#Athènes Le poète Manos Eleftheriou #StreetCafé #ProudpeopleofGreece
#Athènes
Manos Eleftheriou sourit rarement devant un objectif, il ne sait pas sourire pour de faux. Pourtant, l’homme est jovial dans le privé, ses blagues absurdes et coquasses se moquent de la mort, des crétins et des tartuffes. J’aime son doux sarcasme lorsqu’après un silence, il ouvre une trappe secrète de sa mémoire pour vous raconter une histoire d’un autre temps. L’homme cache une sensibilité profonde et insondable dans chacun de ses regards. Manos est raffiné, polyglotte, érudit. Né en 1938 sur l’île de Syros d’un père marin qu’il n’a connu qu’à l’âge de sept ans à la fin de la guerre (lorsque ce dernier pu enfin rentrer en Grèce pour retrouver sa famille) Manos Elefthériou sonde l’âme du peuple grec avec des mots aussi mélancoliques que soyeux. L’écrivain console nos pleurs et nos peurs comme dans une danse ultime, nous signifiant que nous ne sommes pas seuls dans le spleen de l’enfance perdue. Son œuvre est immense et ses poèmes chantés par toutes les générations. Dans son dernier roman « Farmakeion Ekstrateias » un écrivain âgé revient sur sa terre natale pour affronter ses démons, à la recherche des ombres, des couleurs et des parfums de sa jeunesse. Parmi les poèmes que je préfère, il y a cette chanson que mes parents écoutaient les soirs d’automne à Paris en pensant au pays « Zousa mia hartini zoi » sur une musique de Mikis Théodorakis dont je vous traduis librement quelques vers :
« Je vivais une vie de papier
et soudain j’ai craqué une allumette pour brûler une lettre.
Mais les étincelles ont pris la vie
Nous nous sommes embrasés
Et les larmes sont venues. »
#instanikos #instaGreece
#Athènes Le poète Manos Eleftheriou #StreetCafé #ProudpeopleofGreece
#Athènes
Manos Eleftheriou sourit rarement devant un objectif, il ne sait pas sourire pour de faux. Pourtant, l’homme est jovial dans le privé, ses blagues absurdes et coquasses se moquent de la mort, des crétins et des tartuffes. J’aime son doux sarcasme lorsqu’après un silence, il ouvre une trappe secrète de sa mémoire pour vous raconter une histoire d’un autre temps. L’homme cache une sensibilité profonde et insondable dans chacun de ses regards. Manos est raffiné, polyglotte, érudit. Né en 1938 sur l’île de Syros d’un père marin qu’il n’a connu qu’à l’âge de sept ans à la fin de la guerre (lorsque ce dernier pu enfin rentrer en Grèce pour retrouver sa famille) Manos Elefthériou sonde l’âme du peuple grec avec des mots aussi mélancoliques que soyeux. L’écrivain console nos pleurs et nos peurs comme dans une danse ultime, nous signifiant que nous ne sommes pas seuls dans le spleen de l’enfance perdue. Son œuvre est immense et ses poèmes chantés par toutes les générations. Dans son dernier roman « Farmakeion Ekstrateias » un écrivain âgé revient sur sa terre natale pour affronter ses démons, à la recherche des ombres, des couleurs et des parfums de sa jeunesse. Parmi les poèmes que je préfère, il y a cette chanson que mes parents écoutaient les soirs d’automne à Paris en pensant au pays « Zousa mia hartini zoi » sur une musique de Mikis Théodorakis dont je vous traduis librement quelques vers :
« Je vivais une vie de papier
et soudain j’ai craqué une allumette pour brûler une lettre.
Mais les étincelles ont pris la vie
Nous nous sommes embrasés
Et les larmes sont venues. »
#instanikos #instaGreece