View allAll Photos Tagged CEC
CEC Deputy Chairman Andriy Mahera (right) and CEC Member Ihor Zhydenko (left) both attended the Training Center opening.
A vereadora Márcia Lia esteve na cerimônia de entrega das novas instalações do CEC Piaquara, Vila Xavier - 24/11/2011
Foto: Eleonora Ducerisier
L’Italia si qualifica ai Mondiali di Brasile 2014 con due turni di anticipo. Gli azzurri in rimonta,
italia. repubblica ceca, mondiali articolo completo: www.diggita.it/v.php?id=1246640
VA ROG DISTRIBUITI ACEASTA POSTARE CACI SRI-UL M-A BLOCAT SA MAI POSTEZ ...,Lovitură de teatru: Guvernul Orban, prin OUG, iartă de o datorie uriaşă o bancă străină
DRAGI ROMANI fiti patrioti si nu mai folositi bancile STRAINE
MUTATI-VA CONTURILE DE LA BANCILE STRAINE LA SINGURA BANKA ROMANEASCA CEC BANK
STRAINII DUC PROFITURILE AFARA SI NICI NU PLATESC TAXE SI IMPOZITE CA NOI TOTI .
A vereadora Márcia Lia esteve na cerimônia de entrega das novas instalações do CEC Piaquara, Vila Xavier - 24/11/2011
Foto: Eleonora Ducerisier
LES AGISSEMENTS MEPHITIQUES DU COMTE DE PROVENCE, FUTUR LOUIS XVIII, MENANT À LA MORT SON FRÈRE, LOUIS XVI
Le Comte de Provence, futur Louis XVIII, dès sa jeunesse, n’aimait pas son frère « Berry », futur Louis XVI. Il pensait qu’il était plus apte à régner que ce dernier. Tant que la Reine Mare Antoinette n’avait pas d’enfant (les 7 premières années de son mariage), il se réjouissait. Mais quand naquit Louis-Joseph le 22 octobre 1781 il fit visiblement triste figure que tout le monde à Versailles vit. Quand naquit ensuite Charles-Louis (futur Louis XVII) le 27 mars 1785, sa rage ne put être contenue… La succession au trône était doublement assurée. Il ne resterait que « Monsieur » et jamais « Roi ».
Ceci explique tous les agissements pervers qui caractérisèrent sa misérable vie. Mais c’est la Révolution qui lui ouvrit le chemin des méfaits car il put alors comploter librement, profitant de la situation. Il lui fallait évacuer, c’est bien le mot, Louis XVI , la rein et son neveux, le Dauphin, futur Louis XVII.
Comment évacuer Louis XVI ?
- Dès 1787 il tenta de faire accroître la rumeur (car il avait commencé subrepticement bien avant) que Louis XVI n’était pas le père des enfants royaux. A cette fin il écrivit au Duc Jacques-Charles de Fritz-James (1743-1805) – futur correspondant à Paris de l’Ambassadeur d’Angleterre –Lord Granville (1773-1846), pour préparer déjà un coup d’Etat et être nommé Roi à la place de son frère. Voici la lettre :
« Versailles, le 13 mai 1787
Voici mon cher, l’Assemblée des Notables qui tire à sa fin et cependant on n’a pas abordé encore la grande question (souligné dans la lettre.). Vous ne pouvez douter, les Notables n’hésiteront pas à le croire d’après les pièces que vous leur avez remises il y a plus de six semaines, QUE LES ENFANTS DU ROI NE SONT PAS LES SIENS. CES PIECES PROUVERONT A L EVIDENCE LA CONDUITE COUPABLEDE LA REINE. Vousêtes trop attachés au sang de vos ancêtres pour ne pas rougir de ployer devant CES FRUITS ADULTÉRINS. Le Parlement qui n’aime pas la Reine ne fera pas grande difficulté…Enfin, IL FAUT TENTER LE COUP…. Oui, mon cher Fitz-James, c’est un PAUVRE SIRE (Louis XVI) ET LA France EST DIGNE D’AVOIR UN VÉRITABLE ROI ». (Cf. Correspondance de Louis XVIII -BNF). Ce plan fut déjoué par les évènements.
C’est sous le Directoire (26 octobre 1795 au 9 novembre 1799) que l’on trouva chez l’ex conventionnel Durand de Maillane, après un coup de force fréquent à cette époque, un document qui fut publié et qui précise :
« … On sait que lors de l’Assemblée des Notables, le bureau de Monsieur, frère du Roi, fut absolument contraire à tous les actes. CE PRINCE CALCULAIT DEPUIS LONGTEMPS TOUS LES MOYENS DE SE FAIRE TOUT AU MOINS NOMMER RÉGENT DU ROYAUME. Il est très peu de personnes qui savent qu’il est l’auteur du dépôt des pièces qui fut fait au Parlement de paris, lors de l’Assemblée des Notables (mai 1789) par le Duc Fitz-James, au nom des Ducs et Pairs du Royaume. CES PIECES MENSONGERES AVAIENT ÉTÉ FORGÉES DANS UN CONCILIABULE POUR PRIVER LES ENFANTS DU ROI DE L’HÉRITAGE DE LEUR PERE. » »
- En décembre 1789 éclata « l’affaire Favras ».Thomas de Mahy, Marquis de Favras (1744-1790) fut accusé d’avoir voulu faire quitter Paris à Louis XVI et à la famille royale. Toutefois, les libelles, plus intuitifs, accusèrent le Comte de Provence d’être à l’origine d’un complot qui tendait à se débarrasser de son frère. Calomnies ?... Non. Nous avons des écrits sérieux qui indiquent très clairement que le Comte de Provence utilisa le Marquis de Favras, au moyen de fortes sommes d’argent. Voici ces écrits dénonciateurs :
« Paris, 2 décembre 1789
« Je ne sais, Monsieur, à quoi vous employez votre temps et l’argent que je vous envoie…. Ils (Bailly et Lafayette) ont excité l’insurrection du peuple, il faut qu’une insurrection les corrige.. CE PLAN, EN OUTRE, A L’AVANTAGE D’INTIMIDER LA NOUVELLE COUR ET DE DÉCIDER L’ENLEVEMENT DU SOLIVEAU (mot souligné dans la lettre qui désigne Louis XVI). Une fois à Metz ou à Péronne, IL FAUDRA QU’IL SE RÉSIGNE… RENVOYEZ AU BAS DE CETTE LETTRE UN RECU DE 200 000 LIVRES. » »(Cette lettre fait partie de la collection de Lord Hougthon – 1809-1885- secrétaire de la Sociétéde Philobiblion de Londres ; elle appartient maintenant à ses descendants).
Louis Stanislas Xavier »
Favras et les aigrefins, qui devaient concrétiser l’enlèvement, avaient des exigences et coûtaient cher. L’argent n’affluant pas assez ou pas assez vite, l’action retardait. L’affaire se sut et Favras fut arrêté le 24 décembre 1789 en sortant du Trésorier du Comte de Provence, jugé et exécuté.
- Le matin de ce sinistre 6 octobre 1789 (le Château de Versailles fut envahi par une foule soudoyée par le Duc d’Orléans et la famille royale fut emmenée à Paris et logée aux Tuileries).), c’était le début de la fin… Mais que dit le Comte de Provence de tout cela ? Ce matin, J.J.Mounier, Président de l’Assemble Constituante, alla trouver le Comte de Provence pour lui faire part de ses craintes quant au sort de la famille royale. Celui-ci répondit : « Que voulez-vous, nous sommes en Révolution et on ne fait d’omelette sans casser des œufs » (rapporté dans « Mémoires » de Jean-Joseph Mounier – 1756 – 1806).
- En juin 1791, alors qu’il se préparait à émigrer à Mons, il reçut de son frère, bien naïf, Louis XVI, la confidence de la fuite de la famille royale, organisée par Fersen, pour rejoindre les troupes royalistes à Montmédy (Lorraine). Aussitôt il prévint Lafayette de ce plan et ce « brave » Général se chargea de diriger ses troupes sur la route indiquée…
- Une fois devenu chef des émigrés, de Mons, puis de Coblenz, le Comte de Provence oeuvra à chute de son frère. Pour ce faire il fit tout pour que la Conventioncrût à un complot ourdi par Louis XVI pour envahir la France par des troupes royalistes amassées au bord du Rhin, montrant ainsi que le Roi trahissait les acquis de la Révolutionde 1789 et travaillait pour restaurer un pouvoir royal absolu. C’était faux ! Devant ces agissements dangereux pour lui et sa famille, Louis XVI se débattit :
« Je désavoue, écrivit-il au Comte de Provence, toute entreprise qui pourrait être formée contre la Constitution (3 septembre 1791) que je viens d’accepter ; de quelque part qu’elle vienne (sous-entendu « de vous et de vos troupes, mon frère ») je m’y opposerai de toutes mes forces et je déclare authentiquement que je regarde comme criminel quiconque osera former pareil projet… J’ai lu attentivement votre lettre, J’Y DÉCOUVRE LE BUT OU VOUS TENDEZ…J’Y VOIS QUE VOUS PENSEZ PLUS A VOUS QU’A MOI… ». ». C’était M. de Goguelat, secrétaire de Louis XVI, qui transmettait les lettres au Comte de Provence et à ce dernier, la réponse du Roi. Cette lettre de Louis XVI ne reçut aucune réponse du Comte qui demanda à de Goguelat « d’abandonner » le Roi et de se mettre à son service. Celui-ci refusa et fut expulsé de la ville. (« Mémoires » de Goguelat, pp. 225-226).
- Toutes ces entreprises agirent en défaveur du Roi. La Conventionse crut trahie, le peuple prit peur et on voulut lui faire encore plus peur en rédigeant à Coblenz, sous la vigilance du Comte de Provence, le « Manifeste de Brunswick » ; celui-ci menaçait de venir en force à Paris et mettre à mal sa population. Ceci mit le feu aux poudres et amena la journée du 10 août 1792 avec la fuite de la famille royale à la Salle du Manège aux Tuileries, puis l’enfermement au Temple, et à la chute de la Monarchie (22 septembre 1792). Ce Manifeste de Coblenz fut « « un véritable fratricide des princes contre le Roi et sa famille » (« Souvenirs » de Mathieu Dumas – miliaire et député sous la Terreur – T.II - p.426-1839).
Dans une lettre du 27 décembre 1792, alors que le Roi était jugé, il écrivit ses espérances à son frère, le Comte d’Artois :
« Tout ce que la fortune pouvait imaginer de plus fatal s’était réuni contre nous depuis 18 mois (depuis juin 1791 où il émigra) MAIS IL SEMBLE QU'ELLE VEUILLE S APAISER ET NOUS REGARDER AVEC PLUS DE FAVEUR…SI LE COUP QUI SE PRÉPARE EST FRAPPÉ, IL VAUT A LUI SEUL UNE ARMÉE. SOIXANTE MONTAGNARDS de l’Assemblée et le Ministère anglais nous resteront. Avec de tels secours ON PEUT ESPÉRER… » (cf. Louis XVIII-Correspondances ).
Louis Stanislas-Xavier
Soixante Montagnards bien soudoyés pour voter la mort, voilà que le chemin vers le trône sembla s’ouvrir pour le Comte de Provence et avec l’aide des Anglais… Il voulait, il espérait la mort de son frère. Elle arriva 25 jours plus tard, le 21 janvier 1793.
Voici ce qu’il écrivit encore au Comte d’Artois, le 28 janvier 1793, sept jours après l’exécution du Roi :
« C’en est fait, mon frère, LE COUP EST PORTÉ. Je tiens dans mes mains la mort de Louis XVI et je n’ai que le temps de vous en instruire. L’ON APPREND AUSSI QUE SON FILS S’EN VA MOURIR. En donnant des larmes pour nos proches, VOUS N’OUBLIEREZ PAS DE QUELLE UTILITÉ POUR l’ETAT VA DEVENIR LEUR MORT (« leur » mort… déjà Louis XVII était visé). Que cette idée nous console et pensez que votre fils est après moi l’espoir et l’héritier de la Monarchie ». (cf. Louis XVIII-Correspondances p. 176).
© Cercle Royal Légitime -2024