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Merci à tous pour vos gentils commentaires et favoris.
Le Citron, Gonepteryx rhamni, fait partie des rares papillons à nous faire profiter de sa présence toute l’année, partout en France et ce, dans les prairies, milieux humides, et jardins.
De fait, il détient le record de longévité puisqu’il peut vivre jusqu’à 12 mois avec une longue période d’hivernation.
Lorsque le froid fait son apparition, il se camoufle dans les buissons et notamment ceux de lierre, ayant une préférence pour les endroits ouverts ; on peut toutefois l’apercevoir lors des journées ensoleillées.
Ce petit papillon diurne d’une envergure comprise entre 47 et 56 mm arbore une apparence différente selon s’il est un mâle ou une femelle. Si le papillon est entièrement jaune citron, pas de doute possible, c’est un mâle ! Il présente également une tâche ronde orangée sur la face supérieure des ailes.
La couleur de la femelle est plutôt blanc verdâtre.
Croissant de Lune froide, du 21/09/2022,
d'où cette couleur bleutée ,/
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Crescent of Moon Cold, from 09/21/2022,
Hence this bluish color
Paris 12e
A regarder, par exemple, cet "envoyé spécial" :
www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-certa...
On y apprend que certains magasins Monoprix auraient par exemple fait travailler des auto-entrepreneurs jusqu'à douze heures par jour, totalisant parfois "entre 47 et 52 heures par semaine", alors que des caissières avec plus de quinze ans d'ancienneté seraient restées employées à temps partiel.
Depuis 1991, trois larges blocs de grès mesurant 9.1, 14, et 21 mètres (30, 47, et 70 feet) de long se sont décrochés de l'arche, au niveau de sa portion la plus fine, obligeant le Parc à condamner le chemin qui passait alors en dessous. Ces effondrements ont mis en évidence que l'arche était en train de se désagréger lentement, et que son espérance de vie était particulièrement limitée. D'un autre côté, cette perte de plusieurs tonnes de roches, pourrait avoir rendu l'arche plus stable.
D'après diapositive.
Pourquoi... la tour de Pise est-elle penchée ?.
C'est pour sa célèbre Tour penchée que la ville italienne de Pise est la plus connue. Loin d'être une création d'un architecte extravagant, elle témoigne de fondations approximatives dans des sols instables.
Il s'agit d'un campanile, une tour haute et droite, dont le rôle est d'abriter les cloches de la cathédrale qui lui fait face. Placée au cur de Pise, sa construction est entamée en 1173 et dure pas moins de deux siècles.
Aujourd'hui on la connaît parce qu'elle est très penchée, mais cela n'est pas nouveau. En effet, elle n'est restée droite que cinq ans. Dès 1178, alors que seuls trois des sept étages sont construits, elle commence à s'incliner. Cela justifie la suite des travaux : les quatre derniers étages sont construits en diagonale pour compenser l'inclinaison. La fin de la construction est compliquée et retardée, mais en 1372, l'édifice est achevé.
Déjà donc, au XIVe siècle, l'inclinaison est visible et la tour "s'enfonce" dans le sol. Au fil des années le problème ne s'arrange pas, bien au contraire. Au milieu du XIVe siècle, l'inclinaison de la tour est estimée à environ 1,47° et en 1993 à 5,63° : cela signifie que le sommet est écarté de plus de 5 m par rapport à son axe d'origine.
Plus de 30 millions de personnes sont venues visiter la tour de Pise au cours des soixante dernières années.
Landscape Arch est une arche naturelle située à Devil's Garden (le jardin du diable), l'endroit où se trouve la plus grande concentration d'arches dans le parc national des Arches, en Utah, dans l’ouest des États-Unis.
Avec près de 89 mètres de long, à 32 mètres au-dessus du sol, Landscape Arch est une des plus grandes arches naturelles du monde. À l'endroit le plus mince, sa largeur est de 3,35 mètres et son épaisseur de seulement 1,80 mètre.
Elle fut nommée par Frank Beckwith, le responsable de l'expédition scientifique du monument national des Arches, qui explora la région lors de l'hiver 1933-1934. Lors de l'attribution initiale des noms des arches, la personne qui était chargée de placer les panneaux des arches devant celles-ci s'est trompée et a inversé les noms de Delicate Arch et de Landscape Arch, d'où le fait que leur nom ne correspond pas à leur morphologie.
Depuis 1991, trois larges blocs de grès mesurant 9.1, 14, et 21 mètres (30, 47, et 70 feet) de long se sont décrochés de l'arche, au niveau de sa portion la plus fine, obligeant le Parc à condamner le chemin qui passait alors en dessous. Ces effondrements ont mis en évidence que l'arche était en train de se désagréger lentement, et que son espérance de vie était particulièrement limitée. D'un autre côté, cette perte de plusieurs tonnes de roches, pourrait avoir rendu l'arche plus stable.
L'Homme primitif de Paul Dardé et le château de Tayac, abritant une partie du musée national de Préhistoire.
La commune des Eyzies est située dans le quart sud-est du département de la Dordogne, en Périgord noir. Elle est implantée sur la rive gauche de la Vézère, à sa confluence avec la Beune.
En tant que commune nouvelle, elle regroupe les communes des Eyzies-de-Tayac-Sireuil, de Manaurie et de Saint-Cirq, qui deviennent des communes déléguées le 1er janvier 2019. Son chef-lieu se situe au bourg des Eyzies-de-Tayac-Sireuil.
À l'intersection des routes départementales (RD) 47 et 706, le bourg des Eyzies se trouve, en distances orthodromiques, sept kilomètres à l'est-nord-est du Bugue, treize kilomètres au nord-est du Buisson-de-Cadouin et dix-sept kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Sarlat-la-Canéda.
Le territoire communal est également desservi par les RD 31 et 48 et par la ligne ferroviaire Périgueux-Agen en gare des Eyzies.
En 2003 Caleta Torrel est relié au reste du Chili par voie routière grâce à l'extension de la Carretera Austral N7. Tortel, située entre le 47° et le 48° parallèle, est composée d'un peu plus de 500 habitants .
En 2003 Caleta Torrel est relié au reste du Chili par voie routière grâce à l'extension de la Carretera Austral N7. Tortel, située entre le 47° et le 48° parallèle, est composée d'un peu plus de 500 habitants .
Photo André Knoerr, Genève. Reproduction autorisée avec mention de la source.
Utilisation commerciale soumise à autorisation spéciale préalable.
Rencontre au terminus de Deák Ferenc Tér des motrices Ganz 1430 de la ligne 47 et 1478 de la ligne 48.
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Les motrices Tatra 3304 et 3317 se suivent sur les lignes 47 et 8.
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La remorque buvette Br 113 avait été spécialement transférée à Corcelles, encadrée par les Be 2/2 73 et 79, pour les manifestations précédant la fermeture de la ligne 3.
Il s'agit du seul véhicule Schlieren de 1902 de la ligne de Boudry (Be 2/4 41-47 et B 111-114) a avoir fait une escapade sur la ligne 3.
La Be 2/2 78 rapatrie seule la lourde remorque Br 113 au dépôt de l'Evole.
Le convoi exceptionnel a refoulé sur l'évitement de Peseux Temple pour laisser dépasser la course régulière et le wattman enlève la cible de doublure.
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La motrice Ganz 1443 effectue son rebroussement au terminus de la ligne 49, partagé avec la ligne 47 et, le samedi, la ligne 48.
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Les BDe 4/4 47 et 46 sont garées sans emploi en gare de Gossau SG.
Ces deux motrices seront transférées à la démolition en décembre 2020.
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Genève TPG
Le changement d'horaire du 10 décembre 2023 a amené des changements sur le réseau secondaire des autobus et en particulier les attributions de lignes aux entreprises de sous traitance. RATP Dev (Suisse) n'est plus mantaté par les TPG mais Gem'Bus, filiale française de la RATP, continue d'exploiter la ligne 80 ex D et a obtenu des marchés dans le Pays de Gex. Les lignes M et N dans le Genevois ne dépendent plus des TPG.
En zone 10 Odier du groupe espagnol ALSA se taille la part du lion avec Globe Limo et Genève Tours qui s'est vu attribuer les lignes 31 et 33 en échange des 44 et 45 reprises par les TPG.
Les lignes 47 et 48 ne sont plus circulaires et deviennent bidirectionnelles et jumelées avec un nouveau prolongement de la ligne 48 jusqu'au quartier de la ZIPLO en remplacement partiel de la ligne 42 supprimée.
L'autobus électrique eCitaro 2125 d'Odier ALSA passe de la ligne 47 à la 48 à Confignon, Croisée.
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Rencontre de trois Tatra T4 avec les motrices 3304 et 3428 se croisant sur la ligne 47 et la 3317 en service sur la ligne 8.
Les motrices T4 sont déjà en grande partie remisées et elles ne circulent plus en UM.
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Une composition diesel avec deux autorails doubles série 47 et l'autorail simple 40 2079 en queue se dirige vers Hiroshima.
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Les motrices Skoda 47 et 35 encadrent le Cityrunner 15 dans la cour du dépôt.
En raison de la présence de portillons sur les quais des arrêts les dimensions des motrices Skoda et l'emplacement des portes sont calqués sur les Cityrunner.
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Fairchild Gun Aiming Caméra Type AN-N6. Lentille 35mm f/3.5 Film 16 mm en cassette. Vitesses 16, 32, 64, images seconde. Ciné qui était fixer sur les ailes d'avion P-52, P-47, et P-38 durant la seconde guerre. Année 1944.
This field of view is in the rugged and dynamic south-central highlands region. Upper left corner with most of its floor in shadow is Purbach crater, 73 miles in diameter and 1.8 miles deep. Below Purbach is Regiomontanus, an ancient and heavily worn crater with an oval shape 78 x 68 miles in diameter. Notice the central peak with a crater at its summit, just reaching upwards into sunlight.
In the bottom left is Walther. Notice the long triangular shadow extending from the central reflux peak and is the feature that caught my eye and the reason for selecting this field of view. Walther is heavily worn and has somewhat of an oval shape that is 82 x 86 miles in diameter and 2.5 miles deep.
The crater in the upper-middle of the field of view is Werner crater and is 43.5 miles in diameter. Its western inner rim is illuminated and the eastern half is in darkness. Immediately to the southeast is Aliacensis crater and is 49 miles in diameter. Lastly in the upper right and showing a floor that has been flooded with lava is Apianus with a diameter of 39 miles.
Captured Friday September 6 at 21:47 ET.
Celestron CPC Deluxe 1100 HD
Altair Hypercam 174 Mono - Green filter
X-Cel 2.0 Barlow.
Photo André Knoerr, Genève. Reproduction autorisée avec mention de la source.
Utilisation commerciale soumise à autorisation spéciale préalable.
La B2 142, la Br 113 et la Be 4/4 81 passent une dernière journée au frais dans le dépôt de Corcelles avant la suppression de la ligne 3.
La remorque buvette Br 113 avait été spécialement transférée pour les manifestations précédant la fermeture de la ligne 3.
Il s'agit du seul véhicule Schlieren de 1902 de la ligne de Boudry (Be 2/4 41-47 et B 111-114) a avoir fait une escapade sur la ligne 3.
Le dépôt de Corcelles a été réaménage en bibliothèque communale.
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Photo André Knoerr, Genève. Reproduction autorisée avec mention de la source.
Utilisation commerciale soumise à autorisation spéciale préalable.
La principale modification au changement d'horaire du 13 décembre 2020 est temporaire:
le terminus de la ligne 14 est ramené de Bernex P+R à Confignon Croisée, jusqu'au 4 juillet 2021, date de la mise en service du prolongement jusqu'à Bernex Vailly.
La ligne 42 ne circule plus qu'entre Carouge Rondeau et Lully Croisée.
Les villages de Bernex, Lully et Sezenove sont desservis par deux lignes circulaires au départ de Confignon Croisée:
la ligne 47 tourne désormais dans le sens horaire, et la nouvelle ligne 48 dans le sens antihoraire.
Les lignes J et K ne peuvent pas desservir l'arrêt Confignon Croisée direction ville.
Un bus à destination de l'endroit où il se trouve! La ligne 48 est circulaire.
L'autobus 1975 stationne à son terminus, devant le 1111 de la ligne J qui le dépassera.
Les lignes 47 et 48 sont exploitées par deux entreprises sous traitantes: Globe Limo et RATP Dev.
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En 2003 Caleta Torrel est relié au reste du Chili par voie routière grâce à l'extension de la Carretera Austral N7. Tortel, située entre le 47° et le 48° parallèle, est composée d'un peu plus de 500 habitants .
Sainte-Mère-Eglise, le jour le plus long du 505th.
Bien qu’une heure du matin soit passée en ce 6 juin 1944, les habitants du village de Sainte-Mère-Eglise se pressent sur la place de l’église. Malgré le couvre-feu et alertés par le tocsin, ils ont découvert la maison en feu de Julia Pommier et s’affairent le long d’une chaîne humaine afin de circonscrire l’incendie. Encadrés par les soldats allemands du Grenadier-Régiment 1058, 91. Infanterie-Division, les normands perçoivent un bruit au loin. Depuis 23h, ce vrombissement se fait entendre, mais là, le bruit s’amplifie.
Puis dans la nuit, les civils sont médusés : des avions passent en formation. Une première vague, puis une deuxième venant de l’Ouest survole la péninsule du Cotentin. Les habitants, comme l’occupant allemand, sentaient que quelque chose se préparait, que les alliés allaient bientôt tenter de percer ce Mur de l’Atlantique. Mais ils ignoraient où et quand ?
Il est 1h15 (heure française) et la troisième vague se présente au-dessus de Sainte-Mère-Eglise. Soudain, les C-47 crachent leurs volées de parachutistes, pris pour cibles par les rafales allemandes. Les hommes de la 82nd US Airborne Division s’élancent vers le sol de France, au Nord-Ouest du futur secteur Utah Beach. Le Jour J, les régiments de la division aéroportée ont 3 missions principales :
•Le 505th Parachute Infantry Régiment doit s’emparer de Sainte-Mère-Eglise, codé Brooklyn pour les alliés, et de son réseau de communications stratégiques sur la RN13. Le 505th doit également capturer et tenir deux ponts sur le Merderet, à La Fière et Chef-du-Pont. Puis les paras devront signaler et sécuriser la Landing Zone W pour les planeurs.
•Le 507th PIR doit cloisonner le secteur à l’Ouest du Merderet et soutenir le 505th pour la défense des ponts.
•Le 508th PIR doit détruire les ponts de Beuzeville et former la réserve de la division.
Cependant les tirs de la Flak ennemie et le stress des pilotes de C-47 rendent les largages des parachutistes difficiles. Devant être droppés plus au Sud, vers Sainte-Marie-du-Mont, des membres de la 101st US Airborne Division se retrouvent largués avec leurs camarades de la 82nd Airborne.
Il est 1h15, et ce sont d'abord les boys des 502nd et 506th PIR, 101st US Airborne, qui se balancent au-dessus du bourg de Sainte-Mère-Eglise. Le maire Alexandre Renaud enjoint ses administrés à se rendre aux abris. La F Compagny du 505th arrive ensuite sur le guêpier de la place du village. Les allemands ouvrent le feu sur les corolles flottant au vent. Alfred Van Holsbeck se dirige vers les flammes de la maison Pommier. Il hurle, puis péri dans le brasier. Destinée cruelle, des hommes meurent avant d'avoir touché le sol. Six parachutistes pendent aux arbres, tués dans leurs harnais.
L’institutrice va aux toilettes quand une ombre imposante apparait. Robert Murphy vient de toucher terre à vingt mètres d’elle. Les arbres de la place de l’église reçoivent la visite du para Blanchard, qui pour se dégager et échapper à la tuerie, sectionne ses sangles et un de ses deux pouces sans s’en apercevoir. Cliff Maughan atterrit dans le jardin de Mr Monnier, le vétérinaire, et est mis en joue par Werner, un officier allemand. Mais ce dernier, comprenant l’importance du largage américain, se rend à son tour au soldat Maughan.
Au coin Nord-Ouest de l’église, John M. Steele reste accroché par son parachute à l’édifice. Quant à Kenneth Russel, sa toile se prend au toit du transept Nord. En essayant de prendre son poignard, Steele le fait maladroitement tomber à proximité d’un allemand. Le feldgrau lève la tête et ouvre le feu sur le para, le blessant au pied. Steele se résout alors à faire le mort pendant deux à trois heures, malmené par le bruyant tumulte des cloches. Positionné dans le clocher, Rudolf May agrippe le parachute de Steele et hisse l’américain hors du vide (fait prisonnier, Steele parviendra à s’échapper deux ou trois jours plus tard. Il souffrira plusieurs semaines de surdité, mais réalisera son quatrième saut de combat lors de l’opération Market Garden en Hollande en septembre 1944).
Aux alentours, des éléments du 505th PIR ont atterri et se sont regroupés pour donner l’assaut. Dans le même temps les allemands sont perplexes face aux évènements. Ils quittent le bourg et partent en direction du Sud vers le château de Fauville.
Le 3/505th avance prudemment dans les rues de la commune, bientôt rejoint par le Lieutenant-Colonel Krause et 158 hommes. Vers 5h, Sainte-Mère-Eglise est aux mains des américains, et pour quelques minutes à 6h30, le drapeau étoilé flotte sur l’hôtel de ville. Vers 9h, 360 paras du 3/505th tiennent le village, retranchés derrière 7 barrages routiers.
Néanmoins, les paras du Général Ridgway doivent empêcher les contre-attaques dans le secteur. Le 2/505th se met en position défensive au Nord, à Neuville-au-Plain. Leur commandant, le Lieutenant-Colonel Vandervoort se déplace dans une remorque à munition, la cheville gauche brisée lors de son atterrissage. Son supérieur, le Colonel Ekman, n’arrivait pas à joindre le 3rd battalion. Inquiet, il a donc ordonné à Vandervoort de rejoindre le groupe de Krause.
Les américains doivent encaisser les nombreux assauts des allemands, déterminés à reprendre possession du village et de son nœud routier. Dès 9h30, les combats sont acharnés et les Sainte-Mère-Eglisais paient un lourd tribut pour leur libération. Blessé trois fois dans la journée, Le Lieutenant-Colonel Krause laisse la place à Vandervoort et au Major Hagan. Au crépuscule du D-Day, Sainte-Mère-Eglise est un bastion isolé. Les parachutistes accusent de lourdes pertes et le moral est bas. Le 7 juin, même sans nouvelles du VIIth US Corps débarqué la veille sur Utah Beach, ils doivent tenir leur avantage. Car à 9h, l’artillerie allemande fracasse l’entrée Nord du village. Des blindés s’approchent sur la RN13, mais les paras neutralisent la menace. Enfin, vers 15h, le contact est établi avec des GI’s du 8th Infantry Régiment, 4th US Infantry Division. Après l’emploi d’autres tirs d’artillerie, les allemands relâchent peu à peu leur pression dans la soirée. Après 40 heures de combats, les habitants peuvent souffler et savourer la fin de l’Occupation.
Pour les hommes de la 82nd US Airborne Division, la Bataille de Normandie commence, Sainte-Mère-Eglise n’étant que la première étape d’une campagne qui durera 35 jours.
L'ultime tir du Sergent Ray
Le Jour J, le Sergent John P. Ray (photo ci-contre) est membre de la Fox Compagny du 505th PIR. Il glisse avec son parachute le long du toit de l’église de Sainte-Mère-Eglise puis chute lourdement. Un autre para de sa compagnie, John Steele, voit sa toile s’accrocher au clocher. Il n'est pas seul, car Kenneth Russel est également en mauvaise posture, lui-aussi resté suspendu un peu plus bas contre le transept de l'église. Un allemand assiste à ces péripéties. Cependant ce dernier remarque aussi au sol le Sgt Ray et fait d’abord feu sur lui, le touchant mortellement à l'estomac. Puis l’allemand vise John Steele et Kenneth Russel. Soudain, le Sgt Ray se redresse et abat son agresseur dans un ultime effort. Il sauve ainsi la vie de ses camarades mais succombe ensuite. Sa tombe se trouve au cimetière militaire américain de Colleville-sur-mer, plot E, rangée 26, tombe 36.
Devant l’église est aujourd'hui placé un monument qui rappelle la libération de la commune par les paras américains. A l’intérieur du bâtiment religieux deux vitraux rendent hommage aux hommes de la 82nd US Airborne Division, et un mannequin placé sur le clocher envoi un clin d’oeil à l’odyssée de John Steele (décédé le 16 mai 1969). Des impacts sont encore visibles sur la façade, car les troupes aéroportées ont dû tirer sur le clocher pour déloger des vigies allemandes.
Rendez-vous à l'Airborne Muséum, à droite de la place de l’église. Trois bâtiments, dont la première pierre fut posée par le Général Gavin en 1962, vous propose de revivre et comprendre les préparatifs et l’action des 82nd et 101st US Airborne Divisions. L’un abrite un planeur Waco, le seul d’Europe. On y voit notamment une réplique d’un rupert, ces mannequins largués lors de l'opération Titanic pour leurrer l’ennemi allemand. L’autre abrite un C-47, et des bornes présentent une riche documentation sur la libération du village. Deux films racontent les évènements de l’opération Overlord.
Une extension a été inaugurée en mai 2014 et permet aux visiteurs de s'immerger dans l'épopée des paras américains aux premières heures de la Libération de la France. Devant l’accueil (ou se trouvait la fameuse maison en flammes), un Char américain Sherman et un canon sont exposés.
A l’intérieur du village une dizaine de panneaux jalonnent les rues et racontent les évènements passés. La commune regroupe également plusieurs magasins de militaria, qui font le bonheur des amateurs de tous horizons.
Sainte-Mère-Eglise abrita le premier cimetière américain de la Libération et regroupait 13 000 dépouilles (photos ci-dessous). En 1948, les corps furent rapatriés soit aux Etats-Unis, ou déposés aux cimetières de Saint-James et Colleville-sur-mer. Une stèle commémorative près du complexe sportif marque depuis l’emplacement ou il se trouvait auparavant (voir l'article Les cimetières provisoires américains de Sainte-Mère-Eglise).
En 2003 Caleta Torrel est relié au reste du Chili par voie routière grâce à l'extension de la Carretera Austral N7. Tortel, située entre le 47° et le 48° parallèle, est composée d'un peu plus de 500 habitants .
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Concentration de galaxies dans l'amas de la Vierge, elles se situent entre 47 et 126 millions d'années-lumière.
L'hôtel Les Trois Luppars est situé sur la Grand-Place d'Arras aux numéros 47 et 49
Il est installé dans la plus ancienne maison d'Arras, construite en 1467
Article de Wikipédia sur l'hôtel Les trois Luppars
fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_Les_Trois_Luppars
Article de Wikipédia sur la Grand-Place d'Arras
Photo prise par mon ami Jackie, pendant son service militaire
(vers 1954/55), à la Base Aérienne de Doullens (F-80).
Photo André Knoerr, Genève. Reproduction autorisée avec mention de la source.
Utilisation commerciale soumise à autorisation spéciale préalable.
Entre Nishi-Hiroshima et Miyajimaguchi la ligne de tram 2, à voie normale, a des sections parallèles avec la ligne JR à écartement de 1067 mm.
Les barrières des passages à niveaux sur ces tronçons sont souvent abaissées.
Une rame électrique JR série 227 "Red Wing" en direction du sud croise une rame diesel JR composée d'autorails série 47 et 40 ainsi que le tram Combino 5011 de la ligne 2.
17469
A bible displayed in the museum of the San Augustin Church, Manila, the oldest church in The Philippines, built between 1587 and 1606.
Ex Officina Christopher Platini
Antverpiae (Amberes / Antwerp), 1583 AD
Displayed are the 24th chapter of Luke and the first chapter of John.
Lucas 24 Biblia Sacra Vulgata (Vulgate)
24 una autem sabbati valde diluculo venerunt ad monumentum portantes quae paraverant aromata
2 et invenerunt lapidem revolutum a monumento
3 et ingressae non invenerunt corpus Domini Iesu
4 et factum est dum mente consternatae essent de isto ecce duo viri steterunt secus illas in veste fulgenti
5 cum timerent autem et declinarent vultum in terram dixerunt ad illas quid quaeritis viventem cum mortuis
6 non est hic sed surrexit recordamini qualiter locutus est vobis cum adhuc in Galilaea esset
7 dicens quia oportet Filium hominis tradi in manus hominum peccatorum et crucifigi et die tertia resurgere
8 et recordatae sunt verborum eius
9 et regressae a monumento nuntiaverunt haec omnia illis undecim et ceteris omnibus
10 erat autem Maria Magdalene et Iohanna et Maria Iacobi et ceterae quae cum eis erant quae dicebant ad apostolos haec
11 et visa sunt ante illos sicut deliramentum verba ista et non credebant illis
12 Petrus autem surgens cucurrit ad monumentum et procumbens videt linteamina sola posita et abiit secum mirans quod factum fuerat
13 et ecce duo ex illis ibant ipsa die in castellum quod erat in spatio stadiorum sexaginta ab Hierusalem nomine Emmaus
14 et ipsi loquebantur ad invicem de his omnibus quae acciderant
15 et factum est dum fabularentur et secum quaererent et ipse Iesus adpropinquans ibat cum illis
16 oculi autem illorum tenebantur ne eum agnoscerent
17 et ait ad illos qui sunt hii sermones quos confertis ad invicem ambulantes et estis tristes
18 et respondens unus cui nomen Cleopas dixit ei tu solus peregrinus es in Hierusalem et non cognovisti quae facta sunt in illa his diebus
19 quibus ille dixit quae et dixerunt de Iesu Nazareno qui fuit vir propheta potens in opere et sermone coram Deo et omni populo
20 et quomodo eum tradiderunt summi sacerdotum et principes nostri in damnationem mortis et crucifixerunt eum
21 nos autem sperabamus quia ipse esset redempturus Israhel et nunc super haec omnia tertia dies hodie quod haec facta sunt
22 sed et mulieres quaedam ex nostris terruerunt nos quae ante lucem fuerunt ad monumentum
23 et non invento corpore eius venerunt dicentes se etiam visionem angelorum vidisse qui dicunt eum vivere
24 et abierunt quidam ex nostris ad monumentum et ita invenerunt sicut mulieres dixerunt ipsum vero non viderunt
25 et ipse dixit ad eos o stulti et tardi corde ad credendum in omnibus quae locuti sunt prophetae
26 nonne haec oportuit pati Christum et ita intrare in gloriam suam
27 et incipiens a Mose et omnibus prophetis interpretabatur illis in omnibus scripturis quae de ipso erant
28 et adpropinquaverunt castello quo ibant et ipse se finxit longius ire
29 et coegerunt illum dicentes mane nobiscum quoniam advesperascit et inclinata est iam dies et intravit cum illis
30 et factum est dum recumberet cum illis accepit panem et benedixit ac fregit et porrigebat illis
31 et aperti sunt oculi eorum et cognoverunt eum et ipse evanuit ex oculis eorum
32 et dixerunt ad invicem nonne cor nostrum ardens erat in nobis dum loqueretur in via et aperiret nobis scripturas
33 et surgentes eadem hora regressi sunt in Hierusalem et invenerunt congregatos undecim et eos qui cum ipsis erant
34 dicentes quod surrexit Dominus vere et apparuit Simoni
35 et ipsi narrabant quae gesta erant in via et quomodo cognoverunt eum in fractione panis
36 dum haec autem loquuntur Iesus stetit in medio eorum et dicit eis pax vobis ego sum nolite timere
37 conturbati vero et conterriti existimabant se spiritum videre
38 et dixit eis quid turbati estis et cogitationes ascendunt in corda vestra
39 videte manus meas et pedes quia ipse ego sum palpate et videte quia spiritus carnem et ossa non habet sicut me videtis habere
40 et cum hoc dixisset ostendit eis manus et pedes
41 adhuc autem illis non credentibus et mirantibus prae gaudio dixit habetis hic aliquid quod manducetur
42 at illi obtulerunt ei partem piscis assi et favum mellis
43 et cum manducasset coram eis sumens reliquias dedit eis
44 et dixit ad eos haec sunt verba quae locutus sum ad vos cum adhuc essem vobiscum quoniam necesse est impleri omnia quae scripta sunt in lege Mosi et prophetis et psalmis de me
45 tunc aperuit illis sensum ut intellegerent scripturas
46 et dixit eis quoniam sic scriptum est et sic oportebat Christum pati et resurgere a mortuis die tertia
47 et praedicari in nomine eius paenitentiam et remissionem peccatorum in omnes gentes incipientibus ab Hierosolyma
48 vos autem estis testes horum
49 et ego mitto promissum Patris mei in vos vos autem sedete in civitate quoadusque induamini virtutem ex alto
50 eduxit autem eos foras in Bethaniam et elevatis manibus suis benedixit eis
51 et factum est dum benediceret illis recessit ab eis et ferebatur in caelum
52 et ipsi adorantes regressi sunt in Hierusalem cum gaudio magno
53 et erant semper in templo laudantes et benedicentes Deum amen
Luke 24 King James Version (KJV)
24 Now upon the first day of the week, very early in the morning, they came unto the sepulchre, bringing the spices which they had prepared, and certain others with them.
2 And they found the stone rolled away from the sepulchre.
3 And they entered in, and found not the body of the Lord Jesus.
4 And it came to pass, as they were much perplexed thereabout, behold, two men stood by them in shining garments:
5 And as they were afraid, and bowed down their faces to the earth, they said unto them, Why seek ye the living among the dead?
6 He is not here, but is risen: remember how he spake unto you when he was yet in Galilee,
7 Saying, The Son of man must be delivered into the hands of sinful men, and be crucified, and the third day rise again.
8 And they remembered his words,
9 And returned from the sepulchre, and told all these things unto the eleven, and to all the rest.
10 It was Mary Magdalene and Joanna, and Mary the mother of James, and other women that were with them, which told these things unto the apostles.
11 And their words seemed to them as idle tales, and they believed them not.
12 Then arose Peter, and ran unto the sepulchre; and stooping down, he beheld the linen clothes laid by themselves, and departed, wondering in himself at that which was come to pass.
13 And, behold, two of them went that same day to a village called Emmaus, which was from Jerusalem about threescore furlongs.
14 And they talked together of all these things which had happened.
15 And it came to pass, that, while they communed together and reasoned, Jesus himself drew near, and went with them.
16 But their eyes were holden that they should not know him.
17 And he said unto them, What manner of communications are these that ye have one to another, as ye walk, and are sad?
18 And the one of them, whose name was Cleopas, answering said unto him, Art thou only a stranger in Jerusalem, and hast not known the things which are come to pass there in these days?
19 And he said unto them, What things? And they said unto him, Concerning Jesus of Nazareth, which was a prophet mighty in deed and word before God and all the people:
20 And how the chief priests and our rulers delivered him to be condemned to death, and have crucified him.
21 But we trusted that it had been he which should have redeemed Israel: and beside all this, to day is the third day since these things were done.
22 Yea, and certain women also of our company made us astonished, which were early at the sepulchre;
23 And when they found not his body, they came, saying, that they had also seen a vision of angels, which said that he was alive.
24 And certain of them which were with us went to the sepulchre, and found it even so as the women had said: but him they saw not.
25 Then he said unto them, O fools, and slow of heart to believe all that the prophets have spoken:
26 Ought not Christ to have suffered these things, and to enter into his glory?
27 And beginning at Moses and all the prophets, he expounded unto them in all the scriptures the things concerning himself.
28 And they drew nigh unto the village, whither they went: and he made as though he would have gone further.
29 But they constrained him, saying, Abide with us: for it is toward evening, and the day is far spent. And he went in to tarry with them.
30 And it came to pass, as he sat at meat with them, he took bread, and blessed it, and brake, and gave to them.
31 And their eyes were opened, and they knew him; and he vanished out of their sight.
32 And they said one to another, Did not our heart burn within us, while he talked with us by the way, and while he opened to us the scriptures?
33 And they rose up the same hour, and returned to Jerusalem, and found the eleven gathered together, and them that were with them,
34 Saying, The Lord is risen indeed, and hath appeared to Simon.
35 And they told what things were done in the way, and how he was known of them in breaking of bread.
36 And as they thus spake, Jesus himself stood in the midst of them, and saith unto them, Peace be unto you.
37 But they were terrified and affrighted, and supposed that they had seen a spirit.
38 And he said unto them, Why are ye troubled? and why do thoughts arise in your hearts?
39 Behold my hands and my feet, that it is I myself: handle me, and see; for a spirit hath not flesh and bones, as ye see me have.
40 And when he had thus spoken, he shewed them his hands and his feet.
41 And while they yet believed not for joy, and wondered, he said unto them, Have ye here any meat?
42 And they gave him a piece of a broiled fish, and of an honeycomb.
43 And he took it, and did eat before them.
44 And he said unto them, These are the words which I spake unto you, while I was yet with you, that all things must be fulfilled, which were written in the law of Moses, and in the prophets, and in the psalms, concerning me.
45 Then opened he their understanding, that they might understand the scriptures,
46 And said unto them, Thus it is written, and thus it behooved Christ to suffer, and to rise from the dead the third day:
47 And that repentance and remission of sins should be preached in his name among all nations, beginning at Jerusalem.
48 And ye are witnesses of these things.
49 And, behold, I send the promise of my Father upon you: but tarry ye in the city of Jerusalem, until ye be endued with power from on high.
50 And he led them out as far as to Bethany, and he lifted up his hands, and blessed them.
51 And it came to pass, while he blessed them, he was parted from them, and carried up into heaven.
52 And they worshipped him, and returned to Jerusalem with great joy:
53 And were continually in the temple, praising and blessing God. Amen.
Auderville-Laye dans la Hague : état du canon allemand N° 919177 sur rail de 20,3 cm après un pilonnage intense.
Batterie montée sur rail tournant à 360° mis en place sur plate-forme (cuve) constituée de deux pièces de 20,3 cm avec une portée maximum de 38 km pouvant tirer dans toutes les directions.
3. Batterie/HKAR 1262 codée StP 356.
La batterie est bombardée le 28 juin par des P-47 et des B-26.
Auderville est libérée le 1 juillet 1944 à 04H00 par le 3rd/47th Inf. avec le renfort du 39th Inf. (9th US ID).
Pour en savoir plus:
batteries.du.cotentin.perso.sfr.fr/auderville.htm
et deux autres vues ici :
www.flickr.com/search/?w=58897785%40N00&q=p011723&...
Avec des civils:
www.flickr.com/photos/mlq/19600956754/in/dateposted-friend/
Voir ici un film du 6 juillet:
Rare montre ayant appartenu à l’Impératrice Marie-Louise, ou de présent Montre à clé à mouvement à coq. Boîtier en or, cadran émaillé blanc à chiffres arabes. Avers à fond émaillé vert, orné du chiffre « M.L. » entrelacé de Marie-Louise surmonté de la couronne impériale, sertis de perles. Revers à fond émaillé vert, incrusté d’un semis de feuilles trilobées en or. Avers et revers bordés d’une frise de perles. Boîtier frappé « 1 » et « 2 » et poussoir frappé « 4299 ». Poinçon tête de coq (1809-1819). Dans son écrin fermant à deux crochets en laiton, recouvert de maroquin rouge, frappé des « Grandes armes de l’Impératrice » et bordé d’une frise de palmettes et trèfles alternés. Gainé à l’intérieur de soie ivoire, avec emplacement pour la montre. Diamètre : 33 mm - Poids brut : 32 g (Manque la clé et deux perles sur le chiffre , poussoir cassé). B.E. Epoque Premier Empire. Vers 1813. Travail attribué à Nitot. Historique : On retrouve des commandes de petites montres de col qui pourraient être les nôtres : « Vingt-six petites montres de col divers, en or émaillé, avec entourages, chiffres, emblèmes superbes et accompagnées de leurs chaînes et clefs » (4/09/1811). Les montres de ce type étaient facturées entre 250 francs et 300 francs. On connaît plusieurs montres d’un modèle proche : - L’une est conservée au château de Fontainebleau, dans un écrin identique au nôtre, mais est orné du chiffre « N » de l’Empereur. Elle a été offerte en 1813 par l’Impératrice à Mademoiselle SOUFFLOT, fille d’une femme de chambre du Roi de Rome. A la chute de l’Empire en 1814, Marie-Louise emporta cette montre et l’offrit à Fanny Soufflot, qui fut la compagne de jeu du Roi de Rome à Vienne jusqu’en octobre 1815. L’écrin porte le numéro 31. - L’autre passée en 2009, très proche mais ornée du chiffre en lettres « bâtons ». Elle est numérotée 47 et a été offerte à la célèbre Madame Minette, lingère du Roi de Rome. - Une vendue en 2014 par Bonham’s, identique à la précédente, sauf que les émau
À l'époque romaine, Arelate est un port de mer et aussi un port fluvial. Découvert en 2004 par 3 à 9m de fond, rive droite à une soixantaine de mètres en amont de la voie rapide, le chaland dit Arles-Rhône 3 (photos n°01_01 à 01_12) mesure 31m de long pour une largeur de 3m et un franc-bord de 1m. L'étanchéité en était assurée par des tissus enduits de poix (résine de pin, nombreux pollens retrouvés). Le chaland transportait une cargaison de pierres à bâtir provenant de Fontvieille (photo 01_03). La navigation vers l'amont se faisait par halage (mât de halage) et vers l'aval poussé par le courant. Le mobilier de bord pour 2 à 3 personnes a été retrouvé en place, à l'arrière du bateau (ustensiles de cuisine et outils, lourd dolium servant de brasero photo 01_08). L'épave a été recouverte par un dépotoir de céramique sigillée neuve brisée (photo 01_19), d'amphores usagées, de lampes à huile (photo n°01_20), de cruches en bronze (photos n°01_22 à 01_24), d'objets divers (vase cultuel au chien photos n°1_17 et 1_18) et de 28 pièces de monnaie. Le bois de construction du bateau a été coupé en l'an 47 et en l'an 49 (dendrologie), les monnaies ont été frappées principalement de Néron à Hadrien (de l'an 67 à l'an 121), la céramique sigillée date des années 80 à 110 (sigillée de la Graufesenque, voir www.flickr.com/photos/cvalette/sets/72157631794262517/ ) et des années 80-120 (sigillée hispanique). La barge a probablement coulé lors d'une forte crue vers l'an 100 (couche argileuse recouvrant tout l'intérieur, qui a été protégée par le dépotoir la recouvrant).
L'eau ayant remplacé la cellulose, un séchage détruirait toute tenue mécanique. Découpée sous l'eau puis sortie par tronçons, la barge est imprégnée de résine de polyéthylène glycol à ART-Nucléart (CEA Grenoble), séchée par lyophilisation, puis entièrement démontée, complètement restaurée (les clous sont enlevés pour éviter une réaction chimique) et présentée au Musée départemental Arles antique depuis 2013.
Les amphores servent au transport de vin, huile et salaisons, ou de sauces de poisson. Photo n°01_15, de gauche à droite : amphore n°2 Dressel 20 (Espagne), n°5 n°6 et n°7 Ostia (Afrique), n°8 et n°9 Beltran (Espagne). Photo 01_16, de gauche à droite : amphore n°2 Dressel 7/11 (Espagne), n°3 Dressel 2/4 (Italie). Photo n°01_06, de gauche à droite : amphore n°2 et n°6 gauloise (Gaule).
Le théâtre romain d'Arles (photos 02_) est achevé vers l'an -12, l'Amphithéâtre (photos 03_) est construit vers l'an 80-90. Les Thermes de Constantin (photos 04_01 à 04_09) sont bâtis vers l'an 300. Les Cryptoportiques (photos 04_10 à 04_15 sont des contreforts de nivellement pour l'installation du Forum. La nécropole des Alyscamps (photos 05_) comprend une série de sarcophages (époque romaine, puis débuts de la chrétienté) ainsi qu'une église du XIe siècle. Les plus beaux sarcophages sont exposés au Musée départemental Arles antique (photos n°06_01 à 06_17). Les instruments du tailleur de pierre (photo n°06_06) sont l'équerre, le compas, l'herminette, le niveau à fil à plomb et la masse. On remarquera le célèbre sarcophage (photos n°06_15 et 06_16) montrant Phèdre à gauche venant de déclarer sa flamme (amour sur ses genoux), Hippolyte nu au centre entouré de deux compagnons et Thésée courroucé contemplant la nudité de son fils, qu'il pense coupable. On remarquera également le sarcophage de remise de la loi à Saint-Pierre (photo n°06_17). Le musée présente aussi l'autel d'Apollon (avec sa lyre et avec le trépied de l'oracle delphique, photo n°06_18) ainsi que la célèbre tête colossale de l'empereur Auguste repêchée au large de Fos-sur-mer (photo n°06_21). Un espace est réservé aux mosaïques des riches villas romaines (photos 06_26 à 06_31) : Annus-Aiôn tenant la roue du zodiaque (au centre) et cortège de Dionysos (à droite), l'enlèvement d'Europe (photo n°06_29).
À l'époque romaine, à l'entrée sud de Saint-Rémy-de-Provence se développe la cité de Glanum. Son entrée est marquée par un Arc municipal (photos n°07_13 à 07_20), orné de bas-reliefs : des captifs gaulois, hommes et femmes, aux pieds de trophées, laissent apparaître leur abattement. Trois frères font construire un grand Mausolée (18m, photos n°07_01 à 07_12) en hommage à leur père et à leur grand-père (statues dans la rotonde). Les quatre faces du socle sont ornées de bas-reliefs représentant des scènes de batailles et de chasse.
À Arles, vers 1180, un portail sculpté vient embellir l'église Saint-Trophime (photos n°08_01 à 08_06). Le cloître est le plus célèbre de Provence (photos 08_07 à 08_16). À côté du clocher on aperçoit la Tour de l'horloge (Mairie, XVIe siècle, photos n°08_17 et 08_18), inspirée du Mausolée du Glanum.
À Arles, le Pont romain permettait de traverser le Rhône. Le très long tablier reposait sur des barques amarrées côte à côte. L'entrée en était marquée par deux lions (photo n°08_20), tant sur la rive gauche que sur la rive droite (photo n°08_21). La vieille ville est riche en maisons anciennes. La Fontaine Amédée Pichot est construite autour d'une peinture de Paul Balze représentant une allégorie de la Poésie d'après Raphaël. Le Pont de Van Gogh (photos n°09_06 et 09_07) a été déplacé. En allant aux Baux-de-Provence, on passe près du Moulin de Daudet (photo n°09_08 et 09_09) et de l'Aqueduc romain qui alimentait Arles en eau des Alpilles (photo n°09_10).
Le village des Baux-de-Provence (photos n°10_01 à 10_12) s'est bâti en contrebas du château, côté Alpilles (photo n°10_04 et 10_05). Côté Crau, le château se détache seul sur la ligne de crête (photo n°10_06 et 10_07).
Sainte-Mère-Eglise, le jour le plus long du 505th.
Bien qu’une heure du matin soit passée en ce 6 juin 1944, les habitants du village de Sainte-Mère-Eglise se pressent sur la place de l’église. Malgré le couvre-feu et alertés par le tocsin, ils ont découvert la maison en feu de Julia Pommier et s’affairent le long d’une chaîne humaine afin de circonscrire l’incendie. Encadrés par les soldats allemands du Grenadier-Régiment 1058, 91. Infanterie-Division, les normands perçoivent un bruit au loin. Depuis 23h, ce vrombissement se fait entendre, mais là, le bruit s’amplifie.
Puis dans la nuit, les civils sont médusés : des avions passent en formation. Une première vague, puis une deuxième venant de l’Ouest survole la péninsule du Cotentin. Les habitants, comme l’occupant allemand, sentaient que quelque chose se préparait, que les alliés allaient bientôt tenter de percer ce Mur de l’Atlantique. Mais ils ignoraient où et quand ?
Il est 1h15 (heure française) et la troisième vague se présente au-dessus de Sainte-Mère-Eglise. Soudain, les C-47 crachent leurs volées de parachutistes, pris pour cibles par les rafales allemandes. Les hommes de la 82nd US Airborne Division s’élancent vers le sol de France, au Nord-Ouest du futur secteur Utah Beach. Le Jour J, les régiments de la division aéroportée ont 3 missions principales :
•Le 505th Parachute Infantry Régiment doit s’emparer de Sainte-Mère-Eglise, codé Brooklyn pour les alliés, et de son réseau de communications stratégiques sur la RN13. Le 505th doit également capturer et tenir deux ponts sur le Merderet, à La Fière et Chef-du-Pont. Puis les paras devront signaler et sécuriser la Landing Zone W pour les planeurs.
•Le 507th PIR doit cloisonner le secteur à l’Ouest du Merderet et soutenir le 505th pour la défense des ponts.
•Le 508th PIR doit détruire les ponts de Beuzeville et former la réserve de la division.
Cependant les tirs de la Flak ennemie et le stress des pilotes de C-47 rendent les largages des parachutistes difficiles. Devant être droppés plus au Sud, vers Sainte-Marie-du-Mont, des membres de la 101st US Airborne Division se retrouvent largués avec leurs camarades de la 82nd Airborne.
Il est 1h15, et ce sont d'abord les boys des 502nd et 506th PIR, 101st US Airborne, qui se balancent au-dessus du bourg de Sainte-Mère-Eglise. Le maire Alexandre Renaud enjoint ses administrés à se rendre aux abris. La F Compagny du 505th arrive ensuite sur le guêpier de la place du village. Les allemands ouvrent le feu sur les corolles flottant au vent. Alfred Van Holsbeck se dirige vers les flammes de la maison Pommier. Il hurle, puis péri dans le brasier. Destinée cruelle, des hommes meurent avant d'avoir touché le sol. Six parachutistes pendent aux arbres, tués dans leurs harnais.
L’institutrice va aux toilettes quand une ombre imposante apparait. Robert Murphy vient de toucher terre à vingt mètres d’elle. Les arbres de la place de l’église reçoivent la visite du para Blanchard, qui pour se dégager et échapper à la tuerie, sectionne ses sangles et un de ses deux pouces sans s’en apercevoir. Cliff Maughan atterrit dans le jardin de Mr Monnier, le vétérinaire, et est mis en joue par Werner, un officier allemand. Mais ce dernier, comprenant l’importance du largage américain, se rend à son tour au soldat Maughan.
Au coin Nord-Ouest de l’église, John M. Steele reste accroché par son parachute à l’édifice. Quant à Kenneth Russel, sa toile se prend au toit du transept Nord. En essayant de prendre son poignard, Steele le fait maladroitement tomber à proximité d’un allemand. Le feldgrau lève la tête et ouvre le feu sur le para, le blessant au pied. Steele se résout alors à faire le mort pendant deux à trois heures, malmené par le bruyant tumulte des cloches. Positionné dans le clocher, Rudolf May agrippe le parachute de Steele et hisse l’américain hors du vide (fait prisonnier, Steele parviendra à s’échapper deux ou trois jours plus tard. Il souffrira plusieurs semaines de surdité, mais réalisera son quatrième saut de combat lors de l’opération Market Garden en Hollande en septembre 1944).
Aux alentours, des éléments du 505th PIR ont atterri et se sont regroupés pour donner l’assaut. Dans le même temps les allemands sont perplexes face aux évènements. Ils quittent le bourg et partent en direction du Sud vers le château de Fauville.
Le 3/505th avance prudemment dans les rues de la commune, bientôt rejoint par le Lieutenant-Colonel Krause et 158 hommes. Vers 5h, Sainte-Mère-Eglise est aux mains des américains, et pour quelques minutes à 6h30, le drapeau étoilé flotte sur l’hôtel de ville. Vers 9h, 360 paras du 3/505th tiennent le village, retranchés derrière 7 barrages routiers.
Néanmoins, les paras du Général Ridgway doivent empêcher les contre-attaques dans le secteur. Le 2/505th se met en position défensive au Nord, à Neuville-au-Plain. Leur commandant, le Lieutenant-Colonel Vandervoort se déplace dans une remorque à munition, la cheville gauche brisée lors de son atterrissage. Son supérieur, le Colonel Ekman, n’arrivait pas à joindre le 3rd battalion. Inquiet, il a donc ordonné à Vandervoort de rejoindre le groupe de Krause.
Les américains doivent encaisser les nombreux assauts des allemands, déterminés à reprendre possession du village et de son nœud routier. Dès 9h30, les combats sont acharnés et les Sainte-Mère-Eglisais paient un lourd tribut pour leur libération. Blessé trois fois dans la journée, Le Lieutenant-Colonel Krause laisse la place à Vandervoort et au Major Hagan. Au crépuscule du D-Day, Sainte-Mère-Eglise est un bastion isolé. Les parachutistes accusent de lourdes pertes et le moral est bas. Le 7 juin, même sans nouvelles du VIIth US Corps débarqué la veille sur Utah Beach, ils doivent tenir leur avantage. Car à 9h, l’artillerie allemande fracasse l’entrée Nord du village. Des blindés s’approchent sur la RN13, mais les paras neutralisent la menace. Enfin, vers 15h, le contact est établi avec des GI’s du 8th Infantry Régiment, 4th US Infantry Division. Après l’emploi d’autres tirs d’artillerie, les allemands relâchent peu à peu leur pression dans la soirée. Après 40 heures de combats, les habitants peuvent souffler et savourer la fin de l’Occupation.
Pour les hommes de la 82nd US Airborne Division, la Bataille de Normandie commence, Sainte-Mère-Eglise n’étant que la première étape d’une campagne qui durera 35 jours.
L'ultime tir du Sergent Ray
Le Jour J, le Sergent John P. Ray (photo ci-contre) est membre de la Fox Compagny du 505th PIR. Il glisse avec son parachute le long du toit de l’église de Sainte-Mère-Eglise puis chute lourdement. Un autre para de sa compagnie, John Steele, voit sa toile s’accrocher au clocher. Il n'est pas seul, car Kenneth Russel est également en mauvaise posture, lui-aussi resté suspendu un peu plus bas contre le transept de l'église. Un allemand assiste à ces péripéties. Cependant ce dernier remarque aussi au sol le Sgt Ray et fait d’abord feu sur lui, le touchant mortellement à l'estomac. Puis l’allemand vise John Steele et Kenneth Russel. Soudain, le Sgt Ray se redresse et abat son agresseur dans un ultime effort. Il sauve ainsi la vie de ses camarades mais succombe ensuite. Sa tombe se trouve au cimetière militaire américain de Colleville-sur-mer, plot E, rangée 26, tombe 36.
Devant l’église est aujourd'hui placé un monument qui rappelle la libération de la commune par les paras américains. A l’intérieur du bâtiment religieux deux vitraux rendent hommage aux hommes de la 82nd US Airborne Division, et un mannequin placé sur le clocher envoi un clin d’oeil à l’odyssée de John Steele (décédé le 16 mai 1969). Des impacts sont encore visibles sur la façade, car les troupes aéroportées ont dû tirer sur le clocher pour déloger des vigies allemandes.
Rendez-vous à l'Airborne Muséum, à droite de la place de l’église. Trois bâtiments, dont la première pierre fut posée par le Général Gavin en 1962, vous propose de revivre et comprendre les préparatifs et l’action des 82nd et 101st US Airborne Divisions. L’un abrite un planeur Waco, le seul d’Europe. On y voit notamment une réplique d’un rupert, ces mannequins largués lors de l'opération Titanic pour leurrer l’ennemi allemand. L’autre abrite un C-47, et des bornes présentent une riche documentation sur la libération du village. Deux films racontent les évènements de l’opération Overlord.
Une extension a été inaugurée en mai 2014 et permet aux visiteurs de s'immerger dans l'épopée des paras américains aux premières heures de la Libération de la France. Devant l’accueil (ou se trouvait la fameuse maison en flammes), un Char américain Sherman et un canon sont exposés.
A l’intérieur du village une dizaine de panneaux jalonnent les rues et racontent les évènements passés. La commune regroupe également plusieurs magasins de militaria, qui font le bonheur des amateurs de tous horizons.
Sainte-Mère-Eglise abrita le premier cimetière américain de la Libération et regroupait 13 000 dépouilles (photos ci-dessous). En 1948, les corps furent rapatriés soit aux Etats-Unis, ou déposés aux cimetières de Saint-James et Colleville-sur-mer. Une stèle commémorative près du complexe sportif marque depuis l’emplacement ou il se trouvait auparavant (voir l'article Les cimetières provisoires américains de Sainte-Mère-Eglise).
En 2003 Caleta Torrel est relié au reste du Chili par voie routière grâce à l'extension de la Carretera Austral N7. Tortel, située entre le 47° et le 48° parallèle, est composée d'un peu plus de 500 habitants .
Sainte-Mère-Eglise, le jour le plus long du 505th.
Bien qu’une heure du matin soit passée en ce 6 juin 1944, les habitants du village de Sainte-Mère-Eglise se pressent sur la place de l’église. Malgré le couvre-feu et alertés par le tocsin, ils ont découvert la maison en feu de Julia Pommier et s’affairent le long d’une chaîne humaine afin de circonscrire l’incendie. Encadrés par les soldats allemands du Grenadier-Régiment 1058, 91. Infanterie-Division, les normands perçoivent un bruit au loin. Depuis 23h, ce vrombissement se fait entendre, mais là, le bruit s’amplifie.
Puis dans la nuit, les civils sont médusés : des avions passent en formation. Une première vague, puis une deuxième venant de l’Ouest survole la péninsule du Cotentin. Les habitants, comme l’occupant allemand, sentaient que quelque chose se préparait, que les alliés allaient bientôt tenter de percer ce Mur de l’Atlantique. Mais ils ignoraient où et quand ?
Il est 1h15 (heure française) et la troisième vague se présente au-dessus de Sainte-Mère-Eglise. Soudain, les C-47 crachent leurs volées de parachutistes, pris pour cibles par les rafales allemandes. Les hommes de la 82nd US Airborne Division s’élancent vers le sol de France, au Nord-Ouest du futur secteur Utah Beach. Le Jour J, les régiments de la division aéroportée ont 3 missions principales :
•Le 505th Parachute Infantry Régiment doit s’emparer de Sainte-Mère-Eglise, codé Brooklyn pour les alliés, et de son réseau de communications stratégiques sur la RN13. Le 505th doit également capturer et tenir deux ponts sur le Merderet, à La Fière et Chef-du-Pont. Puis les paras devront signaler et sécuriser la Landing Zone W pour les planeurs.
•Le 507th PIR doit cloisonner le secteur à l’Ouest du Merderet et soutenir le 505th pour la défense des ponts.
•Le 508th PIR doit détruire les ponts de Beuzeville et former la réserve de la division.
Cependant les tirs de la Flak ennemie et le stress des pilotes de C-47 rendent les largages des parachutistes difficiles. Devant être droppés plus au Sud, vers Sainte-Marie-du-Mont, des membres de la 101st US Airborne Division se retrouvent largués avec leurs camarades de la 82nd Airborne.
Il est 1h15, et ce sont d'abord les boys des 502nd et 506th PIR, 101st US Airborne, qui se balancent au-dessus du bourg de Sainte-Mère-Eglise. Le maire Alexandre Renaud enjoint ses administrés à se rendre aux abris. La F Compagny du 505th arrive ensuite sur le guêpier de la place du village. Les allemands ouvrent le feu sur les corolles flottant au vent. Alfred Van Holsbeck se dirige vers les flammes de la maison Pommier. Il hurle, puis péri dans le brasier. Destinée cruelle, des hommes meurent avant d'avoir touché le sol. Six parachutistes pendent aux arbres, tués dans leurs harnais.
L’institutrice va aux toilettes quand une ombre imposante apparait. Robert Murphy vient de toucher terre à vingt mètres d’elle. Les arbres de la place de l’église reçoivent la visite du para Blanchard, qui pour se dégager et échapper à la tuerie, sectionne ses sangles et un de ses deux pouces sans s’en apercevoir. Cliff Maughan atterrit dans le jardin de Mr Monnier, le vétérinaire, et est mis en joue par Werner, un officier allemand. Mais ce dernier, comprenant l’importance du largage américain, se rend à son tour au soldat Maughan.
Au coin Nord-Ouest de l’église, John M. Steele reste accroché par son parachute à l’édifice. Quant à Kenneth Russel, sa toile se prend au toit du transept Nord. En essayant de prendre son poignard, Steele le fait maladroitement tomber à proximité d’un allemand. Le feldgrau lève la tête et ouvre le feu sur le para, le blessant au pied. Steele se résout alors à faire le mort pendant deux à trois heures, malmené par le bruyant tumulte des cloches. Positionné dans le clocher, Rudolf May agrippe le parachute de Steele et hisse l’américain hors du vide (fait prisonnier, Steele parviendra à s’échapper deux ou trois jours plus tard. Il souffrira plusieurs semaines de surdité, mais réalisera son quatrième saut de combat lors de l’opération Market Garden en Hollande en septembre 1944).
Aux alentours, des éléments du 505th PIR ont atterri et se sont regroupés pour donner l’assaut. Dans le même temps les allemands sont perplexes face aux évènements. Ils quittent le bourg et partent en direction du Sud vers le château de Fauville.
Le 3/505th avance prudemment dans les rues de la commune, bientôt rejoint par le Lieutenant-Colonel Krause et 158 hommes. Vers 5h, Sainte-Mère-Eglise est aux mains des américains, et pour quelques minutes à 6h30, le drapeau étoilé flotte sur l’hôtel de ville. Vers 9h, 360 paras du 3/505th tiennent le village, retranchés derrière 7 barrages routiers.
Néanmoins, les paras du Général Ridgway doivent empêcher les contre-attaques dans le secteur. Le 2/505th se met en position défensive au Nord, à Neuville-au-Plain. Leur commandant, le Lieutenant-Colonel Vandervoort se déplace dans une remorque à munition, la cheville gauche brisée lors de son atterrissage. Son supérieur, le Colonel Ekman, n’arrivait pas à joindre le 3rd battalion. Inquiet, il a donc ordonné à Vandervoort de rejoindre le groupe de Krause.
Les américains doivent encaisser les nombreux assauts des allemands, déterminés à reprendre possession du village et de son nœud routier. Dès 9h30, les combats sont acharnés et les Sainte-Mère-Eglisais paient un lourd tribut pour leur libération. Blessé trois fois dans la journée, Le Lieutenant-Colonel Krause laisse la place à Vandervoort et au Major Hagan. Au crépuscule du D-Day, Sainte-Mère-Eglise est un bastion isolé. Les parachutistes accusent de lourdes pertes et le moral est bas. Le 7 juin, même sans nouvelles du VIIth US Corps débarqué la veille sur Utah Beach, ils doivent tenir leur avantage. Car à 9h, l’artillerie allemande fracasse l’entrée Nord du village. Des blindés s’approchent sur la RN13, mais les paras neutralisent la menace. Enfin, vers 15h, le contact est établi avec des GI’s du 8th Infantry Régiment, 4th US Infantry Division. Après l’emploi d’autres tirs d’artillerie, les allemands relâchent peu à peu leur pression dans la soirée. Après 40 heures de combats, les habitants peuvent souffler et savourer la fin de l’Occupation.
Pour les hommes de la 82nd US Airborne Division, la Bataille de Normandie commence, Sainte-Mère-Eglise n’étant que la première étape d’une campagne qui durera 35 jours.
L'ultime tir du Sergent Ray
Le Jour J, le Sergent John P. Ray (photo ci-contre) est membre de la Fox Compagny du 505th PIR. Il glisse avec son parachute le long du toit de l’église de Sainte-Mère-Eglise puis chute lourdement. Un autre para de sa compagnie, John Steele, voit sa toile s’accrocher au clocher. Il n'est pas seul, car Kenneth Russel est également en mauvaise posture, lui-aussi resté suspendu un peu plus bas contre le transept de l'église. Un allemand assiste à ces péripéties. Cependant ce dernier remarque aussi au sol le Sgt Ray et fait d’abord feu sur lui, le touchant mortellement à l'estomac. Puis l’allemand vise John Steele et Kenneth Russel. Soudain, le Sgt Ray se redresse et abat son agresseur dans un ultime effort. Il sauve ainsi la vie de ses camarades mais succombe ensuite. Sa tombe se trouve au cimetière militaire américain de Colleville-sur-mer, plot E, rangée 26, tombe 36.
Devant l’église est aujourd'hui placé un monument qui rappelle la libération de la commune par les paras américains. A l’intérieur du bâtiment religieux deux vitraux rendent hommage aux hommes de la 82nd US Airborne Division, et un mannequin placé sur le clocher envoi un clin d’oeil à l’odyssée de John Steele (décédé le 16 mai 1969). Des impacts sont encore visibles sur la façade, car les troupes aéroportées ont dû tirer sur le clocher pour déloger des vigies allemandes.
Rendez-vous à l'Airborne Muséum, à droite de la place de l’église. Trois bâtiments, dont la première pierre fut posée par le Général Gavin en 1962, vous propose de revivre et comprendre les préparatifs et l’action des 82nd et 101st US Airborne Divisions. L’un abrite un planeur Waco, le seul d’Europe. On y voit notamment une réplique d’un rupert, ces mannequins largués lors de l'opération Titanic pour leurrer l’ennemi allemand. L’autre abrite un C-47, et des bornes présentent une riche documentation sur la libération du village. Deux films racontent les évènements de l’opération Overlord.
Une extension a été inaugurée en mai 2014 et permet aux visiteurs de s'immerger dans l'épopée des paras américains aux premières heures de la Libération de la France. Devant l’accueil (ou se trouvait la fameuse maison en flammes), un Char américain Sherman et un canon sont exposés.
A l’intérieur du village une dizaine de panneaux jalonnent les rues et racontent les évènements passés. La commune regroupe également plusieurs magasins de militaria, qui font le bonheur des amateurs de tous horizons.
Sainte-Mère-Eglise abrita le premier cimetière américain de la Libération et regroupait 13 000 dépouilles (photos ci-dessous). En 1948, les corps furent rapatriés soit aux Etats-Unis, ou déposés aux cimetières de Saint-James et Colleville-sur-mer. Une stèle commémorative près du complexe sportif marque depuis l’emplacement ou il se trouvait auparavant (voir l'article Les cimetières provisoires américains de Sainte-Mère-Eglise).
Photo prise lors de mon voyage en Guyane. Nous avons passé 2 jours dans le seul carbet installé dans la canopée. J'ai pris ce Toucan tout en haut de la canopée à 36m de hauteur. Un souvenir inoubliable.
Ce sont des oiseaux grimpeurs de taille moyenne, caractérisés par un bec surdimensionné et vivement coloré. Cet appendice à la fois long et haut, très léger et vascularisé, leur permet de réguler leur température:
Les toucans régulent leur température grâce à leur bec. Glenn Tattersall, de la Brock University (Canada), a trouvé un rôle à cet appendice qui représente près de la moitié de la surface corporelle de ces oiseaux. En les filmant en infrarouge, dès que la température dépasse 16 °C, le bec du toucan s'échauffe jusqu'à une dizaine de degrés supplémentaire. Dans cet organe richement vascularisé, c'est le sang qui joue le rôle de liquide de refroidissement. Les vaisseaux, contractés pour éviter la déperdition de chaleur lorsqu'il fait froid, sont dilatés et irradient de la chaleur vers l'extérieur quand la température ambiante augmente. Le phénomène est similaire à celui qui se produit dans les oreilles de l'éléphant, à la différence que la « climatisation » du toucan est quatre fois plus efficace que celle du pachyderme.
Pendant la période des amours, le mâle toucan attire les femelles en faisant une parade très bruyante. À la naissance les oisillons sont aveugles et n'ont pas de plumage. La ponte comprend en général 2 à 4 œufs que les deux adultes couvent à tour de rôle. Ils sont nourris de fruits et d'insectes. Le plumage apparait au bout d'un mois. Le départ du nid s'effectue entre 47 et 49 jours.
Le bec des toucans leur sert surtout à atteindre les fruits situés aux extrémités fragiles et fines des branches, qui ne supporteraient pas leur poids.
Les toucans ne sont pas que frugivores. Ils s'alimentent aussi d'œufs, d'oisillons et de lézards. La couleur vive du bec des toucans, ajoutée à la proéminence de celui-ci, dissuade les parents des nichées convoitées d'attaquer. Il se pourrait aussi que le bec de cet oiseau ait une fonction sociale chez ces animaux qui vivent parfois en groupe.
Cette énorme et volumineuse structure est en fait très légère. Il arrive même qu'elle se casse. Si elle n'est pas lourde, elle crée en revanche des contraintes aérodynamiques importantes lorsque l'oiseau vole. Le vol des toucans est caractéristique, sinusoïdal, fait de phases ascendantes et descendantes.
Mes photos sont classées ici (taper "photos/cvalette/collections") : www.flickr.com/photos/cvalette/collections/
Voir aussi
• Vésuve 2 : Pompéi
www.flickr.com/photos/cvalette/albums/72157668310395956
• Vésuve 3 : Villa de Poppée
www.flickr.com/photos/cvalette/albums/72157666938094124
• Paestum : temples grecs, les Lucaniens
www.flickr.com/photos/cvalette/albums/72157669493656270
• Mes albums d’archéologie
www.flickr.com/photos/cvalette/collections/72157631893941...
Vésuve 1 : Herculanum
En l’an 79, la petite cité romaine d’Herculanum, située au pied du Vésuve, disparaît sous 12 à 20 mètres de lave. Actuellement mieux préservée que Pompéi, qui émergeait encore des 7 à 8 mètres de pierres ponces et de cendres la recouvrant, Herculanum n’est que très partiellement dégagée (plans photos 0_01 et 0_02), une grande partie étant située sous la ville moderne.
Photos 1_
La rampe d’accès offre une vue plongeante à l’est et au sud (photos 1_01 à 1_05). De la Palestre (terrain de gymnastique), qui a été fouillée en sous-sol sous cette rampe (accès fermé au public), seul le portique qui la borde à l’ouest est dégagé (photos 1_21 et 1_22). Au nord, le Forum reste inconnu hormis l’accès depuis le Decumanus maximus (photos 1_17 et 1_18).
Photos 2_
Le Sacellum des Augustales (culte impérial) occupe le coin nord-ouest de la partie visitable des fouilles (photos 2_01 à 2_14). La dédicace nous apprend que « A. Auguste, A. Proculius et A. Iulianus, fils de A. Lucius, de la tribu Menenia, firent ce lieu sacré de leurs finances ». Les peintures figurent Hercule dans l’Olympe en compagnie de Minerve et de Junon (photo 2_13), ainsi que l’affrontement entre Hercule et Achéloos (dieu du fleuve) pour la main de Déjanire (photo 2_14). Au sud du même îlot (Insula VI) on trouve les Thermes urbains (photos 2_17 à 2_34), côté homme (avec Palestre) accessible depuis le Cardo III, côté femmes (Apodyterium vestiaire, Tepidarium bain froids, Caldarium bains chauds) depuis le Cardo IV. La goutière (photo 2_29) recueille la condensation de vapeur canalisée par les cannelures de la voute (photos 2_27 et 2_28). Les conduits amenant l’air chaud au caldarium sont visibles (photos 2_31 à 2_34).
Photos 3_
Alors que les maisons sont fermées par une porte à deux vantaux rotatifs, les boutiques se repèrent par la rainure sur le seuil, trace du système des panneaux à glissières situés devant le comptoir, panneaux complétés par un vantail rotatif assurant l’entrée (photos techniques 6_14 à 6_19). Une grande Pistrinum (boulangerie), sur le Cardo V (côté est), comporte deux meules et un four, la boutique de vente jouxte ce local (photos 3_03 à 3_10). En face, à l’angle avec le Decumanus Inferior (Insula IV), se situe le Grand thermopolium (taverne), avec ses grandes dolia (jarres insérées dans le comptoir ou semi-enterrées, en terre cuite, « un dolium, des dolia ») et ses entrées sur les deux rues (photos 3_12 et 3_14 à 3_17). Comme à Pompéi, on remarque un nombre important de tavernes à Herculanum en même temps que l’on note l’exiguïté des cuisines même dans les grandes demeures, ce qui suggère que les habitants mangeaient probablement souvent dans un thermopolium. Les prix des différents vins sont encore affichés à l’entrée du thermopolium sur le Decumanus Maximus (photo 3_28), en même temps qu’une publicité pour un spectacle (NOLA). D’autres boutiques, nombreuses, se repèrent à leurs comptoirs toujours équipés de dolias.
Photos 4_
Beaucoup de maisons sont fermées, y compris parmi les plus connues. Les photos montrent la Maison au Salon Noir (photos 4_01 à 4_19) avec son lararium (autel des dieux Lares, dieux du foyer), la Maison de Neptune et d’Amphitrite (photos 4_20 à 4_37) avec sa nymphée (fontaine décorative) dans un triclinum d’été (salle à manger, dans une petite cour, décorée par la mosaïque des noces de Neptune avec Amphitrite), les chambres de l’étage sont visibles de la rue, mais la boutique attenante est totalement invisible. On voit aussi la Maison du Grand Portail (photos 4_39 à 4_46), ses chapiteaux aux victoires ailées, son triclinium aux peintures dionisiaques, son vestibule noir avec papillon et oiseau qui picore des cerises, la Maison de l’Étoffe et son salon peint (photos 4_47 et 4_48), la Maison à la colonnade toscane avec son péristyle et son triclinium (photos 4_50 à 4_54), la Maison de la Belle Cour (depuis la rue seulement, photo 4_55).
Photos 5_
La Maison du Relief de Télèphe est ouverte partiellement (photos 5_02 à 5_14). L’atrium à colonnes est complété d’un entrecolonnement d’oscillas de marbre, pendus (masques de théâtre et figures de satyres). Le bas-relief de Télèphe (fils d’Hercule) y est exposé, le reste de la maison est fermé. Dans la Maison à la Cloison de Bois (photos 5_15 à 5_24), chose exceptionnelle, la cloison à trois battants séparant habituellement le tablinium (salon de réception) de l’atrium est conservée (brûlée) pour deux battants, l’une des chambres ouvrant sur l’atrium a encore son lit (brûlé), le reste de la maison est fermé. La Maison du Squelette (photos 5_25 à 5_38) permet de voir le sacellum (autel), la nymphée du triclinium ainsi qu’une grande pièce avec abside.
Photos 6_
De grandes maisons se sont installées en bord de mer, souvent avec une partie en terrasses offrant la vue sur la mer. Beaucoup sont fermées et on ne peut pas descendre sur les terrasses. On ne voit que peu de chose de la Maison de l’Auberge (photos 6_03 à 6_05), en grande partie interdite aux visites, mais le grand verger avec péristyle a été replanté à partir des traces d’arbres fruitiers, et on peut apprécier l’espace du belvédère. La Maison en opus craticium (maison à claie, photos 6_06 à 6_08), malheureusement entourée d’échafaudages et fermée à toute visite, apparaît de loin dans le Cardo IV. Il s’agit d’une modeste maison à étage, lotie en trois appartements en location. La technique des cloisons de bois, tardive, permet une construction rapide, mais le bâti est sujet aux incendies. Quelques photos techniques montrent des modes de construction (photos techniques 6_09 à 6_19). On distingue notamment, sur les bases anciennes, les restaurations moins soignées opérées suite au tremblement de terre de l’an 62 (photo 6_11), dont nous comprenons aujourd’hui qu’il était un signe avant coureur de l’éruption de l’an 79. La Maison du Génie (photos 6_20 à 6_26) reste en partie enfouie, inconnue, mais une partie du péristyle témoigne de sa richesse. La Maison de Galba (photos 6_28 à 6_30) reste prise dans la muraille de la ville moderne, dont émerge une colonne très ancienne en tuf, préromaine. Au milieu du péristyle carré et de ses colonnes en tuf se trouve un bassin ornemental en forme de croix grecque, le reste de la maison est fermé au public. La Maison des Cerfs (photos 6_32 à 6_38) est fermée elle aussi, mais on peut voir les marbres sculptés depuis la rampe d’accès sud : une belle table à trois pieds, deux sculptures de cerfs attaqués par des chiens, un satyre portant une outre sur l’épaule et une statue représentant Hercule ivre pissant.
Photos 7_
Le Cardo V mène à la mer (photo 7_01). La statue de Marcus Nonius Balbus (photos 7_03 à 7_08) a été reconstituée à partir de morceaux épars. L’original est au musée, c’est une copie que l’on admire. Les Thermes suburbains sont fermés au public. L’Aire sacrée était en travaux au moment de l’éruption et les colonnes, prêtes à être installées, ont éclaté sous l’action de la chaleur (photos 7_10 et 7_11). Les deux petits temples sont probablement dédiés à Vénus, les marbres gravés (Minerve, Neptune, Mercure et Vulcain, photos 7_12 à 7_17) ayant été trouvés sur la plage et ne provenant pas forcément de l’un des temples. Au bord de mer, 270 squelettes de personnes réfugiées dans les hangars à bateaux ont été retrouvés (photos 7_19 à 7_28).
Boîtier Canon EOS 7D, zoom Sigma 17-70mm f/2,8-4,0 stabilisé, zoom Sigma 50-500mm f/4,5-6,3 stabilisé, travail sous Gimp, montage automatique des panoramas sous PTGui.
EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU
Chap. 5. vv. 43-48
43 Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
44 Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
45 afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
47 Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
48 Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
Sur une photo de 1981 mise en scène avec Benoît Fagniez
1981-8 WehrPas txt
Sainte-Mère-Eglise, le jour le plus long du 505th.
Bien qu’une heure du matin soit passée en ce 6 juin 1944, les habitants du village de Sainte-Mère-Eglise se pressent sur la place de l’église. Malgré le couvre-feu et alertés par le tocsin, ils ont découvert la maison en feu de Julia Pommier et s’affairent le long d’une chaîne humaine afin de circonscrire l’incendie. Encadrés par les soldats allemands du Grenadier-Régiment 1058, 91. Infanterie-Division, les normands perçoivent un bruit au loin. Depuis 23h, ce vrombissement se fait entendre, mais là, le bruit s’amplifie.
Puis dans la nuit, les civils sont médusés : des avions passent en formation. Une première vague, puis une deuxième venant de l’Ouest survole la péninsule du Cotentin. Les habitants, comme l’occupant allemand, sentaient que quelque chose se préparait, que les alliés allaient bientôt tenter de percer ce Mur de l’Atlantique. Mais ils ignoraient où et quand ?
Il est 1h15 (heure française) et la troisième vague se présente au-dessus de Sainte-Mère-Eglise. Soudain, les C-47 crachent leurs volées de parachutistes, pris pour cibles par les rafales allemandes. Les hommes de la 82nd US Airborne Division s’élancent vers le sol de France, au Nord-Ouest du futur secteur Utah Beach. Le Jour J, les régiments de la division aéroportée ont 3 missions principales :
•Le 505th Parachute Infantry Régiment doit s’emparer de Sainte-Mère-Eglise, codé Brooklyn pour les alliés, et de son réseau de communications stratégiques sur la RN13. Le 505th doit également capturer et tenir deux ponts sur le Merderet, à La Fière et Chef-du-Pont. Puis les paras devront signaler et sécuriser la Landing Zone W pour les planeurs.
•Le 507th PIR doit cloisonner le secteur à l’Ouest du Merderet et soutenir le 505th pour la défense des ponts.
•Le 508th PIR doit détruire les ponts de Beuzeville et former la réserve de la division.
Cependant les tirs de la Flak ennemie et le stress des pilotes de C-47 rendent les largages des parachutistes difficiles. Devant être droppés plus au Sud, vers Sainte-Marie-du-Mont, des membres de la 101st US Airborne Division se retrouvent largués avec leurs camarades de la 82nd Airborne.
Il est 1h15, et ce sont d'abord les boys des 502nd et 506th PIR, 101st US Airborne, qui se balancent au-dessus du bourg de Sainte-Mère-Eglise. Le maire Alexandre Renaud enjoint ses administrés à se rendre aux abris. La F Compagny du 505th arrive ensuite sur le guêpier de la place du village. Les allemands ouvrent le feu sur les corolles flottant au vent. Alfred Van Holsbeck se dirige vers les flammes de la maison Pommier. Il hurle, puis péri dans le brasier. Destinée cruelle, des hommes meurent avant d'avoir touché le sol. Six parachutistes pendent aux arbres, tués dans leurs harnais.
L’institutrice va aux toilettes quand une ombre imposante apparait. Robert Murphy vient de toucher terre à vingt mètres d’elle. Les arbres de la place de l’église reçoivent la visite du para Blanchard, qui pour se dégager et échapper à la tuerie, sectionne ses sangles et un de ses deux pouces sans s’en apercevoir. Cliff Maughan atterrit dans le jardin de Mr Monnier, le vétérinaire, et est mis en joue par Werner, un officier allemand. Mais ce dernier, comprenant l’importance du largage américain, se rend à son tour au soldat Maughan.
Au coin Nord-Ouest de l’église, John M. Steele reste accroché par son parachute à l’édifice. Quant à Kenneth Russel, sa toile se prend au toit du transept Nord. En essayant de prendre son poignard, Steele le fait maladroitement tomber à proximité d’un allemand. Le feldgrau lève la tête et ouvre le feu sur le para, le blessant au pied. Steele se résout alors à faire le mort pendant deux à trois heures, malmené par le bruyant tumulte des cloches. Positionné dans le clocher, Rudolf May agrippe le parachute de Steele et hisse l’américain hors du vide (fait prisonnier, Steele parviendra à s’échapper deux ou trois jours plus tard. Il souffrira plusieurs semaines de surdité, mais réalisera son quatrième saut de combat lors de l’opération Market Garden en Hollande en septembre 1944).
Aux alentours, des éléments du 505th PIR ont atterri et se sont regroupés pour donner l’assaut. Dans le même temps les allemands sont perplexes face aux évènements. Ils quittent le bourg et partent en direction du Sud vers le château de Fauville.
Le 3/505th avance prudemment dans les rues de la commune, bientôt rejoint par le Lieutenant-Colonel Krause et 158 hommes. Vers 5h, Sainte-Mère-Eglise est aux mains des américains, et pour quelques minutes à 6h30, le drapeau étoilé flotte sur l’hôtel de ville. Vers 9h, 360 paras du 3/505th tiennent le village, retranchés derrière 7 barrages routiers.
Néanmoins, les paras du Général Ridgway doivent empêcher les contre-attaques dans le secteur. Le 2/505th se met en position défensive au Nord, à Neuville-au-Plain. Leur commandant, le Lieutenant-Colonel Vandervoort se déplace dans une remorque à munition, la cheville gauche brisée lors de son atterrissage. Son supérieur, le Colonel Ekman, n’arrivait pas à joindre le 3rd battalion. Inquiet, il a donc ordonné à Vandervoort de rejoindre le groupe de Krause.
Les américains doivent encaisser les nombreux assauts des allemands, déterminés à reprendre possession du village et de son nœud routier. Dès 9h30, les combats sont acharnés et les Sainte-Mère-Eglisais paient un lourd tribut pour leur libération. Blessé trois fois dans la journée, Le Lieutenant-Colonel Krause laisse la place à Vandervoort et au Major Hagan. Au crépuscule du D-Day, Sainte-Mère-Eglise est un bastion isolé. Les parachutistes accusent de lourdes pertes et le moral est bas. Le 7 juin, même sans nouvelles du VIIth US Corps débarqué la veille sur Utah Beach, ils doivent tenir leur avantage. Car à 9h, l’artillerie allemande fracasse l’entrée Nord du village. Des blindés s’approchent sur la RN13, mais les paras neutralisent la menace. Enfin, vers 15h, le contact est établi avec des GI’s du 8th Infantry Régiment, 4th US Infantry Division. Après l’emploi d’autres tirs d’artillerie, les allemands relâchent peu à peu leur pression dans la soirée. Après 40 heures de combats, les habitants peuvent souffler et savourer la fin de l’Occupation.
Pour les hommes de la 82nd US Airborne Division, la Bataille de Normandie commence, Sainte-Mère-Eglise n’étant que la première étape d’une campagne qui durera 35 jours.
L'ultime tir du Sergent Ray
Le Jour J, le Sergent John P. Ray (photo ci-contre) est membre de la Fox Compagny du 505th PIR. Il glisse avec son parachute le long du toit de l’église de Sainte-Mère-Eglise puis chute lourdement. Un autre para de sa compagnie, John Steele, voit sa toile s’accrocher au clocher. Il n'est pas seul, car Kenneth Russel est également en mauvaise posture, lui-aussi resté suspendu un peu plus bas contre le transept de l'église. Un allemand assiste à ces péripéties. Cependant ce dernier remarque aussi au sol le Sgt Ray et fait d’abord feu sur lui, le touchant mortellement à l'estomac. Puis l’allemand vise John Steele et Kenneth Russel. Soudain, le Sgt Ray se redresse et abat son agresseur dans un ultime effort. Il sauve ainsi la vie de ses camarades mais succombe ensuite. Sa tombe se trouve au cimetière militaire américain de Colleville-sur-mer, plot E, rangée 26, tombe 36.
Devant l’église est aujourd'hui placé un monument qui rappelle la libération de la commune par les paras américains. A l’intérieur du bâtiment religieux deux vitraux rendent hommage aux hommes de la 82nd US Airborne Division, et un mannequin placé sur le clocher envoi un clin d’oeil à l’odyssée de John Steele (décédé le 16 mai 1969). Des impacts sont encore visibles sur la façade, car les troupes aéroportées ont dû tirer sur le clocher pour déloger des vigies allemandes.
Rendez-vous à l'Airborne Muséum, à droite de la place de l’église. Trois bâtiments, dont la première pierre fut posée par le Général Gavin en 1962, vous propose de revivre et comprendre les préparatifs et l’action des 82nd et 101st US Airborne Divisions. L’un abrite un planeur Waco, le seul d’Europe. On y voit notamment une réplique d’un rupert, ces mannequins largués lors de l'opération Titanic pour leurrer l’ennemi allemand. L’autre abrite un C-47, et des bornes présentent une riche documentation sur la libération du village. Deux films racontent les évènements de l’opération Overlord.
Une extension a été inaugurée en mai 2014 et permet aux visiteurs de s'immerger dans l'épopée des paras américains aux premières heures de la Libération de la France. Devant l’accueil (ou se trouvait la fameuse maison en flammes), un Char américain Sherman et un canon sont exposés.
A l’intérieur du village une dizaine de panneaux jalonnent les rues et racontent les évènements passés. La commune regroupe également plusieurs magasins de militaria, qui font le bonheur des amateurs de tous horizons.
Sainte-Mère-Eglise abrita le premier cimetière américain de la Libération et regroupait 13 000 dépouilles (photos ci-dessous). En 1948, les corps furent rapatriés soit aux Etats-Unis, ou déposés aux cimetières de Saint-James et Colleville-sur-mer. Une stèle commémorative près du complexe sportif marque depuis l’emplacement ou il se trouvait auparavant (voir l'article Les cimetières provisoires américains de Sainte-Mère-Eglise).