Chili 2023 - Humberstone
Les usines de Humberstone et de Santa Laura représentent plus de 200 anciens sites d’extraction du salpêtre, où des ouvriers, venus du Chili, du Pérou et de Bolivie, vécurent dans des cités minières et forgèrent une culture pampina commune. Installés dans la Pampa désertique et reculée, l’un des déserts les plus arides du globe, des milliers de pampinos ont vécu et travaillé, à partir de 1880 et pendant plus de soixante ans, dans un environnement hostile pour exploiter le plus grand gisement de salpêtre du monde et produire le nitrate de soude, un engrais qui allait transformer le paysage agricole de l’Amérique du Nord et du Sud, ainsi que celui de l’Europe, tout en procurant de grandes richesses au Chili.
À partir du début des années 1930, les exploitations subissent les effets de la grande crise de 1929 et surtout de la concurrence de l'ammoniac synthétique produit par le procédé Haber-Bosch pour la fabrication d'engrais.
La société d'exploitation disparaît en 1958 et les deux sites sont abandonnés en 1960. Classés monuments nationaux en 1970, puis patrimoine UNESCO en 2005, ils se transforment alors en villes fantômes au milieu du désert d'Atacama et commencent à attirer des touristes.
Chili 2023 - Humberstone
Les usines de Humberstone et de Santa Laura représentent plus de 200 anciens sites d’extraction du salpêtre, où des ouvriers, venus du Chili, du Pérou et de Bolivie, vécurent dans des cités minières et forgèrent une culture pampina commune. Installés dans la Pampa désertique et reculée, l’un des déserts les plus arides du globe, des milliers de pampinos ont vécu et travaillé, à partir de 1880 et pendant plus de soixante ans, dans un environnement hostile pour exploiter le plus grand gisement de salpêtre du monde et produire le nitrate de soude, un engrais qui allait transformer le paysage agricole de l’Amérique du Nord et du Sud, ainsi que celui de l’Europe, tout en procurant de grandes richesses au Chili.
À partir du début des années 1930, les exploitations subissent les effets de la grande crise de 1929 et surtout de la concurrence de l'ammoniac synthétique produit par le procédé Haber-Bosch pour la fabrication d'engrais.
La société d'exploitation disparaît en 1958 et les deux sites sont abandonnés en 1960. Classés monuments nationaux en 1970, puis patrimoine UNESCO en 2005, ils se transforment alors en villes fantômes au milieu du désert d'Atacama et commencent à attirer des touristes.