Sicile 2020 - Catane
"La Testa", "Le due Teste", symbole omniprésent en Sicile !
Si vous allez en Sicile, vous retrouverez ces superbes têtes en céramique un peu partout, sculptées en forme de vases dans lesquelles on y insère des plantes, ou que l’on retrouve sur les tables (en format réduit) pour y insérer des condiments et biscottes lorsqu’on vous sert l’apéro et les antipastis. Plusieurs commerçants, ainsi que nombre de résidents siciliens, arborent fièrement ces céramiques en tant qu’objets décoratifs et représentatifs de leur culture. Mais pourquoi ?
Quelques légendes siciliennes se cachent derrière ces vases. Une 1ère histoire (légende) parle d’un jeune couple : un Maure et une Sicilienne.
Il était une fois, à l’époque de l’occupation arabe en Sicile, dans le quartier arabe de la Kalsa à Palerme, une belle jeune fille qui passait beaucoup de temps à s’occuper des plantes et des fleurs de son balcon. Un jour, un jeune militaire Maure qui passait non loin de sa demeure, la vit et tomba éperdument amoureux d’elle. Il lui déclara son amour, et la jeune femme, surprise et confuse, tomba à son tour amoureuse de l’audacieux jeune soldat. Toutefois, lorsqu’elle apprend que le jeune homme était déjà marié, la nuit précédant son retour au pays, elle le tue en lui tranchant la tête afin qu’ils demeurent ensemble pour toujours. Elle utilisa ensuite sa tête comme pot pour un plant de basilic, symbole de passion et de royauté. La plante devint si belle que les voisins, envieux, commencèrent à façonner des vases similaires pour tenter d’égaler les exploits botanistes de la veuve sicilienne.
Cette histoire n’est d’ailleurs aucunement liée à celle de Saint-Maurice le martyr, pas plus que l’histoire qui suit.
Une autre histoire (légende) nous vient cette fois de la ville portuaire de Messina (en Sicile), également porte d’accès au continent, et de ce fait, à l’Italie.
C’est l’histoire d’Elisabetta et de Lorenzo. Elisabetta était fille de riches marchands de Messina. Lorenzo était un beau jeune homme issu d’une famille modeste de Pise, mais également serviteur pour la famille d’Elisabetta. Comme on peut s’en douter, ils tombèrent amoureux. Lorsque les frères d’Elisabetta découvrirent cet amour interdit, ils tuèrent Lorenzo et firent disparaître le corps. Inconsolable, la pauvre Elisabetta trouva le lieu où le corps de Lorenzo avait été caché, trancha la tête de ce dernier et l’emporta avec elle dans sa chambre, puis enfouit la tête de Lorenzo dans un pot de basilic. La jeune femme passa le reste de sa vie à pleurer et à parler à la plante de basilic, jusqu’à sa mort. On ignore combien d’années a duré ce deuil si douloureux.
La Sicile, tout comme la Sardaigne et la Corse sont voisins immédiats du nord-ouest africain, une zone continentale occupée par les arabes depuis des millénaires. L’héritage arabe est d’ailleurs omniprésent en Sicile, autant dans l’art et l’architecture que dans l’agriculture et la cuisine sicilienne. Les légendes mauresques font partie de cet héritage.
(texte trouvé sur Internet, et repris par Claude Lina dans sa galerie Flickr).
Sicile 2020 - Catane
"La Testa", "Le due Teste", symbole omniprésent en Sicile !
Si vous allez en Sicile, vous retrouverez ces superbes têtes en céramique un peu partout, sculptées en forme de vases dans lesquelles on y insère des plantes, ou que l’on retrouve sur les tables (en format réduit) pour y insérer des condiments et biscottes lorsqu’on vous sert l’apéro et les antipastis. Plusieurs commerçants, ainsi que nombre de résidents siciliens, arborent fièrement ces céramiques en tant qu’objets décoratifs et représentatifs de leur culture. Mais pourquoi ?
Quelques légendes siciliennes se cachent derrière ces vases. Une 1ère histoire (légende) parle d’un jeune couple : un Maure et une Sicilienne.
Il était une fois, à l’époque de l’occupation arabe en Sicile, dans le quartier arabe de la Kalsa à Palerme, une belle jeune fille qui passait beaucoup de temps à s’occuper des plantes et des fleurs de son balcon. Un jour, un jeune militaire Maure qui passait non loin de sa demeure, la vit et tomba éperdument amoureux d’elle. Il lui déclara son amour, et la jeune femme, surprise et confuse, tomba à son tour amoureuse de l’audacieux jeune soldat. Toutefois, lorsqu’elle apprend que le jeune homme était déjà marié, la nuit précédant son retour au pays, elle le tue en lui tranchant la tête afin qu’ils demeurent ensemble pour toujours. Elle utilisa ensuite sa tête comme pot pour un plant de basilic, symbole de passion et de royauté. La plante devint si belle que les voisins, envieux, commencèrent à façonner des vases similaires pour tenter d’égaler les exploits botanistes de la veuve sicilienne.
Cette histoire n’est d’ailleurs aucunement liée à celle de Saint-Maurice le martyr, pas plus que l’histoire qui suit.
Une autre histoire (légende) nous vient cette fois de la ville portuaire de Messina (en Sicile), également porte d’accès au continent, et de ce fait, à l’Italie.
C’est l’histoire d’Elisabetta et de Lorenzo. Elisabetta était fille de riches marchands de Messina. Lorenzo était un beau jeune homme issu d’une famille modeste de Pise, mais également serviteur pour la famille d’Elisabetta. Comme on peut s’en douter, ils tombèrent amoureux. Lorsque les frères d’Elisabetta découvrirent cet amour interdit, ils tuèrent Lorenzo et firent disparaître le corps. Inconsolable, la pauvre Elisabetta trouva le lieu où le corps de Lorenzo avait été caché, trancha la tête de ce dernier et l’emporta avec elle dans sa chambre, puis enfouit la tête de Lorenzo dans un pot de basilic. La jeune femme passa le reste de sa vie à pleurer et à parler à la plante de basilic, jusqu’à sa mort. On ignore combien d’années a duré ce deuil si douloureux.
La Sicile, tout comme la Sardaigne et la Corse sont voisins immédiats du nord-ouest africain, une zone continentale occupée par les arabes depuis des millénaires. L’héritage arabe est d’ailleurs omniprésent en Sicile, autant dans l’art et l’architecture que dans l’agriculture et la cuisine sicilienne. Les légendes mauresques font partie de cet héritage.
(texte trouvé sur Internet, et repris par Claude Lina dans sa galerie Flickr).