Montréal, 1831. Panorama depuis le mont Royal (détail 4).
Analyse détaillée d'un tableau réalisé en 1831 par le peintre irlandais James Duncan (1806-1881).
On voit ici la première version de l'église (cathédrale catholique) Saint-Jacques qui portait alors l'appellation pompeuse de "Palais Épiscopal".
Construite vers 1820-1824 sur rue Saint-Denis près de rue Sainte-Catherine sur des terres cédées par d'illustres propriétaires terriens tel que le grand Patriote Louis-Joseph Papineau.
Le Palais Épiscopal fut réduit en cendre lors du grand incendie de 1852 (voir ci-bas).
La fidélité avec laquelle l'artiste rend la scène est saisissante.
À l'avant plan, un alignement de Peupliers lombards délimite un grand terrain du Côteau à Baron. Derrière l'église, au-delà des faubourgs, une série de maisons cossues construites le long de la rue Notre-Dame sur les meilleurs emplacements donnant tous sur le fleuve Saint-Laurent mais ça c'était avant le passage du chemin de fer. Sur un plan plus éloigné, à gauche, on distingue les baraques militaires construites sur l'île Sainte-Hélène une vingtaine d'années plus tôt. À l'horizon, la rive Sud du fleuve, ses champs et bosquets.
Montréal, 1831. Panorama depuis le mont Royal (détail 4).
Analyse détaillée d'un tableau réalisé en 1831 par le peintre irlandais James Duncan (1806-1881).
On voit ici la première version de l'église (cathédrale catholique) Saint-Jacques qui portait alors l'appellation pompeuse de "Palais Épiscopal".
Construite vers 1820-1824 sur rue Saint-Denis près de rue Sainte-Catherine sur des terres cédées par d'illustres propriétaires terriens tel que le grand Patriote Louis-Joseph Papineau.
Le Palais Épiscopal fut réduit en cendre lors du grand incendie de 1852 (voir ci-bas).
La fidélité avec laquelle l'artiste rend la scène est saisissante.
À l'avant plan, un alignement de Peupliers lombards délimite un grand terrain du Côteau à Baron. Derrière l'église, au-delà des faubourgs, une série de maisons cossues construites le long de la rue Notre-Dame sur les meilleurs emplacements donnant tous sur le fleuve Saint-Laurent mais ça c'était avant le passage du chemin de fer. Sur un plan plus éloigné, à gauche, on distingue les baraques militaires construites sur l'île Sainte-Hélène une vingtaine d'années plus tôt. À l'horizon, la rive Sud du fleuve, ses champs et bosquets.