Montréal / Pointe-Saint-Charles, vers 1900. Île des Soeurs / Île Saint-Paul.
Archives de la Ville de Montréal.
Manoir de l'île des Soeurs
Élévation Nord et mur latéral Ouest.
Résidence des Soeurs de la Congrégation Notre-Dame jusqu' à leur départ de l'île en 1957.
Construction: 1790
Détruit en 1960 lors d'un incendie criminel.
Nota: étrangement, le vénérable bâtiment se trouvait précisément sur le tracé de l'autoroute menant au futur pont Champlain (première version 1962).
Le bâtiment.
Vaste carré de maçonnerie (pierre de champs), coiffé d'un long toit à croupe solidement charpenté de bois, percé de souches de cheminées ainsi que d'un clocheton central (dissimulé, sur la photo, par le feuillage d'un arbre).
Le site de l'île Saint-Paul est mis en culture dès 1670 par les soeurs de la Congrégation Notre-Dame. Au milieu du XVIIe siècle trois propriétaires terriens se partagent le territoire de l'île dont le commerçant Jacques LeBer (1633-1702). L'île est enfin cédée aux soeurs de la CND en 1769 par les héritiers du dit Jacques LeBer.
Aménagée de vergers et de grands jardins, l'île procurera à la communauté religieuse tout le nécessaire pour subsister aisément: boisé, terre cultivée au tiers de sa superficie, élevage de boeufs, veaux, porcs et poulets (les archives relatent même la production de sirop d'érable).
L'île sera vendue à un groupe de promoteurs pour un peu plus de un million de dollars vers la fin des années 1950.
La suite de l'histoire fera disparaître à jamais tout l'aspect champêtre qui, jusque là caractérisait le site de l'île Saint-Paul.
Ironiquement, la mention "île des Soeurs" n'est attribuée officiellement au site qu'après le départ de celles-ci en 1957.
Montréal / Pointe-Saint-Charles, vers 1900. Île des Soeurs / Île Saint-Paul.
Archives de la Ville de Montréal.
Manoir de l'île des Soeurs
Élévation Nord et mur latéral Ouest.
Résidence des Soeurs de la Congrégation Notre-Dame jusqu' à leur départ de l'île en 1957.
Construction: 1790
Détruit en 1960 lors d'un incendie criminel.
Nota: étrangement, le vénérable bâtiment se trouvait précisément sur le tracé de l'autoroute menant au futur pont Champlain (première version 1962).
Le bâtiment.
Vaste carré de maçonnerie (pierre de champs), coiffé d'un long toit à croupe solidement charpenté de bois, percé de souches de cheminées ainsi que d'un clocheton central (dissimulé, sur la photo, par le feuillage d'un arbre).
Le site de l'île Saint-Paul est mis en culture dès 1670 par les soeurs de la Congrégation Notre-Dame. Au milieu du XVIIe siècle trois propriétaires terriens se partagent le territoire de l'île dont le commerçant Jacques LeBer (1633-1702). L'île est enfin cédée aux soeurs de la CND en 1769 par les héritiers du dit Jacques LeBer.
Aménagée de vergers et de grands jardins, l'île procurera à la communauté religieuse tout le nécessaire pour subsister aisément: boisé, terre cultivée au tiers de sa superficie, élevage de boeufs, veaux, porcs et poulets (les archives relatent même la production de sirop d'érable).
L'île sera vendue à un groupe de promoteurs pour un peu plus de un million de dollars vers la fin des années 1950.
La suite de l'histoire fera disparaître à jamais tout l'aspect champêtre qui, jusque là caractérisait le site de l'île Saint-Paul.
Ironiquement, la mention "île des Soeurs" n'est attribuée officiellement au site qu'après le départ de celles-ci en 1957.