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Marseille - La vieille Charité
La Vieille charité située au cœur du quartier du Panier dans le 2e arrondissement de Marseille, est un bâtiment édifié au XVIIe siècle, sur les plans de Pierre Puget pour abriter les indigents et les pauvres de la ville.
On note la présence de la superbe chapelle de Puget et de sa coupole ovoïde.
Perdant progressivement sa vocation à la fin du XIXe siècle, il était proche de la disparition dans les années 1950, la chapelle et l'hospice ont été classés monument historique par arrêté du 29 janvier 19511. L'ensemble ayant fait l'objet d'une rénovation profonde dans les années 1960 à 1980, est aujourd'hui l'une des nombreuses institutions culturelles de la Ville de Marseille.
La répression de la mendicité se faisait de façon énergique voire brutale. Des gardes appelés « Chasse-gueux » étaient chargés de saisir les mendiants : les étrangers étaient expulsés, les marseillais enfermés dans l’hospice. Ces gardes avaient souvent maille à partir avec la foule qui prenait souvent fait et cause pour les mendiants.
Il y avait dans cet hospice des ateliers où les mendiants étaient employés à diverses fabrications. Les enfants étaient placés comme domestique, mousse ou apprentis chez les passementiers ou les boulangers.
Marseille - La vieille Charité
La Vieille charité située au cœur du quartier du Panier dans le 2e arrondissement de Marseille, est un bâtiment édifié au XVIIe siècle, sur les plans de Pierre Puget pour abriter les indigents et les pauvres de la ville.
On note la présence de la superbe chapelle de Puget et de sa coupole ovoïde.
Perdant progressivement sa vocation à la fin du XIXe siècle, il était proche de la disparition dans les années 1950, la chapelle et l'hospice ont été classés monument historique par arrêté du 29 janvier 19511. L'ensemble ayant fait l'objet d'une rénovation profonde dans les années 1960 à 1980, est aujourd'hui l'une des nombreuses institutions culturelles de la Ville de Marseille.
La répression de la mendicité se faisait de façon énergique voire brutale. Des gardes appelés « Chasse-gueux » étaient chargés de saisir les mendiants : les étrangers étaient expulsés, les marseillais enfermés dans l’hospice. Ces gardes avaient souvent maille à partir avec la foule qui prenait souvent fait et cause pour les mendiants.
Il y avait dans cet hospice des ateliers où les mendiants étaient employés à diverses fabrications. Les enfants étaient placés comme domestique, mousse ou apprentis chez les passementiers ou les boulangers.