Québec, 1829. Le Marché "d'en Bas".
James Pattison Cockburn, (1779-1847)
La majorité des engagés dans l'armée britannique avait une formation en dessin. James Pattison Cockburn y a excellé. Sur cette aquarelle de style anecdotique il nous révèle un aspect inusité de l'activité portuaire de Québec au début XIXe siècle. Divers types d'embarcations assurent le service de la traverse, reliant les deux rives du fleuve Saint-Laurent. À l'avant plan gauche l'artiste a dépeint l'éphémère bateau à manège (horse boat). Plusieurs bâtiments du XVIIIe siècle encerclent le Marché et les quais, certains existent encore aujourd'hui. Cet espace d'échanges fut nommé plus tard en l'honneur du commerçant d'origine écossaise William Finlay.
En 1829, J. Pattisson Cockburn nous révèle un détail fort intéressant, tout en haut de l'escarpement du Cap Diamand, l'ancien Château Saint-Louis, aménagé sur les fondations d'un ancien fort, sous la gouverne du comte de Frontenac vers la fin du XVIIe siècle. Cet imposant édifice fut détruit par les flames en 1834. Les vestiges de l'ancien château reposent aujourd'hui sous l'aménagement de la terrasse Dufferin.
Québec, 1829. Le Marché "d'en Bas".
James Pattison Cockburn, (1779-1847)
La majorité des engagés dans l'armée britannique avait une formation en dessin. James Pattison Cockburn y a excellé. Sur cette aquarelle de style anecdotique il nous révèle un aspect inusité de l'activité portuaire de Québec au début XIXe siècle. Divers types d'embarcations assurent le service de la traverse, reliant les deux rives du fleuve Saint-Laurent. À l'avant plan gauche l'artiste a dépeint l'éphémère bateau à manège (horse boat). Plusieurs bâtiments du XVIIIe siècle encerclent le Marché et les quais, certains existent encore aujourd'hui. Cet espace d'échanges fut nommé plus tard en l'honneur du commerçant d'origine écossaise William Finlay.
En 1829, J. Pattisson Cockburn nous révèle un détail fort intéressant, tout en haut de l'escarpement du Cap Diamand, l'ancien Château Saint-Louis, aménagé sur les fondations d'un ancien fort, sous la gouverne du comte de Frontenac vers la fin du XVIIe siècle. Cet imposant édifice fut détruit par les flames en 1834. Les vestiges de l'ancien château reposent aujourd'hui sous l'aménagement de la terrasse Dufferin.