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De Provincie West-Vlaanderen, van de kunstenaar Jef Lambeaux, aan de voet van de arcades van het Jubelpark in Brussel, België
The Province of West Flanders, by the artist Jef Lambeaux, at the foot of the arcades of the Cinquantenaire in Brussels, Belgium
Die Provinz Westflandern, vom Künstler Jef Lambeaux, am Fuße der Arkaden des Jubelparks in Brüssel, Belgien
مقاطعة فلاندرز الغربية، للفنان جيف لامبو، عند سفح أروقة سينكونتenaire في بروكسل، بلجيكا
西弗兰德省,由艺术家杰夫·兰博创作,位于布鲁塞尔五十周年纪念公园拱门脚下,比利时
La Provincia delle Fiandre Occidentali, dell’artista Jef Lambeaux, ai piedi delle arcate del Cinquantenario a Bruxelles, Belgio
D’Provënz Westflanderen, vum Kënschtler Jef Lambeaux, um Fouss vun den Arkade vum Cinquantenaire zu Bréissel, Belgien
La cathédrale Saint-Paul de Londres est la cathédrale du diocèse de Londres de l'Église d'Angleterre. Elle a été construite après la destruction de l'ancien édifice lors du grand incendie de Londres de 1666. Elle couronne Ludgate Hill, site qui accueillit quatre sanctuaires avant la cathédrale actuelle et se trouve dans la Cité de Londres, cœur historique de la ville devenu aujourd’hui le principal quartier d'affaires londonien. Elle est considérée comme étant le chef-d'œuvre de l'architecte britannique Christopher Wren.
Le doyen de Saint-Paul est le chef du chapitre de la cathédrale Saint-Paul. C'est un dignitaire important de l’Église anglicane.
Cinquième cathédrale, le présent
À la suite de l'incendie de 1666, la reconstruction d'un édifice tout aussi impressionnant s'imposait donc ; ce sera la cinquième cathédrale bâtie à Londres. Cette tâche fut confiée à Sir Christopher Wren le 30 juillet 1669. Le plan de l'actuelle cathédrale en croix latine fut le troisième projet que Wren présenta au clergé anglican après que celui-ci eut rejeté les deux premiers : d'abord un plan central en croix grecque avec coupole que le roi Charles II avait néanmoins approuvé en 1670, puis un plan en forme d'énorme temple romain.
La première pierre fut posée le 21 juin 1675, le chœur ouvert au public le 2 décembre 1697, la dernière pierre couronna le bâtiment en 1710, trente-cinq ans après le début de sa construction. Wren fut secondé dans sa tâche par son fidèle assistant, l'architecte et mathématicien Robert Hooke, ainsi que par le sculpteur Grinling Gibbons pour les stalles[6] et le fronton sculpté du transept nord[7], et le ferronnier d'origine française Jean Tijou[8].
Cet édifice faillit cependant connaître le même sort que ses prédécesseurs. En effet, lors des bombardements de Londres en 1940-41 par la Luftwaffe, la cathédrale Saint-Paul était pour l'aviation allemande un des points névralgiques de la capitale anglaise et, par conséquent, une cible privilégiée pour ces derniers. Mais durant la nuit du 16 au 17 avril 1941, pendant un bombardement majeur effectué par 685 bombardiers en trois vagues, qui dura de 20 h 50 jusqu'à 5 h 18, la cathédrale ne reçut qu'une seule bombe. Cette dernière n'endommagea que superficiellement la toiture du transept Nord grâce à la mobilisation de civils qui se chargèrent d'éteindre le feu causé par la bombe. Elle explosa néanmoins sous la crypte en creusant un cratère d'environ 10 m. Le lendemain matin, alors que la ville suffoquait à cause des événements de la veille, la cathédrale Saint-Paul se dressait, avec sa blancheur immaculée, au-dessus des fumerolles noirâtres qui montaient vers le ciel. C'est en partie à cause de cet événement que la cathédrale est devenue un symbole fort pour les Londoniens. Les visiteurs londoniens purent d'ailleurs visiter les dégâts pour la première fois le lundi de Pentecôte.
La cathédrale Saint-Paul de Londres est un mélange d'architectures classique et baroque.
Son dôme, d'un poids total de 65 000 tonnes, a été composé avec trois enveloppes imbriquées, et ses clochers conçus pour dominer la cité tout entière. Le sommet du dôme, que l'on atteint en gravissant 528 marches, culmine à 111,3 mètres de hauteur (365 pieds).
L'étude de ce dôme a débuté en 1685. Wren s'est inspiré de la coupole de Michel-Ange, conçue pour la basilique Saint-Pierre de Rome, et aussi de celle de Jules Hardouin-Mansart, conçue pour l'Hôtel des Invalides à Paris.
La coupole intérieure est de forme hémisphérique car si la sphère possède intrinsèquement une belle forme, sa simplicité et sa perfection en font un symbole important pour l'église car représentant la forme du cosmos.
La conception du dôme intermédiaire a été influencée par la théorie de Robert Hooke : la courbe formée par une chaîne de suspension (la "chaînette"), lorsque renversée, donne la forme d'un arc de maçonnerie « parfait », suivant et contenant la ligne de poussée. On trouve une approximation de la « courbe caténaire » (« catenary curve ») dans les croquis de Wren pour la construction de celui-ci. Cette esquisse d'un dôme triple enveloppe (vers 1690), conservée au British Museum, représente un moment clé dans la conception de la cathédrale Saint-Paul. L'inscription de la main de son élève Nicholas Hawksmoor, se trouvant en bas de cette esquisse, est notée comme étant l'œuvre de Christopher Wren.
Bien que les deux architectes aient eu connaissance des propriétés remarquables de cette courbe, ils étaient incapables, à l'époque, d'en trouver une formulation mathématique exacte, qui n'est venue qu'en 1691 avec Jean Bernoulli, Leibniz et Huygens. Pour la construction du dôme intermédiaire, l'esquisse représente une parabole cubique. Le dôme intermédiaire est formé par le conoïde décrit par la rotation de la demi-parabole cubique y=x3, sur l'axe des ordonnées. Dans la phase suivante, entre 1691 et juin 1694, Christopher Wren introduit, dans ses dessins et croquis, deux cerclages avec des chaînes en fer, afin de contenir les énormes poussées vers l'extérieur du dôme et de la coupole hémisphérique intérieure.
Doté d'une nef gigantesque de 150 mètres de longueur et 36 mètres de largeur, l'intérieur est saisissant avec, en point de mire, l'autel surmonté d'un impressionnant baldaquin. Le transept, très saillant, atteint 76 mètres d'une façade à l'autre.
Au-dessus de l'autel s'élève la coupole, haute de 86 mètres sous voûte, dont la galerie, située à 30 mètres du sol, est appelée "galerie des murmures" (Whispering Gallery) parce qu'un mot chuchoté d'un côté s'entend distinctement au côté opposé, à plus de 34 mètres. Il y a aussi une salle destinée à recevoir les portraits des rois et reines, qui mesure 45 mètres de longueur et 10 mètres de largeur, dont Christopher Wren eut l'idée pour faire honneur à la reine. Avec ses 125 cloches, la cathédrale s'entend de loin. Le dôme n'est pas fait que de simple vitraux, mais contient aussi quelques diamants que la reine avait offerts à Christopher Wren pour rendre hommage à son courage.
Âgé de quarante-trois ans au moment du début des travaux, Wren n'espérait pas voir le bâtiment achevé, mais sa longévité remarquable — il vécut quatre-vingt-onze ans — lui permit de voir son œuvre terminée en 1711, douze ans avant sa mort.
Parmi les tombes situées dans la crypte figurent celles de l'amiral Horatio Nelson, du duc de Wellington, du peintre Edwin Landseer, du compositeur Arthur Sullivan et de Christopher Wren. En 2003, pour le tricentenaire de la mort de Robert Hooke, un mémorial a été érigé à côté de la tombe de "son ami et collègue, Sir Christopher Wren".
Sur le côté ouest de la cathédrale se trouvent les deux tours horloges. Christopher Wren n'a décidé d'ajouter ces structures que comme une idée après coup. Les deux ont des cloches, mais seule la tour sud-ouest comporte une horloge, très similaire celle de Big Ben. La tour nord-ouest a un espace pour une horloge, qui est resté vide.
La tour sud-ouest contient quatre cloches. La plus grande s'appelle "Great Paul", fabriquée en 1881, et était jusqu'à 2012 la plus grande cloche de Grande-Bretagne (16,5 tonnes). Traditionnellement, cette cloche sonnait chaque jour à 1 h, mais elle n'a pas sonné pendant quelques années à cause d'un mécanisme défectueux. Une autre cloche, nommée "Great Tom", sonne à l'heure, et aussi à l'annonce du décès d'un membre de la famille royale britannique, d'un évêque de Londres, ou d'un lord-maire de Londres pendant son mandat. La dernière occasion où cette cloche a sonné pour annoncer un décès fut en 2022, comme partie des funérailles d'État de la reine Élisabeth II.
La tour nord-ouest contient douze cloches, dont l'une, nommée "The Banger", sonne pour les services à huit heures du matin.
La Cathédrale Saint-Paul
Le maître-autel est situé à l’extrémité est de la cathédrale, traditionnellement face au soleil levant.
Il s’agit d’une structure importante qui revêt une grande importance religieuse et symbolique.
Sir Christopher Wren a conçu le maître-autel actuel de la cathédrale Saint-Paul.
Le maître-autel est en marbre et comporte un magnifique baldaquin ou dais soutenu par des piliers ornés.
Ce dais s'élève au-dessus de l'autel et est orné de sculptures et d'éléments décoratifs complexes.
La verrière symbolise le caractère sacré de l'espace et sert de représentation visuelle du royaume céleste.
The cobblestone streets of Brussels hold the quiet charm of a city that breathes history. Every corner reveals a piece of the past, with buildings that have witnessed centuries of change but remain as pillars of tradition and culture. Walking through these streets is like stepping into a time where architecture speaks, and the ground tells stories of old markets, artists, and gatherings that shaped Belgian identity.
Brussels, known for its blend of French and Flemish influences, preserves this essence in its alleys and hidden squares. The glow of cobblestones after a rainy night or the soft sound of footsteps echoing at dusk creates a unique atmosphere – melancholic yet warm.
These streets are not just pathways; they are living memories intertwined with the present. In Brussels, even the smallest alleyway seems to whisper that the past is never as far away as it seems.
***
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La cathédrale Saint-Paul de Londres est la cathédrale du diocèse de Londres de l'Église d'Angleterre. Elle a été construite après la destruction de l'ancien édifice lors du grand incendie de Londres de 1666. Elle couronne Ludgate Hill, site qui accueillit quatre sanctuaires avant la cathédrale actuelle et se trouve dans la Cité de Londres, cœur historique de la ville devenu aujourd’hui le principal quartier d'affaires londonien. Elle est considérée comme étant le chef-d'œuvre de l'architecte britannique Christopher Wren.
Le doyen de Saint-Paul est le chef du chapitre de la cathédrale Saint-Paul. C'est un dignitaire important de l’Église anglicane.
Cinquième cathédrale, le présent
À la suite de l'incendie de 1666, la reconstruction d'un édifice tout aussi impressionnant s'imposait donc ; ce sera la cinquième cathédrale bâtie à Londres. Cette tâche fut confiée à Sir Christopher Wren le 30 juillet 1669. Le plan de l'actuelle cathédrale en croix latine fut le troisième projet que Wren présenta au clergé anglican après que celui-ci eut rejeté les deux premiers : d'abord un plan central en croix grecque avec coupole que le roi Charles II avait néanmoins approuvé en 1670, puis un plan en forme d'énorme temple romain.
La première pierre fut posée le 21 juin 1675, le chœur ouvert au public le 2 décembre 1697, la dernière pierre couronna le bâtiment en 1710, trente-cinq ans après le début de sa construction. Wren fut secondé dans sa tâche par son fidèle assistant, l'architecte et mathématicien Robert Hooke, ainsi que par le sculpteur Grinling Gibbons pour les stalles[6] et le fronton sculpté du transept nord[7], et le ferronnier d'origine française Jean Tijou[8].
Cet édifice faillit cependant connaître le même sort que ses prédécesseurs. En effet, lors des bombardements de Londres en 1940-41 par la Luftwaffe, la cathédrale Saint-Paul était pour l'aviation allemande un des points névralgiques de la capitale anglaise et, par conséquent, une cible privilégiée pour ces derniers. Mais durant la nuit du 16 au 17 avril 1941, pendant un bombardement majeur effectué par 685 bombardiers en trois vagues, qui dura de 20 h 50 jusqu'à 5 h 18, la cathédrale ne reçut qu'une seule bombe. Cette dernière n'endommagea que superficiellement la toiture du transept Nord grâce à la mobilisation de civils qui se chargèrent d'éteindre le feu causé par la bombe. Elle explosa néanmoins sous la crypte en creusant un cratère d'environ 10 m. Le lendemain matin, alors que la ville suffoquait à cause des événements de la veille, la cathédrale Saint-Paul se dressait, avec sa blancheur immaculée, au-dessus des fumerolles noirâtres qui montaient vers le ciel. C'est en partie à cause de cet événement que la cathédrale est devenue un symbole fort pour les Londoniens. Les visiteurs londoniens purent d'ailleurs visiter les dégâts pour la première fois le lundi de Pentecôte.
La cathédrale Saint-Paul de Londres est un mélange d'architectures classique et baroque.
Son dôme, d'un poids total de 65 000 tonnes, a été composé avec trois enveloppes imbriquées, et ses clochers conçus pour dominer la cité tout entière. Le sommet du dôme, que l'on atteint en gravissant 528 marches, culmine à 111,3 mètres de hauteur (365 pieds).
L'étude de ce dôme a débuté en 1685. Wren s'est inspiré de la coupole de Michel-Ange, conçue pour la basilique Saint-Pierre de Rome, et aussi de celle de Jules Hardouin-Mansart, conçue pour l'Hôtel des Invalides à Paris.
La coupole intérieure est de forme hémisphérique car si la sphère possède intrinsèquement une belle forme, sa simplicité et sa perfection en font un symbole important pour l'église car représentant la forme du cosmos.
La conception du dôme intermédiaire a été influencée par la théorie de Robert Hooke : la courbe formée par une chaîne de suspension (la "chaînette"), lorsque renversée, donne la forme d'un arc de maçonnerie « parfait », suivant et contenant la ligne de poussée. On trouve une approximation de la « courbe caténaire » (« catenary curve ») dans les croquis de Wren pour la construction de celui-ci. Cette esquisse d'un dôme triple enveloppe (vers 1690), conservée au British Museum, représente un moment clé dans la conception de la cathédrale Saint-Paul. L'inscription de la main de son élève Nicholas Hawksmoor, se trouvant en bas de cette esquisse, est notée comme étant l'œuvre de Christopher Wren.
Bien que les deux architectes aient eu connaissance des propriétés remarquables de cette courbe, ils étaient incapables, à l'époque, d'en trouver une formulation mathématique exacte, qui n'est venue qu'en 1691 avec Jean Bernoulli, Leibniz et Huygens. Pour la construction du dôme intermédiaire, l'esquisse représente une parabole cubique. Le dôme intermédiaire est formé par le conoïde décrit par la rotation de la demi-parabole cubique y=x3, sur l'axe des ordonnées. Dans la phase suivante, entre 1691 et juin 1694, Christopher Wren introduit, dans ses dessins et croquis, deux cerclages avec des chaînes en fer, afin de contenir les énormes poussées vers l'extérieur du dôme et de la coupole hémisphérique intérieure.
Doté d'une nef gigantesque de 150 mètres de longueur et 36 mètres de largeur, l'intérieur est saisissant avec, en point de mire, l'autel surmonté d'un impressionnant baldaquin. Le transept, très saillant, atteint 76 mètres d'une façade à l'autre.
Au-dessus de l'autel s'élève la coupole, haute de 86 mètres sous voûte, dont la galerie, située à 30 mètres du sol, est appelée "galerie des murmures" (Whispering Gallery) parce qu'un mot chuchoté d'un côté s'entend distinctement au côté opposé, à plus de 34 mètres. Il y a aussi une salle destinée à recevoir les portraits des rois et reines, qui mesure 45 mètres de longueur et 10 mètres de largeur, dont Christopher Wren eut l'idée pour faire honneur à la reine. Avec ses 125 cloches, la cathédrale s'entend de loin. Le dôme n'est pas fait que de simple vitraux, mais contient aussi quelques diamants que la reine avait offerts à Christopher Wren pour rendre hommage à son courage.
Âgé de quarante-trois ans au moment du début des travaux, Wren n'espérait pas voir le bâtiment achevé, mais sa longévité remarquable — il vécut quatre-vingt-onze ans — lui permit de voir son œuvre terminée en 1711, douze ans avant sa mort.
Parmi les tombes situées dans la crypte figurent celles de l'amiral Horatio Nelson, du duc de Wellington, du peintre Edwin Landseer, du compositeur Arthur Sullivan et de Christopher Wren. En 2003, pour le tricentenaire de la mort de Robert Hooke, un mémorial a été érigé à côté de la tombe de "son ami et collègue, Sir Christopher Wren".
Sur le côté ouest de la cathédrale se trouvent les deux tours horloges. Christopher Wren n'a décidé d'ajouter ces structures que comme une idée après coup. Les deux ont des cloches, mais seule la tour sud-ouest comporte une horloge, très similaire celle de Big Ben. La tour nord-ouest a un espace pour une horloge, qui est resté vide.
La tour sud-ouest contient quatre cloches. La plus grande s'appelle "Great Paul", fabriquée en 1881, et était jusqu'à 2012 la plus grande cloche de Grande-Bretagne (16,5 tonnes). Traditionnellement, cette cloche sonnait chaque jour à 1 h, mais elle n'a pas sonné pendant quelques années à cause d'un mécanisme défectueux. Une autre cloche, nommée "Great Tom", sonne à l'heure, et aussi à l'annonce du décès d'un membre de la famille royale britannique, d'un évêque de Londres, ou d'un lord-maire de Londres pendant son mandat. La dernière occasion où cette cloche a sonné pour annoncer un décès fut en 2022, comme partie des funérailles d'État de la reine Élisabeth II.
La tour nord-ouest contient douze cloches, dont l'une, nommée "The Banger", sonne pour les services à huit heures du matin.
Koninklijk Park, Brussel, België
Royal Park, Brussels, Belgium
Königlicher Park, Brüssel, Belgien
الحديقة الملكية، بروكسل، بلجيكا
皇家公园,比利时布鲁塞尔
Parco Reale, Bruxelles, Belgio
Kinnekleche Park, Bréissel, Belsch
De toren van de Westkerk in Amsterdam, Nederland
The bell tower of the West Church in Amsterdam, Netherlands
Der Kirchturm der Westkerk in Amsterdam, Niederlande
برج كنيسة ويستكيرك في أمستردام، هولندا
阿姆斯特丹西教堂的钟楼,荷兰
Il campanile della chiesa Westkerk ad Amsterdam, Paesi Bassi
Den Tuerm vun der Westkerk zu Amsterdam, Nederland
La façade arrière du Caffè Pedrocchi, Via VIII Febbraio, 15, Padoue, région de Vénétie, Italie. Une vue de cette façade et de ses lions de pierre à partir de la piazzetta Cappellato Pedrocchi.
Depuis l'ouverture du Caffè Pedrocchi en 1831, étudiants et intellectuels se retrouvent dans ce café bâti sur le modèle d'un temple classique avec comme décoration les couronnes napoléoniennes.
Padoue est une ville de la région de la Vénétie, située au nord de la péninsule dans la plaine du Pô, à 40 kilomètres de Venise, sur la rivière Bacchiglione. Saint Antoine de Padoue (1195-1231), originaire de Lisbonne, doit son nom à cette ville. La ville est célèbre grâce à lui mais aussi grâce à l’université de Padoue qui est une des plus anciennes universités du monde.
Kasteel Malou in Sint-Lambrechts-Woluwe, Brussel, België
Malou Castle in Woluwe-Saint-Lambert, Brussels, Belgium
Schloss Malou in Woluwe-Saint-Lambert, Brüssel, Belgien
قلعة مالو في وولووي-سانت-لامبرت، بروكسل، بلجيكا
马卢城堡,沃吕沃-圣兰伯特,布鲁塞尔,比利时
Castello Malou a Woluwe-Saint-Lambert, Bruxelles, Belgio
Schlass Malou zu Woluwe-Saint-Lambert, Bréissel, Belsch
Chapelle de Puget, Vieille Charité de Marseille
Tous les détails :
www.enrevenantdelexpo.com/2025/03/10/laure-prouvost-trois...
Le Tate Britain sur Millbank, Londres, Angleterre, Royaume-Uni.
Ce vaste édifice néo-classique construit en 1897 abrite une vaste galerie avec des œuvres d'art britanniques historiques/contemporaines qui est particulièrement célèbre pour sa collection d’œuvres du peintre JMW Turner.
Galeries Royales St. Hubert - Galerie de la Reine - Brussel, België
Royal Galleries St. Hubert - Queen's Gallery - Brussels, Belgium
Königliche Galerien St. Hubert - Galerie der Königin - Brüssel, Belgien
الغاليريهات الملكية سانت هوبير - معرض الملكة - بروكسل، بلجيكا
圣于贝尔皇家长廊 - 王后长廊 - 布鲁塞尔,比利时
Gallerie Reali St. Hubert - Galleria della Regina - Bruxelles, Belgio
Royal Galerie St. Hubert - Galerie vun der Kinnigin - Bréissel, Belsch
Sous l'étendard du ciel
Cette photographie en noir et blanc offre une vue dramatique et majestueuse du ciel au-dessus du Grand Palais à Paris. L’image est dominée par un ciel tourmenté, où de longues traînées nuageuses semblent danser et tourbillonner sous l’effet du vent, donnant une impression de mouvement et de puissance naturelle.
Au centre de la composition, trône le drapeau français flottant fièrement au sommet de la coupole du Grand Palais, soulignant le caractère patriotique et historique du lieu. L’architecture classique du bâtiment, riche en détails sculpturaux, avec ses statues et ses balustrades élégantes, encadre la scène avec grandeur et solennité. Le contraste marqué entre les pierres claires du monument et les ombres profondes accentue la texture et le relief, tandis que le ciel dramatique apporte une dimension presque théâtrale à l’ensemble.
C’est une image saisissante qui conjugue puissance symbolique, beauté architecturale et poésie céleste — une parfaite illustration de l’élégance intemporelle de Paris.
This black-and-white photograph offers a dramatic and majestic view of the sky above the Grand Palais in Paris. The image is dominated by a stormy sky, where long streaks of clouds seem to dance and swirl with the wind, evoking a sense of movement and natural power.
At the center of the composition, the French flag proudly flies atop the dome of the Grand Palais, emphasizing the patriotic and historical significance of the site. The classical architecture of the building—rich in sculptural details, with statues and elegant balustrades—frames the scene with grandeur and solemnity. The sharp contrast between the light stone and the deep shadows enhances texture and depth, while the dramatic sky adds an almost theatrical dimension.
This striking image blends symbolic power, architectural beauty, and celestial poetry — a perfect illustration of Paris’s timeless elegance.
Katholieke kapel Onze-Lieve-Vrouw-van-de-Pijnbomen in Quend-Plage, Frankrijk
Catholic Chapel of Our Lady of the Pines in Quend-Plage, France
Katholische Kapelle Unserer Lieben Frau der Kiefern in Quend-Plage, Frankreich
كنيسة كاثوليكية سيدة الصنوبر في كوند-بلاج، فرنسا
法国昆普拉日的圣母松树天主教小教堂
Cappella cattolica Nostra Signora dei Pini a Quend-Plage, Francia
Kathoulesch Kapell Notre-Dame-des-Pins zu Quend-Plage, Frankräich
Silhouette de pierre – dialogue entre ombre et lumière.
Stone silhouette – a dialogue of shadow and light
La cathédrale Saint-Paul de Londres est la cathédrale du diocèse de Londres de l'Église d'Angleterre. Elle a été construite après la destruction de l'ancien édifice lors du grand incendie de Londres de 1666. Elle couronne Ludgate Hill, site qui accueillit quatre sanctuaires avant la cathédrale actuelle et se trouve dans la Cité de Londres, cœur historique de la ville devenu aujourd’hui le principal quartier d'affaires londonien. Elle est considérée comme étant le chef-d'œuvre de l'architecte britannique Christopher Wren.
Le doyen de Saint-Paul est le chef du chapitre de la cathédrale Saint-Paul. C'est un dignitaire important de l’Église anglicane.
Cinquième cathédrale, le présent
À la suite de l'incendie de 1666, la reconstruction d'un édifice tout aussi impressionnant s'imposait donc ; ce sera la cinquième cathédrale bâtie à Londres. Cette tâche fut confiée à Sir Christopher Wren le 30 juillet 1669. Le plan de l'actuelle cathédrale en croix latine fut le troisième projet que Wren présenta au clergé anglican après que celui-ci eut rejeté les deux premiers : d'abord un plan central en croix grecque avec coupole que le roi Charles II avait néanmoins approuvé en 1670, puis un plan en forme d'énorme temple romain.
La première pierre fut posée le 21 juin 1675, le chœur ouvert au public le 2 décembre 1697, la dernière pierre couronna le bâtiment en 1710, trente-cinq ans après le début de sa construction. Wren fut secondé dans sa tâche par son fidèle assistant, l'architecte et mathématicien Robert Hooke, ainsi que par le sculpteur Grinling Gibbons pour les stalles[6] et le fronton sculpté du transept nord[7], et le ferronnier d'origine française Jean Tijou[8].
Cet édifice faillit cependant connaître le même sort que ses prédécesseurs. En effet, lors des bombardements de Londres en 1940-41 par la Luftwaffe, la cathédrale Saint-Paul était pour l'aviation allemande un des points névralgiques de la capitale anglaise et, par conséquent, une cible privilégiée pour ces derniers. Mais durant la nuit du 16 au 17 avril 1941, pendant un bombardement majeur effectué par 685 bombardiers en trois vagues, qui dura de 20 h 50 jusqu'à 5 h 18, la cathédrale ne reçut qu'une seule bombe. Cette dernière n'endommagea que superficiellement la toiture du transept Nord grâce à la mobilisation de civils qui se chargèrent d'éteindre le feu causé par la bombe. Elle explosa néanmoins sous la crypte en creusant un cratère d'environ 10 m. Le lendemain matin, alors que la ville suffoquait à cause des événements de la veille, la cathédrale Saint-Paul se dressait, avec sa blancheur immaculée, au-dessus des fumerolles noirâtres qui montaient vers le ciel. C'est en partie à cause de cet événement que la cathédrale est devenue un symbole fort pour les Londoniens. Les visiteurs londoniens purent d'ailleurs visiter les dégâts pour la première fois le lundi de Pentecôte.
La cathédrale Saint-Paul de Londres est un mélange d'architectures classique et baroque.
Son dôme, d'un poids total de 65 000 tonnes, a été composé avec trois enveloppes imbriquées, et ses clochers conçus pour dominer la cité tout entière. Le sommet du dôme, que l'on atteint en gravissant 528 marches, culmine à 111,3 mètres de hauteur (365 pieds).
L'étude de ce dôme a débuté en 1685. Wren s'est inspiré de la coupole de Michel-Ange, conçue pour la basilique Saint-Pierre de Rome, et aussi de celle de Jules Hardouin-Mansart, conçue pour l'Hôtel des Invalides à Paris.
La coupole intérieure est de forme hémisphérique car si la sphère possède intrinsèquement une belle forme, sa simplicité et sa perfection en font un symbole important pour l'église car représentant la forme du cosmos.
La conception du dôme intermédiaire a été influencée par la théorie de Robert Hooke : la courbe formée par une chaîne de suspension (la "chaînette"), lorsque renversée, donne la forme d'un arc de maçonnerie « parfait », suivant et contenant la ligne de poussée. On trouve une approximation de la « courbe caténaire » (« catenary curve ») dans les croquis de Wren pour la construction de celui-ci. Cette esquisse d'un dôme triple enveloppe (vers 1690), conservée au British Museum, représente un moment clé dans la conception de la cathédrale Saint-Paul. L'inscription de la main de son élève Nicholas Hawksmoor, se trouvant en bas de cette esquisse, est notée comme étant l'œuvre de Christopher Wren.
Bien que les deux architectes aient eu connaissance des propriétés remarquables de cette courbe, ils étaient incapables, à l'époque, d'en trouver une formulation mathématique exacte, qui n'est venue qu'en 1691 avec Jean Bernoulli, Leibniz et Huygens. Pour la construction du dôme intermédiaire, l'esquisse représente une parabole cubique. Le dôme intermédiaire est formé par le conoïde décrit par la rotation de la demi-parabole cubique y=x3, sur l'axe des ordonnées. Dans la phase suivante, entre 1691 et juin 1694, Christopher Wren introduit, dans ses dessins et croquis, deux cerclages avec des chaînes en fer, afin de contenir les énormes poussées vers l'extérieur du dôme et de la coupole hémisphérique intérieure.
Doté d'une nef gigantesque de 150 mètres de longueur et 36 mètres de largeur, l'intérieur est saisissant avec, en point de mire, l'autel surmonté d'un impressionnant baldaquin. Le transept, très saillant, atteint 76 mètres d'une façade à l'autre.
Au-dessus de l'autel s'élève la coupole, haute de 86 mètres sous voûte, dont la galerie, située à 30 mètres du sol, est appelée "galerie des murmures" (Whispering Gallery) parce qu'un mot chuchoté d'un côté s'entend distinctement au côté opposé, à plus de 34 mètres. Il y a aussi une salle destinée à recevoir les portraits des rois et reines, qui mesure 45 mètres de longueur et 10 mètres de largeur, dont Christopher Wren eut l'idée pour faire honneur à la reine. Avec ses 125 cloches, la cathédrale s'entend de loin. Le dôme n'est pas fait que de simple vitraux, mais contient aussi quelques diamants que la reine avait offerts à Christopher Wren pour rendre hommage à son courage.
Âgé de quarante-trois ans au moment du début des travaux, Wren n'espérait pas voir le bâtiment achevé, mais sa longévité remarquable — il vécut quatre-vingt-onze ans — lui permit de voir son œuvre terminée en 1711, douze ans avant sa mort.
Parmi les tombes situées dans la crypte figurent celles de l'amiral Horatio Nelson, du duc de Wellington, du peintre Edwin Landseer, du compositeur Arthur Sullivan et de Christopher Wren. En 2003, pour le tricentenaire de la mort de Robert Hooke, un mémorial a été érigé à côté de la tombe de "son ami et collègue, Sir Christopher Wren".
Sur le côté ouest de la cathédrale se trouvent les deux tours horloges. Christopher Wren n'a décidé d'ajouter ces structures que comme une idée après coup. Les deux ont des cloches, mais seule la tour sud-ouest comporte une horloge, très similaire celle de Big Ben. La tour nord-ouest a un espace pour une horloge, qui est resté vide.
La tour sud-ouest contient quatre cloches. La plus grande s'appelle "Great Paul", fabriquée en 1881, et était jusqu'à 2012 la plus grande cloche de Grande-Bretagne (16,5 tonnes). Traditionnellement, cette cloche sonnait chaque jour à 1 h, mais elle n'a pas sonné pendant quelques années à cause d'un mécanisme défectueux. Une autre cloche, nommée "Great Tom", sonne à l'heure, et aussi à l'annonce du décès d'un membre de la famille royale britannique, d'un évêque de Londres, ou d'un lord-maire de Londres pendant son mandat. La dernière occasion où cette cloche a sonné pour annoncer un décès fut en 2022, comme partie des funérailles d'État de la reine Élisabeth II.
La tour nord-ouest contient douze cloches, dont l'une, nommée "The Banger", sonne pour les services à huit heures du matin.
Statue of Queen Anne, Statue en marbre à la Cathédrale Saint-Paul, Londres, Angleterre.
La statue montre la reine Anne portant des robes cérémoniales, le collier de l'Ordre de la Jarretière, tenant un orbe et un sceptre dorés.
Quatre figures symboliques sur le piédestal représentent l'Angleterre, la France, l'Irlande et l'Amérique du Nord, reflétant l'influence britannique.
La statue originale érodée de 1712 réside à Holmhurst St Mary près de Hastings après sa découverte dans une cour de tailleur de pierre.
Richard Claude Belt commença cette réplique en marbre en 1885 pour remplacer l'original détérioré de Francis Bird de 1712, achevée par Louis-Auguste Malempré.
Le monument classé Grade II se dresse sur le parvis de l'entrée ouest de la Cathédrale Saint-Paul.
La Cathédrale Saint-Paul
Située derrière le maître-autel, la chapelle commémorative américaine occupe une place privilégiée dans un bâtiment chargé d'histoire et abritant de magnifiques œuvres d'art. Juste au-dessus du mémorial se dresse la plus importante mosaïque de la cathédrale, Le Christ ressuscité en gloire, de William Blake Richmond.
Le mémorial comprend trois panneaux de vitraux avec des images bibliques entourées des drapeaux des 48 États américains et des 4 territoires américains existants en 1958. La chapelle est décorée de fines sculptures sur bois représentant la flore et la faune de l'Amérique du Nord.
Au cœur de la chapelle se trouve le Tableau d'honneur, un livre de 473 pages contenant un message personnel du général Eisenhower ainsi que les noms, grades et détails de service des 28 000 soldats américains stationnés en Grande-Bretagne qui ont donné leur vie pendant la guerre. L'inauguration du Tableau s'est déroulée en présence de la famille royale et a été retransmise à 2,5 millions de personnes au Royaume-Uni.
Au-delà de ses qualités artistiques, le Mémorial a renforcé les liens entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, et plus particulièrement ceux entre Saint-Paul et le peuple américain. Une messe de Thanksgiving y est célébrée depuis 1958, et la cathédrale a répondu à tous les grands événements de la vie américaine, organisant par exemple une cérémonie en mémoire du président John Kennedy et une cérémonie en hommage aux victimes du 11 septembre.
Le peuple américain a accueilli favorablement la plus grande rénovation de Saint-Paul, la campagne de restauration du 300e anniversaire de la cathédrale, en soutenant, entre autres, le nettoyage et la restauration de la chapelle commémorative américaine, achevée lors de son 50e anniversaire en 2008, et une tournée de choristes à travers les États-Unis pour son 60e anniversaire en 2018. Ce mémorial emblématique dans l'un des bâtiments les plus emblématiques de Grande-Bretagne est un symbole d'espoir et du lien d'amitié entre la Grande-Bretagne et les États-Unis.
Verschillende fasen van stedelijke modernisering in de 20e eeuw - Brussel, België
Différentes phases de la modernisation urbaine au 20ᵉ siècle - Bruxelles, Belgique
Verschiedene Phasen der urbanen Modernisierung im 20. Jahrhundert - Brüssel, Belgien
مراحل مختلفة من التحديث الحضري في القرن العشرين - بروكسل، بلجيكا
20世纪城市现代化的不同阶段 - 比利时布鲁塞尔
Diverse fasi della modernizzazione urbana nel XX secolo - Bruxelles, Belgio
Verschidde Phase vun der urbaner Moderniséierung am 20. Joerhonnert - Bréissel, Belsch
Twee Art Nouveau-gevels aan de Tervurenlaan in Brussel, België
Two Art Nouveau facades on Avenue de Tervuren in Brussels, Belgium
Zwei Jugendstilfassaden an der Tervurenallee in Brüssel, Belgien
واجهتان على طراز الفن الجديد في جادة ترفورين في بروكسل، بلجيكا
两座新艺术风格的立面,位于布鲁塞尔的特尔弗伦大道,比利时
Due facciate in stile Art Nouveau in Viale di Tervuren a Bruxelles, Belgio
Zwee Fassaden am Jugendstil op der Avenue de Tervuren zu Bréissel, Belsch
De concertzaal, "Het Concert-Gebouw" in Amsterdam, Nederland
The concert hall, "Het Concert-Gebouw" in Amsterdam, Netherlands
Der Konzertsaal, „Het Concert-Gebouw“ in Amsterdam, Niederlande
قاعة الحفلات، "Het Concert-Gebouw" في أمستردام، هولندا
音乐厅,“Het Concert-Gebouw”,阿姆斯特丹,荷兰
La sala da concerto, "Het Concert-Gebouw" ad Amsterdam, Paesi Bassi
Den Concertssall, "Het Concert-Gebouw" zu Amsterdam, Nederland
La cathédrale Saint-Paul de Londres est la cathédrale du diocèse de Londres de l'Église d'Angleterre. Elle a été construite après la destruction de l'ancien édifice lors du grand incendie de Londres de 1666. Elle couronne Ludgate Hill, site qui accueillit quatre sanctuaires avant la cathédrale actuelle et se trouve dans la Cité de Londres, cœur historique de la ville devenu aujourd’hui le principal quartier d'affaires londonien. Elle est considérée comme étant le chef-d'œuvre de l'architecte britannique Christopher Wren.
Le doyen de Saint-Paul est le chef du chapitre de la cathédrale Saint-Paul. C'est un dignitaire important de l’Église anglicane.
Cinquième cathédrale, le présent
À la suite de l'incendie de 1666, la reconstruction d'un édifice tout aussi impressionnant s'imposait donc ; ce sera la cinquième cathédrale bâtie à Londres. Cette tâche fut confiée à Sir Christopher Wren le 30 juillet 1669. Le plan de l'actuelle cathédrale en croix latine fut le troisième projet que Wren présenta au clergé anglican après que celui-ci eut rejeté les deux premiers : d'abord un plan central en croix grecque avec coupole que le roi Charles II avait néanmoins approuvé en 1670, puis un plan en forme d'énorme temple romain.
La première pierre fut posée le 21 juin 1675, le chœur ouvert au public le 2 décembre 1697, la dernière pierre couronna le bâtiment en 1710, trente-cinq ans après le début de sa construction. Wren fut secondé dans sa tâche par son fidèle assistant, l'architecte et mathématicien Robert Hooke, ainsi que par le sculpteur Grinling Gibbons pour les stalles[6] et le fronton sculpté du transept nord[7], et le ferronnier d'origine française Jean Tijou[8].
Cet édifice faillit cependant connaître le même sort que ses prédécesseurs. En effet, lors des bombardements de Londres en 1940-41 par la Luftwaffe, la cathédrale Saint-Paul était pour l'aviation allemande un des points névralgiques de la capitale anglaise et, par conséquent, une cible privilégiée pour ces derniers. Mais durant la nuit du 16 au 17 avril 1941, pendant un bombardement majeur effectué par 685 bombardiers en trois vagues, qui dura de 20 h 50 jusqu'à 5 h 18, la cathédrale ne reçut qu'une seule bombe. Cette dernière n'endommagea que superficiellement la toiture du transept Nord grâce à la mobilisation de civils qui se chargèrent d'éteindre le feu causé par la bombe. Elle explosa néanmoins sous la crypte en creusant un cratère d'environ 10 m. Le lendemain matin, alors que la ville suffoquait à cause des événements de la veille, la cathédrale Saint-Paul se dressait, avec sa blancheur immaculée, au-dessus des fumerolles noirâtres qui montaient vers le ciel. C'est en partie à cause de cet événement que la cathédrale est devenue un symbole fort pour les Londoniens. Les visiteurs londoniens purent d'ailleurs visiter les dégâts pour la première fois le lundi de Pentecôte.
La cathédrale Saint-Paul de Londres est un mélange d'architectures classique et baroque.
Son dôme, d'un poids total de 65 000 tonnes, a été composé avec trois enveloppes imbriquées, et ses clochers conçus pour dominer la cité tout entière. Le sommet du dôme, que l'on atteint en gravissant 528 marches, culmine à 111,3 mètres de hauteur (365 pieds).
L'étude de ce dôme a débuté en 1685. Wren s'est inspiré de la coupole de Michel-Ange, conçue pour la basilique Saint-Pierre de Rome, et aussi de celle de Jules Hardouin-Mansart, conçue pour l'Hôtel des Invalides à Paris.
La coupole intérieure est de forme hémisphérique car si la sphère possède intrinsèquement une belle forme, sa simplicité et sa perfection en font un symbole important pour l'église car représentant la forme du cosmos.
La conception du dôme intermédiaire a été influencée par la théorie de Robert Hooke : la courbe formée par une chaîne de suspension (la "chaînette"), lorsque renversée, donne la forme d'un arc de maçonnerie « parfait », suivant et contenant la ligne de poussée. On trouve une approximation de la « courbe caténaire » (« catenary curve ») dans les croquis de Wren pour la construction de celui-ci. Cette esquisse d'un dôme triple enveloppe (vers 1690), conservée au British Museum, représente un moment clé dans la conception de la cathédrale Saint-Paul. L'inscription de la main de son élève Nicholas Hawksmoor, se trouvant en bas de cette esquisse, est notée comme étant l'œuvre de Christopher Wren.
Bien que les deux architectes aient eu connaissance des propriétés remarquables de cette courbe, ils étaient incapables, à l'époque, d'en trouver une formulation mathématique exacte, qui n'est venue qu'en 1691 avec Jean Bernoulli, Leibniz et Huygens. Pour la construction du dôme intermédiaire, l'esquisse représente une parabole cubique. Le dôme intermédiaire est formé par le conoïde décrit par la rotation de la demi-parabole cubique y=x3, sur l'axe des ordonnées. Dans la phase suivante, entre 1691 et juin 1694, Christopher Wren introduit, dans ses dessins et croquis, deux cerclages avec des chaînes en fer, afin de contenir les énormes poussées vers l'extérieur du dôme et de la coupole hémisphérique intérieure.
Doté d'une nef gigantesque de 150 mètres de longueur et 36 mètres de largeur, l'intérieur est saisissant avec, en point de mire, l'autel surmonté d'un impressionnant baldaquin. Le transept, très saillant, atteint 76 mètres d'une façade à l'autre.
Au-dessus de l'autel s'élève la coupole, haute de 86 mètres sous voûte, dont la galerie, située à 30 mètres du sol, est appelée "galerie des murmures" (Whispering Gallery) parce qu'un mot chuchoté d'un côté s'entend distinctement au côté opposé, à plus de 34 mètres. Il y a aussi une salle destinée à recevoir les portraits des rois et reines, qui mesure 45 mètres de longueur et 10 mètres de largeur, dont Christopher Wren eut l'idée pour faire honneur à la reine. Avec ses 125 cloches, la cathédrale s'entend de loin. Le dôme n'est pas fait que de simple vitraux, mais contient aussi quelques diamants que la reine avait offerts à Christopher Wren pour rendre hommage à son courage.
Âgé de quarante-trois ans au moment du début des travaux, Wren n'espérait pas voir le bâtiment achevé, mais sa longévité remarquable — il vécut quatre-vingt-onze ans — lui permit de voir son œuvre terminée en 1711, douze ans avant sa mort.
Parmi les tombes situées dans la crypte figurent celles de l'amiral Horatio Nelson, du duc de Wellington, du peintre Edwin Landseer, du compositeur Arthur Sullivan et de Christopher Wren. En 2003, pour le tricentenaire de la mort de Robert Hooke, un mémorial a été érigé à côté de la tombe de "son ami et collègue, Sir Christopher Wren".
Sur le côté ouest de la cathédrale se trouvent les deux tours horloges. Christopher Wren n'a décidé d'ajouter ces structures que comme une idée après coup. Les deux ont des cloches, mais seule la tour sud-ouest comporte une horloge, très similaire celle de Big Ben. La tour nord-ouest a un espace pour une horloge, qui est resté vide.
La tour sud-ouest contient quatre cloches. La plus grande s'appelle "Great Paul", fabriquée en 1881, et était jusqu'à 2012 la plus grande cloche de Grande-Bretagne (16,5 tonnes). Traditionnellement, cette cloche sonnait chaque jour à 1 h, mais elle n'a pas sonné pendant quelques années à cause d'un mécanisme défectueux. Une autre cloche, nommée "Great Tom", sonne à l'heure, et aussi à l'annonce du décès d'un membre de la famille royale britannique, d'un évêque de Londres, ou d'un lord-maire de Londres pendant son mandat. La dernière occasion où cette cloche a sonné pour annoncer un décès fut en 2022, comme partie des funérailles d'État de la reine Élisabeth II.
La tour nord-ouest contient douze cloches, dont l'une, nommée "The Banger", sonne pour les services à huit heures du matin.
La cathédrale Saint-Paul de Londres est la cathédrale du diocèse de Londres de l'Église d'Angleterre. Elle a été construite après la destruction de l'ancien édifice lors du grand incendie de Londres de 1666. Elle couronne Ludgate Hill, site qui accueillit quatre sanctuaires avant la cathédrale actuelle et se trouve dans la Cité de Londres, cœur historique de la ville devenu aujourd’hui le principal quartier d'affaires londonien. Elle est considérée comme étant le chef-d'œuvre de l'architecte britannique Christopher Wren.
Le doyen de Saint-Paul est le chef du chapitre de la cathédrale Saint-Paul. C'est un dignitaire important de l’Église anglicane.
Cinquième cathédrale, le présent
À la suite de l'incendie de 1666, la reconstruction d'un édifice tout aussi impressionnant s'imposait donc ; ce sera la cinquième cathédrale bâtie à Londres. Cette tâche fut confiée à Sir Christopher Wren le 30 juillet 1669. Le plan de l'actuelle cathédrale en croix latine fut le troisième projet que Wren présenta au clergé anglican après que celui-ci eut rejeté les deux premiers : d'abord un plan central en croix grecque avec coupole que le roi Charles II avait néanmoins approuvé en 1670, puis un plan en forme d'énorme temple romain.
La première pierre fut posée le 21 juin 1675, le chœur ouvert au public le 2 décembre 1697, la dernière pierre couronna le bâtiment en 1710, trente-cinq ans après le début de sa construction. Wren fut secondé dans sa tâche par son fidèle assistant, l'architecte et mathématicien Robert Hooke, ainsi que par le sculpteur Grinling Gibbons pour les stalles[6] et le fronton sculpté du transept nord[7], et le ferronnier d'origine française Jean Tijou[8].
Cet édifice faillit cependant connaître le même sort que ses prédécesseurs. En effet, lors des bombardements de Londres en 1940-41 par la Luftwaffe, la cathédrale Saint-Paul était pour l'aviation allemande un des points névralgiques de la capitale anglaise et, par conséquent, une cible privilégiée pour ces derniers. Mais durant la nuit du 16 au 17 avril 1941, pendant un bombardement majeur effectué par 685 bombardiers en trois vagues, qui dura de 20 h 50 jusqu'à 5 h 18, la cathédrale ne reçut qu'une seule bombe. Cette dernière n'endommagea que superficiellement la toiture du transept Nord grâce à la mobilisation de civils qui se chargèrent d'éteindre le feu causé par la bombe. Elle explosa néanmoins sous la crypte en creusant un cratère d'environ 10 m. Le lendemain matin, alors que la ville suffoquait à cause des événements de la veille, la cathédrale Saint-Paul se dressait, avec sa blancheur immaculée, au-dessus des fumerolles noirâtres qui montaient vers le ciel. C'est en partie à cause de cet événement que la cathédrale est devenue un symbole fort pour les Londoniens. Les visiteurs londoniens purent d'ailleurs visiter les dégâts pour la première fois le lundi de Pentecôte.
La cathédrale Saint-Paul de Londres est un mélange d'architectures classique et baroque.
Son dôme, d'un poids total de 65 000 tonnes, a été composé avec trois enveloppes imbriquées, et ses clochers conçus pour dominer la cité tout entière. Le sommet du dôme, que l'on atteint en gravissant 528 marches, culmine à 111,3 mètres de hauteur (365 pieds).
L'étude de ce dôme a débuté en 1685. Wren s'est inspiré de la coupole de Michel-Ange, conçue pour la basilique Saint-Pierre de Rome, et aussi de celle de Jules Hardouin-Mansart, conçue pour l'Hôtel des Invalides à Paris.
La coupole intérieure est de forme hémisphérique car si la sphère possède intrinsèquement une belle forme, sa simplicité et sa perfection en font un symbole important pour l'église car représentant la forme du cosmos.
La conception du dôme intermédiaire a été influencée par la théorie de Robert Hooke : la courbe formée par une chaîne de suspension (la "chaînette"), lorsque renversée, donne la forme d'un arc de maçonnerie « parfait », suivant et contenant la ligne de poussée. On trouve une approximation de la « courbe caténaire » (« catenary curve ») dans les croquis de Wren pour la construction de celui-ci. Cette esquisse d'un dôme triple enveloppe (vers 1690), conservée au British Museum, représente un moment clé dans la conception de la cathédrale Saint-Paul. L'inscription de la main de son élève Nicholas Hawksmoor, se trouvant en bas de cette esquisse, est notée comme étant l'œuvre de Christopher Wren.
Bien que les deux architectes aient eu connaissance des propriétés remarquables de cette courbe, ils étaient incapables, à l'époque, d'en trouver une formulation mathématique exacte, qui n'est venue qu'en 1691 avec Jean Bernoulli, Leibniz et Huygens. Pour la construction du dôme intermédiaire, l'esquisse représente une parabole cubique. Le dôme intermédiaire est formé par le conoïde décrit par la rotation de la demi-parabole cubique y=x3, sur l'axe des ordonnées. Dans la phase suivante, entre 1691 et juin 1694, Christopher Wren introduit, dans ses dessins et croquis, deux cerclages avec des chaînes en fer, afin de contenir les énormes poussées vers l'extérieur du dôme et de la coupole hémisphérique intérieure.
Doté d'une nef gigantesque de 150 mètres de longueur et 36 mètres de largeur, l'intérieur est saisissant avec, en point de mire, l'autel surmonté d'un impressionnant baldaquin. Le transept, très saillant, atteint 76 mètres d'une façade à l'autre.
Au-dessus de l'autel s'élève la coupole, haute de 86 mètres sous voûte, dont la galerie, située à 30 mètres du sol, est appelée "galerie des murmures" (Whispering Gallery) parce qu'un mot chuchoté d'un côté s'entend distinctement au côté opposé, à plus de 34 mètres. Il y a aussi une salle destinée à recevoir les portraits des rois et reines, qui mesure 45 mètres de longueur et 10 mètres de largeur, dont Christopher Wren eut l'idée pour faire honneur à la reine. Avec ses 125 cloches, la cathédrale s'entend de loin. Le dôme n'est pas fait que de simple vitraux, mais contient aussi quelques diamants que la reine avait offerts à Christopher Wren pour rendre hommage à son courage.
Âgé de quarante-trois ans au moment du début des travaux, Wren n'espérait pas voir le bâtiment achevé, mais sa longévité remarquable — il vécut quatre-vingt-onze ans — lui permit de voir son œuvre terminée en 1711, douze ans avant sa mort.
Parmi les tombes situées dans la crypte figurent celles de l'amiral Horatio Nelson, du duc de Wellington, du peintre Edwin Landseer, du compositeur Arthur Sullivan et de Christopher Wren. En 2003, pour le tricentenaire de la mort de Robert Hooke, un mémorial a été érigé à côté de la tombe de "son ami et collègue, Sir Christopher Wren".
Sur le côté ouest de la cathédrale se trouvent les deux tours horloges. Christopher Wren n'a décidé d'ajouter ces structures que comme une idée après coup. Les deux ont des cloches, mais seule la tour sud-ouest comporte une horloge, très similaire celle de Big Ben. La tour nord-ouest a un espace pour une horloge, qui est resté vide.
La tour sud-ouest contient quatre cloches. La plus grande s'appelle "Great Paul", fabriquée en 1881, et était jusqu'à 2012 la plus grande cloche de Grande-Bretagne (16,5 tonnes). Traditionnellement, cette cloche sonnait chaque jour à 1 h, mais elle n'a pas sonné pendant quelques années à cause d'un mécanisme défectueux. Une autre cloche, nommée "Great Tom", sonne à l'heure, et aussi à l'annonce du décès d'un membre de la famille royale britannique, d'un évêque de Londres, ou d'un lord-maire de Londres pendant son mandat. La dernière occasion où cette cloche a sonné pour annoncer un décès fut en 2022, comme partie des funérailles d'État de la reine Élisabeth II.
La tour nord-ouest contient douze cloches, dont l'une, nommée "The Banger", sonne pour les services à huit heures du matin.
La cathédrale Saint-Paul de Londres est la cathédrale du diocèse de Londres de l'Église d'Angleterre. Elle a été construite après la destruction de l'ancien édifice lors du grand incendie de Londres de 1666. Elle couronne Ludgate Hill, site qui accueillit quatre sanctuaires avant la cathédrale actuelle et se trouve dans la Cité de Londres, cœur historique de la ville devenu aujourd’hui le principal quartier d'affaires londonien. Elle est considérée comme étant le chef-d'œuvre de l'architecte britannique Christopher Wren.
Le doyen de Saint-Paul est le chef du chapitre de la cathédrale Saint-Paul. C'est un dignitaire important de l’Église anglicane.
Cinquième cathédrale, le présent
À la suite de l'incendie de 1666, la reconstruction d'un édifice tout aussi impressionnant s'imposait donc ; ce sera la cinquième cathédrale bâtie à Londres. Cette tâche fut confiée à Sir Christopher Wren le 30 juillet 1669. Le plan de l'actuelle cathédrale en croix latine fut le troisième projet que Wren présenta au clergé anglican après que celui-ci eut rejeté les deux premiers : d'abord un plan central en croix grecque avec coupole que le roi Charles II avait néanmoins approuvé en 1670, puis un plan en forme d'énorme temple romain.
La première pierre fut posée le 21 juin 1675, le chœur ouvert au public le 2 décembre 1697, la dernière pierre couronna le bâtiment en 1710, trente-cinq ans après le début de sa construction. Wren fut secondé dans sa tâche par son fidèle assistant, l'architecte et mathématicien Robert Hooke, ainsi que par le sculpteur Grinling Gibbons pour les stalles[6] et le fronton sculpté du transept nord[7], et le ferronnier d'origine française Jean Tijou[8].
Cet édifice faillit cependant connaître le même sort que ses prédécesseurs. En effet, lors des bombardements de Londres en 1940-41 par la Luftwaffe, la cathédrale Saint-Paul était pour l'aviation allemande un des points névralgiques de la capitale anglaise et, par conséquent, une cible privilégiée pour ces derniers. Mais durant la nuit du 16 au 17 avril 1941, pendant un bombardement majeur effectué par 685 bombardiers en trois vagues, qui dura de 20 h 50 jusqu'à 5 h 18, la cathédrale ne reçut qu'une seule bombe. Cette dernière n'endommagea que superficiellement la toiture du transept Nord grâce à la mobilisation de civils qui se chargèrent d'éteindre le feu causé par la bombe. Elle explosa néanmoins sous la crypte en creusant un cratère d'environ 10 m. Le lendemain matin, alors que la ville suffoquait à cause des événements de la veille, la cathédrale Saint-Paul se dressait, avec sa blancheur immaculée, au-dessus des fumerolles noirâtres qui montaient vers le ciel. C'est en partie à cause de cet événement que la cathédrale est devenue un symbole fort pour les Londoniens. Les visiteurs londoniens purent d'ailleurs visiter les dégâts pour la première fois le lundi de Pentecôte.
La cathédrale Saint-Paul de Londres est un mélange d'architectures classique et baroque.
Son dôme, d'un poids total de 65 000 tonnes, a été composé avec trois enveloppes imbriquées, et ses clochers conçus pour dominer la cité tout entière. Le sommet du dôme, que l'on atteint en gravissant 528 marches, culmine à 111,3 mètres de hauteur (365 pieds).
L'étude de ce dôme a débuté en 1685. Wren s'est inspiré de la coupole de Michel-Ange, conçue pour la basilique Saint-Pierre de Rome, et aussi de celle de Jules Hardouin-Mansart, conçue pour l'Hôtel des Invalides à Paris.
La coupole intérieure est de forme hémisphérique car si la sphère possède intrinsèquement une belle forme, sa simplicité et sa perfection en font un symbole important pour l'église car représentant la forme du cosmos.
La conception du dôme intermédiaire a été influencée par la théorie de Robert Hooke : la courbe formée par une chaîne de suspension (la "chaînette"), lorsque renversée, donne la forme d'un arc de maçonnerie « parfait », suivant et contenant la ligne de poussée. On trouve une approximation de la « courbe caténaire » (« catenary curve ») dans les croquis de Wren pour la construction de celui-ci. Cette esquisse d'un dôme triple enveloppe (vers 1690), conservée au British Museum, représente un moment clé dans la conception de la cathédrale Saint-Paul. L'inscription de la main de son élève Nicholas Hawksmoor, se trouvant en bas de cette esquisse, est notée comme étant l'œuvre de Christopher Wren.
Bien que les deux architectes aient eu connaissance des propriétés remarquables de cette courbe, ils étaient incapables, à l'époque, d'en trouver une formulation mathématique exacte, qui n'est venue qu'en 1691 avec Jean Bernoulli, Leibniz et Huygens. Pour la construction du dôme intermédiaire, l'esquisse représente une parabole cubique. Le dôme intermédiaire est formé par le conoïde décrit par la rotation de la demi-parabole cubique y=x3, sur l'axe des ordonnées. Dans la phase suivante, entre 1691 et juin 1694, Christopher Wren introduit, dans ses dessins et croquis, deux cerclages avec des chaînes en fer, afin de contenir les énormes poussées vers l'extérieur du dôme et de la coupole hémisphérique intérieure.
Doté d'une nef gigantesque de 150 mètres de longueur et 36 mètres de largeur, l'intérieur est saisissant avec, en point de mire, l'autel surmonté d'un impressionnant baldaquin. Le transept, très saillant, atteint 76 mètres d'une façade à l'autre.
Au-dessus de l'autel s'élève la coupole, haute de 86 mètres sous voûte, dont la galerie, située à 30 mètres du sol, est appelée "galerie des murmures" (Whispering Gallery) parce qu'un mot chuchoté d'un côté s'entend distinctement au côté opposé, à plus de 34 mètres. Il y a aussi une salle destinée à recevoir les portraits des rois et reines, qui mesure 45 mètres de longueur et 10 mètres de largeur, dont Christopher Wren eut l'idée pour faire honneur à la reine. Avec ses 125 cloches, la cathédrale s'entend de loin. Le dôme n'est pas fait que de simple vitraux, mais contient aussi quelques diamants que la reine avait offerts à Christopher Wren pour rendre hommage à son courage.
Âgé de quarante-trois ans au moment du début des travaux, Wren n'espérait pas voir le bâtiment achevé, mais sa longévité remarquable — il vécut quatre-vingt-onze ans — lui permit de voir son œuvre terminée en 1711, douze ans avant sa mort.
Parmi les tombes situées dans la crypte figurent celles de l'amiral Horatio Nelson, du duc de Wellington, du peintre Edwin Landseer, du compositeur Arthur Sullivan et de Christopher Wren. En 2003, pour le tricentenaire de la mort de Robert Hooke, un mémorial a été érigé à côté de la tombe de "son ami et collègue, Sir Christopher Wren".
Sur le côté ouest de la cathédrale se trouvent les deux tours horloges. Christopher Wren n'a décidé d'ajouter ces structures que comme une idée après coup. Les deux ont des cloches, mais seule la tour sud-ouest comporte une horloge, très similaire celle de Big Ben. La tour nord-ouest a un espace pour une horloge, qui est resté vide.
La tour sud-ouest contient quatre cloches. La plus grande s'appelle "Great Paul", fabriquée en 1881, et était jusqu'à 2012 la plus grande cloche de Grande-Bretagne (16,5 tonnes). Traditionnellement, cette cloche sonnait chaque jour à 1 h, mais elle n'a pas sonné pendant quelques années à cause d'un mécanisme défectueux. Une autre cloche, nommée "Great Tom", sonne à l'heure, et aussi à l'annonce du décès d'un membre de la famille royale britannique, d'un évêque de Londres, ou d'un lord-maire de Londres pendant son mandat. La dernière occasion où cette cloche a sonné pour annoncer un décès fut en 2022, comme partie des funérailles d'État de la reine Élisabeth II.
La tour nord-ouest contient douze cloches, dont l'une, nommée "The Banger", sonne pour les services à huit heures du matin.
Centrale hal van het Scheepvaartmuseum in Amsterdam, Nederland
Central hall of the Maritime Museum in Amsterdam, Netherlands
Zentrale Halle des Maritimen Museums in Amsterdam, Niederlande
القاعة المركزية لمتحف البحري في أمستردام، هولندا
海事博物馆中央大厅,阿姆斯特丹,荷兰
Sala centrale del Museo Marittimo ad Amsterdam, Paesi Bassi
Zentralhal vum Maritime Musée zu Amsterdam, Nederland
La cathédrale Saint-Paul de Londres est la cathédrale du diocèse de Londres de l'Église d'Angleterre. Elle a été construite après la destruction de l'ancien édifice lors du grand incendie de Londres de 1666. Elle couronne Ludgate Hill, site qui accueillit quatre sanctuaires avant la cathédrale actuelle et se trouve dans la Cité de Londres, cœur historique de la ville devenu aujourd’hui le principal quartier d'affaires londonien. Elle est considérée comme étant le chef-d'œuvre de l'architecte britannique Christopher Wren.
Le doyen de Saint-Paul est le chef du chapitre de la cathédrale Saint-Paul. C'est un dignitaire important de l’Église anglicane.
Cinquième cathédrale, le présent
À la suite de l'incendie de 1666, la reconstruction d'un édifice tout aussi impressionnant s'imposait donc ; ce sera la cinquième cathédrale bâtie à Londres. Cette tâche fut confiée à Sir Christopher Wren le 30 juillet 1669. Le plan de l'actuelle cathédrale en croix latine fut le troisième projet que Wren présenta au clergé anglican après que celui-ci eut rejeté les deux premiers : d'abord un plan central en croix grecque avec coupole que le roi Charles II avait néanmoins approuvé en 1670, puis un plan en forme d'énorme temple romain.
La première pierre fut posée le 21 juin 1675, le chœur ouvert au public le 2 décembre 1697, la dernière pierre couronna le bâtiment en 1710, trente-cinq ans après le début de sa construction. Wren fut secondé dans sa tâche par son fidèle assistant, l'architecte et mathématicien Robert Hooke, ainsi que par le sculpteur Grinling Gibbons pour les stalles[6] et le fronton sculpté du transept nord[7], et le ferronnier d'origine française Jean Tijou[8].
Cet édifice faillit cependant connaître le même sort que ses prédécesseurs. En effet, lors des bombardements de Londres en 1940-41 par la Luftwaffe, la cathédrale Saint-Paul était pour l'aviation allemande un des points névralgiques de la capitale anglaise et, par conséquent, une cible privilégiée pour ces derniers. Mais durant la nuit du 16 au 17 avril 1941, pendant un bombardement majeur effectué par 685 bombardiers en trois vagues, qui dura de 20 h 50 jusqu'à 5 h 18, la cathédrale ne reçut qu'une seule bombe. Cette dernière n'endommagea que superficiellement la toiture du transept Nord grâce à la mobilisation de civils qui se chargèrent d'éteindre le feu causé par la bombe. Elle explosa néanmoins sous la crypte en creusant un cratère d'environ 10 m. Le lendemain matin, alors que la ville suffoquait à cause des événements de la veille, la cathédrale Saint-Paul se dressait, avec sa blancheur immaculée, au-dessus des fumerolles noirâtres qui montaient vers le ciel. C'est en partie à cause de cet événement que la cathédrale est devenue un symbole fort pour les Londoniens. Les visiteurs londoniens purent d'ailleurs visiter les dégâts pour la première fois le lundi de Pentecôte.
La cathédrale Saint-Paul de Londres est un mélange d'architectures classique et baroque.
Son dôme, d'un poids total de 65 000 tonnes, a été composé avec trois enveloppes imbriquées, et ses clochers conçus pour dominer la cité tout entière. Le sommet du dôme, que l'on atteint en gravissant 528 marches, culmine à 111,3 mètres de hauteur (365 pieds).
L'étude de ce dôme a débuté en 1685. Wren s'est inspiré de la coupole de Michel-Ange, conçue pour la basilique Saint-Pierre de Rome, et aussi de celle de Jules Hardouin-Mansart, conçue pour l'Hôtel des Invalides à Paris.
La coupole intérieure est de forme hémisphérique car si la sphère possède intrinsèquement une belle forme, sa simplicité et sa perfection en font un symbole important pour l'église car représentant la forme du cosmos.
La conception du dôme intermédiaire a été influencée par la théorie de Robert Hooke : la courbe formée par une chaîne de suspension (la "chaînette"), lorsque renversée, donne la forme d'un arc de maçonnerie « parfait », suivant et contenant la ligne de poussée. On trouve une approximation de la « courbe caténaire » (« catenary curve ») dans les croquis de Wren pour la construction de celui-ci. Cette esquisse d'un dôme triple enveloppe (vers 1690), conservée au British Museum, représente un moment clé dans la conception de la cathédrale Saint-Paul. L'inscription de la main de son élève Nicholas Hawksmoor, se trouvant en bas de cette esquisse, est notée comme étant l'œuvre de Christopher Wren.
Bien que les deux architectes aient eu connaissance des propriétés remarquables de cette courbe, ils étaient incapables, à l'époque, d'en trouver une formulation mathématique exacte, qui n'est venue qu'en 1691 avec Jean Bernoulli, Leibniz et Huygens. Pour la construction du dôme intermédiaire, l'esquisse représente une parabole cubique. Le dôme intermédiaire est formé par le conoïde décrit par la rotation de la demi-parabole cubique y=x3, sur l'axe des ordonnées. Dans la phase suivante, entre 1691 et juin 1694, Christopher Wren introduit, dans ses dessins et croquis, deux cerclages avec des chaînes en fer, afin de contenir les énormes poussées vers l'extérieur du dôme et de la coupole hémisphérique intérieure.
Doté d'une nef gigantesque de 150 mètres de longueur et 36 mètres de largeur, l'intérieur est saisissant avec, en point de mire, l'autel surmonté d'un impressionnant baldaquin. Le transept, très saillant, atteint 76 mètres d'une façade à l'autre.
Au-dessus de l'autel s'élève la coupole, haute de 86 mètres sous voûte, dont la galerie, située à 30 mètres du sol, est appelée "galerie des murmures" (Whispering Gallery) parce qu'un mot chuchoté d'un côté s'entend distinctement au côté opposé, à plus de 34 mètres. Il y a aussi une salle destinée à recevoir les portraits des rois et reines, qui mesure 45 mètres de longueur et 10 mètres de largeur, dont Christopher Wren eut l'idée pour faire honneur à la reine. Avec ses 125 cloches, la cathédrale s'entend de loin. Le dôme n'est pas fait que de simple vitraux, mais contient aussi quelques diamants que la reine avait offerts à Christopher Wren pour rendre hommage à son courage.
Âgé de quarante-trois ans au moment du début des travaux, Wren n'espérait pas voir le bâtiment achevé, mais sa longévité remarquable — il vécut quatre-vingt-onze ans — lui permit de voir son œuvre terminée en 1711, douze ans avant sa mort.
Parmi les tombes situées dans la crypte figurent celles de l'amiral Horatio Nelson, du duc de Wellington, du peintre Edwin Landseer, du compositeur Arthur Sullivan et de Christopher Wren. En 2003, pour le tricentenaire de la mort de Robert Hooke, un mémorial a été érigé à côté de la tombe de "son ami et collègue, Sir Christopher Wren".
Sur le côté ouest de la cathédrale se trouvent les deux tours horloges. Christopher Wren n'a décidé d'ajouter ces structures que comme une idée après coup. Les deux ont des cloches, mais seule la tour sud-ouest comporte une horloge, très similaire celle de Big Ben. La tour nord-ouest a un espace pour une horloge, qui est resté vide.
La tour sud-ouest contient quatre cloches. La plus grande s'appelle "Great Paul", fabriquée en 1881, et était jusqu'à 2012 la plus grande cloche de Grande-Bretagne (16,5 tonnes). Traditionnellement, cette cloche sonnait chaque jour à 1 h, mais elle n'a pas sonné pendant quelques années à cause d'un mécanisme défectueux. Une autre cloche, nommée "Great Tom", sonne à l'heure, et aussi à l'annonce du décès d'un membre de la famille royale britannique, d'un évêque de Londres, ou d'un lord-maire de Londres pendant son mandat. La dernière occasion où cette cloche a sonné pour annoncer un décès fut en 2022, comme partie des funérailles d'État de la reine Élisabeth II.
La tour nord-ouest contient douze cloches, dont l'une, nommée "The Banger", sonne pour les services à huit heures du matin.
Twee torens in de buurt van het Centraal Station in Brussel, België
Two towers near the Central Station in Brussels, Belgium
Zwei Türme in der Nähe des Hauptbahnhofs in Brüssel, Belgien
برجين بالقرب من محطة القطار المركزية في بروكسل، بلجيكا
比利时布鲁塞尔中央车站附近的两座塔
Due torri vicino alla stazione centrale di Bruxelles, Belgio
Zwee Tierm an der Noperschaft vun der Zentralstatioun zu Bréissel, Belsch
A textbook sweep of Neoclassical elegance, Hillside Crescent forms one of the most graceful arcs in Edinburgh’s 19th-century New Town expansion. Completed in the 1820s and designed by the architect William Henry Playfair, this curving terrace was intended as an eastern gateway to the city’s grand urban grid.
The prominent fluted columns, ironwork balconies, and harmonious proportions reflect Playfair’s mastery of the Greek Revival style. Originally a fashionable residential address for merchants and professionals, Hillside Crescent still maintains its dignified air — and a well-earned 20mph speed limit.
🇫🇷 Un exemple classique d’élégance néoclassique, Hillside Crescent dessine l’une des courbes les plus gracieuses de l’expansion de la Nouvelle Ville d’Édimbourg au XIXe siècle. Achevée dans les années 1820 par l’architecte William Henry Playfair, cette terrasse incurvée marquait à l’origine une entrée est majestueuse dans la ville.
Ses colonnes cannelées, balcons en fer forgé et proportions équilibrées illustrent parfaitement le style grec de Playfair. Quartier prisé par les bourgeois éclairés d’autrefois, Hillside Crescent conserve aujourd’hui son allure distinguée — et un prudent 20mph imposé.
La cathédrale Saint-Paul de Londres est la cathédrale du diocèse de Londres de l'Église d'Angleterre. Elle a été construite après la destruction de l'ancien édifice lors du grand incendie de Londres de 1666. Elle couronne Ludgate Hill, site qui accueillit quatre sanctuaires avant la cathédrale actuelle et se trouve dans la Cité de Londres, cœur historique de la ville devenu aujourd’hui le principal quartier d'affaires londonien. Elle est considérée comme étant le chef-d'œuvre de l'architecte britannique Christopher Wren.
Le doyen de Saint-Paul est le chef du chapitre de la cathédrale Saint-Paul. C'est un dignitaire important de l’Église anglicane.
Cinquième cathédrale, le présent
À la suite de l'incendie de 1666, la reconstruction d'un édifice tout aussi impressionnant s'imposait donc ; ce sera la cinquième cathédrale bâtie à Londres. Cette tâche fut confiée à Sir Christopher Wren le 30 juillet 1669. Le plan de l'actuelle cathédrale en croix latine fut le troisième projet que Wren présenta au clergé anglican après que celui-ci eut rejeté les deux premiers : d'abord un plan central en croix grecque avec coupole que le roi Charles II avait néanmoins approuvé en 1670, puis un plan en forme d'énorme temple romain.
La première pierre fut posée le 21 juin 1675, le chœur ouvert au public le 2 décembre 1697, la dernière pierre couronna le bâtiment en 1710, trente-cinq ans après le début de sa construction. Wren fut secondé dans sa tâche par son fidèle assistant, l'architecte et mathématicien Robert Hooke, ainsi que par le sculpteur Grinling Gibbons pour les stalles[6] et le fronton sculpté du transept nord[7], et le ferronnier d'origine française Jean Tijou[8].
Cet édifice faillit cependant connaître le même sort que ses prédécesseurs. En effet, lors des bombardements de Londres en 1940-41 par la Luftwaffe, la cathédrale Saint-Paul était pour l'aviation allemande un des points névralgiques de la capitale anglaise et, par conséquent, une cible privilégiée pour ces derniers. Mais durant la nuit du 16 au 17 avril 1941, pendant un bombardement majeur effectué par 685 bombardiers en trois vagues, qui dura de 20 h 50 jusqu'à 5 h 18, la cathédrale ne reçut qu'une seule bombe. Cette dernière n'endommagea que superficiellement la toiture du transept Nord grâce à la mobilisation de civils qui se chargèrent d'éteindre le feu causé par la bombe. Elle explosa néanmoins sous la crypte en creusant un cratère d'environ 10 m. Le lendemain matin, alors que la ville suffoquait à cause des événements de la veille, la cathédrale Saint-Paul se dressait, avec sa blancheur immaculée, au-dessus des fumerolles noirâtres qui montaient vers le ciel. C'est en partie à cause de cet événement que la cathédrale est devenue un symbole fort pour les Londoniens. Les visiteurs londoniens purent d'ailleurs visiter les dégâts pour la première fois le lundi de Pentecôte.
La cathédrale Saint-Paul de Londres est un mélange d'architectures classique et baroque.
Son dôme, d'un poids total de 65 000 tonnes, a été composé avec trois enveloppes imbriquées, et ses clochers conçus pour dominer la cité tout entière. Le sommet du dôme, que l'on atteint en gravissant 528 marches, culmine à 111,3 mètres de hauteur (365 pieds).
L'étude de ce dôme a débuté en 1685. Wren s'est inspiré de la coupole de Michel-Ange, conçue pour la basilique Saint-Pierre de Rome, et aussi de celle de Jules Hardouin-Mansart, conçue pour l'Hôtel des Invalides à Paris.
La coupole intérieure est de forme hémisphérique car si la sphère possède intrinsèquement une belle forme, sa simplicité et sa perfection en font un symbole important pour l'église car représentant la forme du cosmos.
La conception du dôme intermédiaire a été influencée par la théorie de Robert Hooke : la courbe formée par une chaîne de suspension (la "chaînette"), lorsque renversée, donne la forme d'un arc de maçonnerie « parfait », suivant et contenant la ligne de poussée. On trouve une approximation de la « courbe caténaire » (« catenary curve ») dans les croquis de Wren pour la construction de celui-ci. Cette esquisse d'un dôme triple enveloppe (vers 1690), conservée au British Museum, représente un moment clé dans la conception de la cathédrale Saint-Paul. L'inscription de la main de son élève Nicholas Hawksmoor, se trouvant en bas de cette esquisse, est notée comme étant l'œuvre de Christopher Wren.
Bien que les deux architectes aient eu connaissance des propriétés remarquables de cette courbe, ils étaient incapables, à l'époque, d'en trouver une formulation mathématique exacte, qui n'est venue qu'en 1691 avec Jean Bernoulli, Leibniz et Huygens. Pour la construction du dôme intermédiaire, l'esquisse représente une parabole cubique. Le dôme intermédiaire est formé par le conoïde décrit par la rotation de la demi-parabole cubique y=x3, sur l'axe des ordonnées. Dans la phase suivante, entre 1691 et juin 1694, Christopher Wren introduit, dans ses dessins et croquis, deux cerclages avec des chaînes en fer, afin de contenir les énormes poussées vers l'extérieur du dôme et de la coupole hémisphérique intérieure.
Doté d'une nef gigantesque de 150 mètres de longueur et 36 mètres de largeur, l'intérieur est saisissant avec, en point de mire, l'autel surmonté d'un impressionnant baldaquin. Le transept, très saillant, atteint 76 mètres d'une façade à l'autre.
Au-dessus de l'autel s'élève la coupole, haute de 86 mètres sous voûte, dont la galerie, située à 30 mètres du sol, est appelée "galerie des murmures" (Whispering Gallery) parce qu'un mot chuchoté d'un côté s'entend distinctement au côté opposé, à plus de 34 mètres. Il y a aussi une salle destinée à recevoir les portraits des rois et reines, qui mesure 45 mètres de longueur et 10 mètres de largeur, dont Christopher Wren eut l'idée pour faire honneur à la reine. Avec ses 125 cloches, la cathédrale s'entend de loin. Le dôme n'est pas fait que de simple vitraux, mais contient aussi quelques diamants que la reine avait offerts à Christopher Wren pour rendre hommage à son courage.
Âgé de quarante-trois ans au moment du début des travaux, Wren n'espérait pas voir le bâtiment achevé, mais sa longévité remarquable — il vécut quatre-vingt-onze ans — lui permit de voir son œuvre terminée en 1711, douze ans avant sa mort.
Parmi les tombes situées dans la crypte figurent celles de l'amiral Horatio Nelson, du duc de Wellington, du peintre Edwin Landseer, du compositeur Arthur Sullivan et de Christopher Wren. En 2003, pour le tricentenaire de la mort de Robert Hooke, un mémorial a été érigé à côté de la tombe de "son ami et collègue, Sir Christopher Wren".
Sur le côté ouest de la cathédrale se trouvent les deux tours horloges. Christopher Wren n'a décidé d'ajouter ces structures que comme une idée après coup. Les deux ont des cloches, mais seule la tour sud-ouest comporte une horloge, très similaire celle de Big Ben. La tour nord-ouest a un espace pour une horloge, qui est resté vide.
La tour sud-ouest contient quatre cloches. La plus grande s'appelle "Great Paul", fabriquée en 1881, et était jusqu'à 2012 la plus grande cloche de Grande-Bretagne (16,5 tonnes). Traditionnellement, cette cloche sonnait chaque jour à 1 h, mais elle n'a pas sonné pendant quelques années à cause d'un mécanisme défectueux. Une autre cloche, nommée "Great Tom", sonne à l'heure, et aussi à l'annonce du décès d'un membre de la famille royale britannique, d'un évêque de Londres, ou d'un lord-maire de Londres pendant son mandat. La dernière occasion où cette cloche a sonné pour annoncer un décès fut en 2022, comme partie des funérailles d'État de la reine Élisabeth II.
La tour nord-ouest contient douze cloches, dont l'une, nommée "The Banger", sonne pour les services à huit heures du matin.