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The glabrous of. vac⊍ity

Et puis les lignes du vent. Fantomale. De l’enlèvement, on se laisse combattre. On pardonne en murmurant. On n’entend plus de voix. On ne voit plus rien. On se perd. On se pend. On penche la nuque. On brise le temps. On saute dans le miroir du vide infini. Aromatique, les ruines du sable sont embaumées. Et cette odeur de la voix étoffées. Etouffées. Les musiciens sont endormis sur les cintres. En pardonnant les regrets même sans réponse. On tente désespérément de remplir pour vider la houle des obsessions. Presque inutilement. Pour ne pas agir. Enfin. Les choses demeurent uniques même dans leur léthargie. Lorsqu’elles sont rares et langoureuses, je ne regarde plus rien. L’évidence des minutes.

Et puis le dénuement d’un dénouement

Et puis le silence qui s’éloigne s’approfondit

 

Le silence

Et le glabre d’une vacuité.

 

extrait de + La Conscience de l'inutilité.

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Uploaded on October 11, 2011
Taken on May 22, 2011