pancrat
Le Jugement dernier pour disculper Dieu de l'omniprésence du mal?
Portail du Jugement Dernier
L’eschatologie comporte aussi
Une dimension mythologique : la Résurrection des Morts
« Ainsi parle le Seigneur Dieu à ces ossements : Je mettrai sur vous des nerfs, je ferai croître sur vous de la chair, j’étendrai sur vous de la peau, je mettrai en vous un souffle et vous vivrez… » (Ezéchiel, 37, 1-14)
L'Evangile dit aussi que tous ceux qui sont dans les tombeaux en sortiront.
Au XII ième siècle, cette transmutation miraculeuse était prise à la lettre.
Pour Mircea Eliade, « la résurrection des morts, effectivement la re-création des corps, équivaut à une cosmogonie, en vertu du parallélisme microcosme-macrocosme ».
Les théologiens modernes ont dû par contre, pour préserver cet élément du dogme, déployer des trésors d'ingéniosité pour expliquer avec quel corps les morts ressusciteront.
Une dimension morale : Le Jugement Dernier
Au dernier moment, l’ensemble des humains ayant vécu depuis l’origine sera jugé : les méchants iront en Enfer, les bons au Paradis. Ouf!!
Belle revanche après avoir vécu le scandale du mal : pourquoi la maladie emporte-elle tant de jeunes, pourquoi tant de victimes innocentes des cataclysmes et des guerres ?
Le désarroi de l’homme moderne face à ces tragédies quotidiennes contraste avec l’optimisme des religions monothéismes qui ont élaborées une dialectique de la transformation du mal en bien. Leur prophétie d’une fin heureuse de l’histoire aide les croyants à se réconcilier avec une existence marquée par le mal. C’est un moyen de disculper un Dieu, pensé comme tout-puissant et bon, de l’omniprésence du mal.
Le Jugement dernier pour disculper Dieu de l'omniprésence du mal?
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L’eschatologie comporte aussi
Une dimension mythologique : la Résurrection des Morts
« Ainsi parle le Seigneur Dieu à ces ossements : Je mettrai sur vous des nerfs, je ferai croître sur vous de la chair, j’étendrai sur vous de la peau, je mettrai en vous un souffle et vous vivrez… » (Ezéchiel, 37, 1-14)
L'Evangile dit aussi que tous ceux qui sont dans les tombeaux en sortiront.
Au XII ième siècle, cette transmutation miraculeuse était prise à la lettre.
Pour Mircea Eliade, « la résurrection des morts, effectivement la re-création des corps, équivaut à une cosmogonie, en vertu du parallélisme microcosme-macrocosme ».
Les théologiens modernes ont dû par contre, pour préserver cet élément du dogme, déployer des trésors d'ingéniosité pour expliquer avec quel corps les morts ressusciteront.
Une dimension morale : Le Jugement Dernier
Au dernier moment, l’ensemble des humains ayant vécu depuis l’origine sera jugé : les méchants iront en Enfer, les bons au Paradis. Ouf!!
Belle revanche après avoir vécu le scandale du mal : pourquoi la maladie emporte-elle tant de jeunes, pourquoi tant de victimes innocentes des cataclysmes et des guerres ?
Le désarroi de l’homme moderne face à ces tragédies quotidiennes contraste avec l’optimisme des religions monothéismes qui ont élaborées une dialectique de la transformation du mal en bien. Leur prophétie d’une fin heureuse de l’histoire aide les croyants à se réconcilier avec une existence marquée par le mal. C’est un moyen de disculper un Dieu, pensé comme tout-puissant et bon, de l’omniprésence du mal.