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La force dans le mot. efforcer
C’est un visage qui attire le sommeil. Un visage écarté de la somme des lucidités. Tangible comme la porcelaine. A l’intérieur de l’esprit, de l’autre côté de la mer se ronge les sels que les lèvres suppurent. La fumée stridente des mouettes ont emporté les cordes lourdes avec leur violon. Combien de choses se poursuivent pour que nous y croyions. Combien de choses insistent dans cette continuité ininterrompue. Elles t’ont ému ces cisaillements d’expériences comme des branchies qui apportent le souffle humide dans l’immensité immensurable. Dans la mémoire, parfois tu ne respires plus. Cet effort, cet effort inusable vers l’intérieur emporte les vagues blanches en claquant contre la paroi des rochers. Cet effort. Personne n’a entendu ton corps d’enfant souillé par le venin. Dans le silence pâle il a fallu persévérer sans la possibilité entière de la dispersion. Il doit y avoir une tache immense, une tache d’huile qui devient essentielle dans la difficulté. Déjà tout est devenu blanc. La stupeur du vide. L’eau avance. L’eau avance. Les larmes jamais. Trempée jusqu’aux os sur la jetée. L’absence est une illusion de plus. Il n’y a que de vraies illusions. Ce sont les nuages qui déchirent les rêves. L’inquiétude est l’autre pouvoir. Toute l’envergure est de vivre. Toute l’ampleur à attendre.
[17 La force dans le mot efforcer
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photO of Gabrielle Rejane ©, actrice française, 1856-1920
La force dans le mot. efforcer
C’est un visage qui attire le sommeil. Un visage écarté de la somme des lucidités. Tangible comme la porcelaine. A l’intérieur de l’esprit, de l’autre côté de la mer se ronge les sels que les lèvres suppurent. La fumée stridente des mouettes ont emporté les cordes lourdes avec leur violon. Combien de choses se poursuivent pour que nous y croyions. Combien de choses insistent dans cette continuité ininterrompue. Elles t’ont ému ces cisaillements d’expériences comme des branchies qui apportent le souffle humide dans l’immensité immensurable. Dans la mémoire, parfois tu ne respires plus. Cet effort, cet effort inusable vers l’intérieur emporte les vagues blanches en claquant contre la paroi des rochers. Cet effort. Personne n’a entendu ton corps d’enfant souillé par le venin. Dans le silence pâle il a fallu persévérer sans la possibilité entière de la dispersion. Il doit y avoir une tache immense, une tache d’huile qui devient essentielle dans la difficulté. Déjà tout est devenu blanc. La stupeur du vide. L’eau avance. L’eau avance. Les larmes jamais. Trempée jusqu’aux os sur la jetée. L’absence est une illusion de plus. Il n’y a que de vraies illusions. Ce sont les nuages qui déchirent les rêves. L’inquiétude est l’autre pouvoir. Toute l’envergure est de vivre. Toute l’ampleur à attendre.
[17 La force dans le mot efforcer
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photO of Gabrielle Rejane ©, actrice française, 1856-1920