Montréal, mars 1956. Boul. Crémazie >Est, depuis rue Waverly.
Archives de la Ville de Montréal.
Vers la fin des années 1950, un chapitre se ferme sur ce secteur à vocation agricole depuis plus de deux siècles. Ce chemin, prolongement Ouest de l'ancien chemin de Côte-Saint-Michel, a déjà porté plusieurs appellations; "Petite Côte Saint-Michel", "Côte-Saint-Laurent" ou "Vervais Road" du nom d'un important hôtelier établi à la jonction du chemin du Sault (actuelle rue Lajeunesse) au temps des "voitures" et du Tramway menant à Back River (Ahuntsic). Les arbres qui apparaissent ici et qui ont l'allure d'âmes en peine, étaient en fait les bornes latérales de l'ancien chemin rural. Ils seront abattus sou peu. D'Est en Ouest, à travers l'île, des terres sont acquises pour la réalisation d'un projet qui changera à jamais le visage de ce qu'était jusqu'alors la campagne montréalaise, la construction de l'autoroute 40, la Transcanadienne (voir ci-bas). À cette époque charnière, les environs ne montrent qu'un paysage bien misérable illustrant inéluctablement l'agonie d'une époque.
Montréal, mars 1956. Boul. Crémazie >Est, depuis rue Waverly.
Archives de la Ville de Montréal.
Vers la fin des années 1950, un chapitre se ferme sur ce secteur à vocation agricole depuis plus de deux siècles. Ce chemin, prolongement Ouest de l'ancien chemin de Côte-Saint-Michel, a déjà porté plusieurs appellations; "Petite Côte Saint-Michel", "Côte-Saint-Laurent" ou "Vervais Road" du nom d'un important hôtelier établi à la jonction du chemin du Sault (actuelle rue Lajeunesse) au temps des "voitures" et du Tramway menant à Back River (Ahuntsic). Les arbres qui apparaissent ici et qui ont l'allure d'âmes en peine, étaient en fait les bornes latérales de l'ancien chemin rural. Ils seront abattus sou peu. D'Est en Ouest, à travers l'île, des terres sont acquises pour la réalisation d'un projet qui changera à jamais le visage de ce qu'était jusqu'alors la campagne montréalaise, la construction de l'autoroute 40, la Transcanadienne (voir ci-bas). À cette époque charnière, les environs ne montrent qu'un paysage bien misérable illustrant inéluctablement l'agonie d'une époque.