Metopia sp
Une mouche qui ne pond pas d'œufs
Cette mouche de la famille des Sarcophagidae appartient au genre Metopia. Elle a un mode de vie assez particulier. En effet, ses larves sont cleptoparasites dans les nids d'hyménoptères solitaires. C'est à dire qu'elles se nourrissent des stocks de nourriture que les abeilles et guêpes ont confectionné pour leurs propres larves.
En été, la femelle Metopia recherche les terriers des victimes. Elle entre dedans, mais ne s'aventure pas jusqu'à la cellule où est stockée la nourriture. Elle donne naissance à une larve formée, qui ira seule jusqu'au garde-manger convoité en rampant. La larve de l'hyménoptère ne survit pas en général, mais on ne sait pas si elle se fait dévorer par la larve de Metopia ou si elle meurt de faim.
Un grand nombre d'hyménoptères sont ainsi parasités : Pompilidae, Sphecidae, Vespidae et Apidae. Ce qui sous entend que les larves de Metopia se nourrissent d'un large éventail de proies, en fonction de l'espèce choisie par leur mère. Il peut s'agir d'arthropodes paralysés par les guêpes comme des araignées ou des chenilles, mais aussi de pollen et de nectar si un Apidae est choisi. Les espèces sociales sont évitées, les hôtes sont toujours des hyménoptères solitaires.
Il existe 5 espèces en France d'identification délicate sur photo. Il faut pour cela détecter la présence ou l'absence d'une soie particulière sur le tibia 2 (soie absente ici), puis encore une fois la présence et l'aspect de soies sur le tarse 1 des mâles. Ici, c'est un mâle, on ne le voit pas sur la photo mais il possède de beaux miroirs blancs sur le front. Mais je n'ai pas de vue sous un bon angle pour voir ces fameux poils. La prochaine fois !
Metopia sp
Une mouche qui ne pond pas d'œufs
Cette mouche de la famille des Sarcophagidae appartient au genre Metopia. Elle a un mode de vie assez particulier. En effet, ses larves sont cleptoparasites dans les nids d'hyménoptères solitaires. C'est à dire qu'elles se nourrissent des stocks de nourriture que les abeilles et guêpes ont confectionné pour leurs propres larves.
En été, la femelle Metopia recherche les terriers des victimes. Elle entre dedans, mais ne s'aventure pas jusqu'à la cellule où est stockée la nourriture. Elle donne naissance à une larve formée, qui ira seule jusqu'au garde-manger convoité en rampant. La larve de l'hyménoptère ne survit pas en général, mais on ne sait pas si elle se fait dévorer par la larve de Metopia ou si elle meurt de faim.
Un grand nombre d'hyménoptères sont ainsi parasités : Pompilidae, Sphecidae, Vespidae et Apidae. Ce qui sous entend que les larves de Metopia se nourrissent d'un large éventail de proies, en fonction de l'espèce choisie par leur mère. Il peut s'agir d'arthropodes paralysés par les guêpes comme des araignées ou des chenilles, mais aussi de pollen et de nectar si un Apidae est choisi. Les espèces sociales sont évitées, les hôtes sont toujours des hyménoptères solitaires.
Il existe 5 espèces en France d'identification délicate sur photo. Il faut pour cela détecter la présence ou l'absence d'une soie particulière sur le tibia 2 (soie absente ici), puis encore une fois la présence et l'aspect de soies sur le tarse 1 des mâles. Ici, c'est un mâle, on ne le voit pas sur la photo mais il possède de beaux miroirs blancs sur le front. Mais je n'ai pas de vue sous un bon angle pour voir ces fameux poils. La prochaine fois !