Sébastien Huette
Expression de motards
1- Naples
Au sortir de l'avion, l'organisation de la circulation napolitaine déroute quelque peu. Dans le quartier Mercato / Porto ou siège la place Garibaldi, c'est un flot de deux roues à un, deux, trois... Quatre passagers qui se suivent, se doublent rythmés par des feux tricolores à l'autorité parfois vacillante. Feu rouge... ça passe quand même. Piéton sur passage dédié... je passe à côté. Cet imbroglio à la napolitaine distillant un brin d'humour dans nos découvertes, sera présent tout au long de notre séjour.
Envie de prendre une navette pour se rendre sur Procida ? Personne ne semble savoir où se trouve le bon quai - je dois avoir un mauvaise prononciation anglaise, ils ne m'ont pas compris -. Un arrêt de bus ? Quid de l'horaire d'arrivée du bus. À ce propos, à quel arrêt souhaitez vous vous arrêter ? Pas de signal sonore ou de panneau visuel ne vous indique que vous êtes arrivé au bon arrêt. Le défi du touriste ! Un paiement après le repas ? Par deux-trois fois nous avons eu des erreurs dans les totaux calculés – J'ai tout de suite trouvé l'intérêt d'être bon en mathématique.
Bien que cette mésorganisation déroute quelque peu le touriste a la banane vissée en tour de taille, au bob jaune et au smartphone 60go toute communication à l'international, ce bordel invite à se sentir plus libéré, délivré pour un peu du stress imposé par l'horloge et la consommation de masse. Un samedi, alors que nous devions nous rendre à Pompeï, nous découvrons la perte de nos billets coupe-file et par la même ceux de la navette pour nous rendre sur l'ile de Procida. À la recherche d'imprimeurs fermés le samedi, nous nous rendons dans un cyber lieu ou l'on peut au à internet. Grace à leur imprimante personnelle, les gérants ont bien voulu nous imprimer nos différents billets – Loi de l'offre et de la demande, la feuille était tout de même à 90 centimes le noir et blanc -. Il y a aussi cette matinée où nous avons assisté à une messe alors que nous flânions dans les rues de Naples. Ni une ni deux nous sommes entrés au son d'un chœur puissant, découvrant un intérieur somptueux. Les bancs tous occupés, nous sommes restés debouts.
La ville est riche de nombreux lieux emblématiques comme la Place Plebiscito, la Place Garibaldi, la basilique San Chiara
Naples ce sont aussi ses places et ses rues, ses pizzas, ses glaces servies à la spatule, ses jus de fruits frais – grenade - vendus par de petits camions installés en bord de route au centre ville. Dans ce rythme dissonant aux tonalités motardes, les surprises sont nombreuses pour qui sait apprécier de vivre a l'instant présent. Cela semble être cela Naples : une culture forte invitant à des contrastes d'expériences et de rythmes.
Expression de motards
1- Naples
Au sortir de l'avion, l'organisation de la circulation napolitaine déroute quelque peu. Dans le quartier Mercato / Porto ou siège la place Garibaldi, c'est un flot de deux roues à un, deux, trois... Quatre passagers qui se suivent, se doublent rythmés par des feux tricolores à l'autorité parfois vacillante. Feu rouge... ça passe quand même. Piéton sur passage dédié... je passe à côté. Cet imbroglio à la napolitaine distillant un brin d'humour dans nos découvertes, sera présent tout au long de notre séjour.
Envie de prendre une navette pour se rendre sur Procida ? Personne ne semble savoir où se trouve le bon quai - je dois avoir un mauvaise prononciation anglaise, ils ne m'ont pas compris -. Un arrêt de bus ? Quid de l'horaire d'arrivée du bus. À ce propos, à quel arrêt souhaitez vous vous arrêter ? Pas de signal sonore ou de panneau visuel ne vous indique que vous êtes arrivé au bon arrêt. Le défi du touriste ! Un paiement après le repas ? Par deux-trois fois nous avons eu des erreurs dans les totaux calculés – J'ai tout de suite trouvé l'intérêt d'être bon en mathématique.
Bien que cette mésorganisation déroute quelque peu le touriste a la banane vissée en tour de taille, au bob jaune et au smartphone 60go toute communication à l'international, ce bordel invite à se sentir plus libéré, délivré pour un peu du stress imposé par l'horloge et la consommation de masse. Un samedi, alors que nous devions nous rendre à Pompeï, nous découvrons la perte de nos billets coupe-file et par la même ceux de la navette pour nous rendre sur l'ile de Procida. À la recherche d'imprimeurs fermés le samedi, nous nous rendons dans un cyber lieu ou l'on peut au à internet. Grace à leur imprimante personnelle, les gérants ont bien voulu nous imprimer nos différents billets – Loi de l'offre et de la demande, la feuille était tout de même à 90 centimes le noir et blanc -. Il y a aussi cette matinée où nous avons assisté à une messe alors que nous flânions dans les rues de Naples. Ni une ni deux nous sommes entrés au son d'un chœur puissant, découvrant un intérieur somptueux. Les bancs tous occupés, nous sommes restés debouts.
La ville est riche de nombreux lieux emblématiques comme la Place Plebiscito, la Place Garibaldi, la basilique San Chiara
Naples ce sont aussi ses places et ses rues, ses pizzas, ses glaces servies à la spatule, ses jus de fruits frais – grenade - vendus par de petits camions installés en bord de route au centre ville. Dans ce rythme dissonant aux tonalités motardes, les surprises sont nombreuses pour qui sait apprécier de vivre a l'instant présent. Cela semble être cela Naples : une culture forte invitant à des contrastes d'expériences et de rythmes.