Souvenir du printemps 2020 | Chroniques d'Angrignon | Petit-duc maculé juvénile | Parc Angrignon | Arrondissement Sud-Ouest | Montréal [Explore | 2022-06-16 | 218]
Petit-duc maculé | Eastern Screech Owl | Megascops asio
Une première depuis 2018...
Ce matin-là de la mi-avril 2020, tout au début de la pandémie, les deux premiers petits de notre toute première nichée de Roméo & Juliette, couple et nichée qu'avait trouvé mon bon ami Robert Dupont, encore merci Robert, se retrouvaient fin seuls au sol. Celui-ci a décidé de grimper cet arbre afin de s'installer en hauteur sur une branche pour y passer la journée. Il y est parvenu. Mais non satisfait, il a tout de même poursuivi son ascension jusqu'au moment où il perdit patte... pour se retrouver à nouveau au sol. Finalement, il s'est trouvé une petite place collée à l'écorce au pied de ce grand arbre. Dès les premières minutes de la nuit qui suivit, il s'est rapidement positionné en hauteur, cette fois-ci avec succès, et s'est mis, comme tous les autres de la nichée, à pousser le cri typique du juvénile Petit-duc en attente impatiente de la becquée tant espérée. Cette année-là, nous avions localisé deux nichées au Parc Angrignon, l'année dernière aussi, par contre seule celle de Roméo & Juliette fut menée à terme avec succès avec cinq petits.
Pour ce qui est de cette année, des travaux ont eu lieu de l'automne jusqu'à la fin du mois de mai, ceinturant littéralement le secteur de notre couple, de telle sorte que nous ne les avons pas aperçus de l'hiver, ni du printemps. Aucune idée où ils ont cette fois-ci tenu leur nichée. Du côté d'Amandine et Edgar, comme je l'ai déjà raconté, le 17 avril (deux ans jour pour jour après la sortie du petit que nous voyons ici), l'arbre abritant les trous no 5 (nichée 2016) et no 6 (nichée 2018), où Amandine semblait s'y être installée pour la nichée de cette année, et où Edgar avait enfin trouvé, tout à son sommet, une cavité à son goût dans laquelle il se sentait vraiment à l'aise, s'est fracassé violemment au sol se brisant en trois morceaux lors des grands vents qui ont eut lieu à la fin de cette journée. Par la suite, Amandine a été observée au trou no 2 pendant quelques jours et Edgar a réintégré sa cavité du printemps dernier. Mais depuis, aucune nouvelle du couple. Nous n'avons pas localisé à ce jour le nouveau site de leur nichée. Du côté d'Odi et Philémon, comme à leurs habitudes, ils ont disparu peu après la mi-mars afin de débuter leur nichée toujours dans des cavités inconnues que nous n'arrivons pas à localiser. Une seule exception dans leur cas, celle de 2019 que Robert avait localisée grâce à ses longues et patientes recherches. Quant à Fernando, ce printemps, nous l'avons observé chanter incessamment de sa cavité, ainsi qu'au sommet des arbres lors de ses sorties de fin du jour, les quelquefois que nous l'avons localisé. Ce qui nous amène pour le moment à penser qu'il est toujours à la recherche d'une nouvelle femelle. En date d'aujourd'hui, il s'agit de la première fois depuis celle d'Amandine et Shannon en 2018 que nous ne soyons pas témoins d'une nichée printanière de Petits-ducs maculés à Angrignon.
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Une première depuis 2018...
Ce matin-là de la mi-avril 2020, tout au début de la pandémie, les deux premiers petits de notre toute première nichée de Roméo & Juliette, couple et nichée qu'avait trouvé mon bon ami Robert Dupont, encore merci Robert, se retrouvaient fin seuls au sol. Celui-ci a décidé de grimper cet arbre afin de s'installer en hauteur sur une branche pour y passer la journée. Il y est parvenu. Mais non satisfait, il a tout de même poursuivi son ascension jusqu'au moment où il perdit patte... pour se retrouver à nouveau au sol. Finalement, il s'est trouvé une petite place collée à l'écorce au pied de ce grand arbre. Dès les premières minutes de la nuit qui suivit, il s'est rapidement positionné en hauteur, cette fois-ci avec succès, et s'est mis, comme tous les autres de la nichée, à pousser le cri typique du juvénile Petit-duc en attente impatiente de la becquée tant espérée. Cette année-là, nous avions localisé deux nichées au Parc Angrignon, l'année dernière aussi, par contre seule celle de Roméo & Juliette fut menée à terme avec succès avec cinq petits.
Pour ce qui est de cette année, des travaux ont eu lieu de l'automne jusqu'à la fin du mois de mai, ceinturant littéralement le secteur de notre couple, de telle sorte que nous ne les avons pas aperçus de l'hiver, ni du printemps. Aucune idée où ils ont cette fois-ci tenu leur nichée. Du côté d'Amandine et Edgar, comme je l'ai déjà raconté, le 17 avril (deux ans jour pour jour après la sortie du petit que nous voyons ici), l'arbre abritant les trous no 5 (nichée 2016) et no 6 (nichée 2018), où Amandine semblait s'y être installée pour la nichée de cette année, et où Edgar avait enfin trouvé, tout à son sommet, une cavité à son goût dans laquelle il se sentait vraiment à l'aise, s'est fracassé violemment au sol se brisant en trois morceaux lors des grands vents qui ont eut lieu à la fin de cette journée. Par la suite, Amandine a été observée au trou no 2 pendant quelques jours et Edgar a réintégré sa cavité du printemps dernier. Mais depuis, aucune nouvelle du couple. Nous n'avons pas localisé à ce jour le nouveau site de leur nichée. Du côté d'Odi et Philémon, comme à leurs habitudes, ils ont disparu peu après la mi-mars afin de débuter leur nichée toujours dans des cavités inconnues que nous n'arrivons pas à localiser. Une seule exception dans leur cas, celle de 2019 que Robert avait localisée grâce à ses longues et patientes recherches. Quant à Fernando, ce printemps, nous l'avons observé chanter incessamment de sa cavité, ainsi qu'au sommet des arbres lors de ses sorties de fin du jour, les quelquefois que nous l'avons localisé. Ce qui nous amène pour le moment à penser qu'il est toujours à la recherche d'une nouvelle femelle. En date d'aujourd'hui, il s'agit de la première fois depuis celle d'Amandine et Shannon en 2018 que nous ne soyons pas témoins d'une nichée printanière de Petits-ducs maculés à Angrignon.