Ce canard de surface est légèrement plus grand, possède un cou un peu plus long et un bec plus important que la Sarcelle d'hiver. En livrée nuptiale, le mâle est typique et immédiatement identifiable : une large bande blanche en forme de demi-cercle démarre en arrière de l'oeil et aboutit jusqu'à la nuque. Le reste de la tête, du cou et de la poitrine sont brun rougeâtre sombre et provoque un contraste saisissant avec les flancs gris pâle accentué encore par les scapulaires allongées et rayées de noir et de blanc.
Durbec des sapins | Pine Grosbeak | Pinicola enucleator
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Splendide juvénile...
De retour à la Forêt Montmorency, un endroit fabuleux l'hiver venu pour capter des Durbecs à proximité des mangeoires, qu'ils fréquentent assidûment, contrairement aux Durbecs que j'ai croisés tant au Cimetière Mont-Royal et au Jardin botanique de Montréal, seulement préoccupés à se gaver des nombreux petits fruits fort présents en ces lieux. Il faut dire que la forêt boréale est presque uniquement composée de conifères, n'offrant guère de petits fruits à ces gourmands fringillidés. Donc toujours plus facile de capter à proximité des oiseaux se nourrissant à des mangeoires lorsqu'ils s'y perchent tout autour. Parmi ces Durbecs croisés à la Forêt et aussi ceux croisés chez Christian où nous étions en matinée, on retrouvait autant de beaux mâles rouges que de femelles aux teintes ocres, mais aussi quelques splendides juvéniles mâles reconnaissables par les couleurs plus orangés sur sa tête et son croupion et par la présence un peu plus prononcée de ce plumage orangé sur sa poitrine que sur celle de ces dames. En voici un exemple éloquent!
Blanche-Neige 2021, triste société...
Il était une fois à Flémalle,
Une très belle femme qui vivait,
Dans une petite maison sociale,
Serrée de friches où rien ne renaît.
Dans le piteux quartier on l’appelait,
Blanche-Neige sûrement à cause,
De toute la cocaïne qu’elle sniffait,
Chaque jour elle frôlait l’overdose.
Il traînait là avec sept infects nains,
Enfin nains, disons des sales chiards,
De sept pères différents vils païens,
Elle avait le cerveau dans le brouillard.
Elle était dépressive à mourir,
Un jour d’hiver, elle prit un rendez-vous,
Chez la doctoresse Queen-Witch sans soupir,
Pour sevrer sa sale vie de chelou.
Au menu anxiolytiques, somnifères,
Rien à faire elle était usée, au bout,
Seul espoir le suicide, belle affaire,
Elle tomba dans le coma d’un seul coup.
Le seul prince disponible, c’est Laurent,
Il approche ses lèvres de chacal,
Son souffle est tellement répugnant,
Que d’un coup elle s’éveille et cavale.
Le cœur frustré, il court pour l’égorger,
Comment faire tel affront à sa majesté...
Voilà Blanche Neige s’est faite tuer,
Le gros ventre Laurent va la manger…
Voilà une fin bien moins louable,
Alors avant de tout refaire et critiquer,
Il n’y a rien de plus immuable.
Qu'un baiser pour petite fille rêvé..
Michaël Overberg