IMG_8516 UNDERSTAND CONTEMPORARY ART (2) THE CORONART THE COVIDART
Allghiero Boeti 1940-1994
Non parto, non resto 1984
Bologna MAMBO (Museo d'arte Moderna di Bologna)
LE CORONART. THE CORONART. THE COVIDART
La dénomination italienne d'arte povera, "l'art pauvre" présente cet intérêt, en comparaison d'autres comme "l'art conceptuel", qu'elle appelle un chat un chat et ne dissimule pas la vérité : Effectivement l'art contemporain officiel est un art pauvre. Pauvre en beauté et pauvre en signification partagée. Sa seule richesse est sa parfaite conformité avec l'idéologie mondialiste : c'est un art sans racines ethniques et culturelles. Cet art contemporain officiel s'est imposé dans tout l'Occident et cherche à conquérir la planète, on pourrait aussi l'appeler l'art viral, le Coronart, le Covidart, car il est une pandémie mortelle pour les Beaux-Arts.
The Italian denomination of arte povera, "poor art" has this interest, in comparison with others such as "conceptual art", which it calls a cat a cat and does not hide the truth: indeed, official contemporary art is poor art. Poor in beauty and poor in shared meaning. Its only richness is its perfect conformity with the globalist ideology : : it is an art without ethnic and cultural roots. This official contemporary art has imposed itself throughout the West and is trying to conquer the planet. We could also call it viral art, the "Coronart", the "Covidart" because it is a deadly pandemic for the Fine Arts.
COMPRENDRE L'ART CONTEMPORAIN (2)
" Il ne faut pas s'intéresser aux oeuvres d'art, elles ne sont qu'un symptôme, un prétexte à discours"
Aude de Kerros. L'art caché. Eyrolles 2013
« On peut faire avaler n’importe quoi aux gens », c’est un expert qui le dit : MARCEL DUCHAMP ( interview dans l’express 23 juillet 1964) Sous le nom d’art, voici plus de cent ans qu’on fait avaler aux gens n’importe quoi. On est en pleine irréalité, ce qui est officiellement considéré comme étant l’art du XXè siècle et du début du siècle actuel n’a pas de rapport avec l’art, c’est de l’anti-art, du non art, du canular.
JEAN LOUIS HARROUEL L’Art contemporain, la Grande Falsification Jean Cyrille Godefroy 2009
"Une œuvre est reconnue comme œuvre d'art parce qu'elle a subi victorieusement l'épreuve de la critique, de l’opinion publique commune et du temps."
Mikel DUFRENNE (1910-1995 Universalis. article Œuvre d’art)
L'Art est ce que vous croyez. Et l'art vous fait croire en ce que vous croyez. L'art vous fait aussi croire en ce que vous ne croiriez pas, si vous étiez libre de croire.
L'art contemporain, en peinture et en sculpture, même les nuls peuvent en saisir la signification à condition de bien voir :
A/ Qu'il est nécessaire de le situer précisément dans l'histoire de l'art et d'isoler clairement ses caractéristiques principales par rapport à l'Art Ancien et notamment à l'Art Moderne.
B/ Qu'il n'y a absolument rien à comprendre dans chaque œuvre prise séparément.
C/ Qu'il y a beaucoup à comprendre si on analyse l'art contemporain dans sa globalité, en tant que phénomène de société, en tant que fait politique et idéologique.
D/ Il faut ensuite prendre en compte, l'instrument essentiel du succès mondial de l'art contemporain en tant que fait économique: Art Sacré de l'Argent Mondialiste.
Cette approche, ci après, est analytique.
L'approche synthétique, simple et préalable, a été esquissée dans d'autres textes : l'art de tous les temps dans toute les sociétés est idéologique et politique ("l'Art miroir des valeurs d'une société" et "une petite histoire de la peinture européenne" "L'art, le Beau, le laid, les Lumières" "Art Ancien, Art Moderne, Art Abstrait, Art Contemporain" "L'art du laid et du non sens, le mépris des hommes"...) .
Pour comprendre l'art contemporain officiel il ne faut pas chercher la femme. Ce n'est pas une bonne piste, vous ne trouverez pas le coupable : il faut chercher l'idéologie.
L'art de tous les temps et dans toutes les sociétés est un moyen pour les élites d'imposer une religion (sacrée) ou une idéologie (profane, laïque). Dans toutes les civilisations l'art de chaque époque se comprend donc au travers du filtre idéologique qui inspire les élites de cette civilisation à cette époque. L'art est donc un intéressant révélateur de la pensée philosophique et morale qui inspire les élites d'une société donnée en un temps donné. Ces religions ou idéologies peuvent différer beaucoup quant au bénéfice que les peuples vont, ou non, en retirer. Certaines sont propices à l'établissement de civilisations au long cours (Egypte ancienne, Antiquité greco-romaine, Christianisme, Hindouisme, Bouddhisme, Islam....) d'autres sont plus ou moins rapidement mortelles ( Sociétés Aztèque et Inca, Communisme, National-Socialisme).
A/ Pour éviter toute confusion il est nécessaire de rappeler au préalable que l'Art Contemporain apparu après la seconde guerre mondiale, en provenance des États Unis et de New York, n'a rien en commun avec l'Art Moderne, apparu à la fin du 19è siècle, à Paris, avec les impressionnistes et les post-impressionnistes.
L'Art Moderne ( en dates grosses 1850-1950) se caractérise par la grande diversité de ses thèmes, aussi bien religieux que profanes (ces derniers en majorité), et par sa recherche d'un renouvellement constant des formes esthétiques. Mais sans abandonner ni rejeter les pratiques de figuration plus classiques héritées de l'histoire européenne de la peinture ou de la sculpture. L'Art Moderne n'est pas en rupture avec l'art européen du passé, mais en évolution douce. Il propose une autre forme de beauté, une esthétique différente, il donne naissance avec l'art abstrait à la peinture de non-sens, c'est à dire dépourvue de signification, il n'instaure pas le Laid et l'Absurde en dogme
Ce renouvellement des techniques pour exprimer le Beau ( peinture plate, flou, esquisse, tachisme, arbitraire des couleurs, décomposition des lignes et des volumes, art non figuratif) c'est ce qui lui a valu son appellation d'Art Moderne. Une approche nouvelle, par rapport à la peinture des siècles passés, dans les modes d'expressions esthétiques. Mais, sauf l'Art Abstrait, l'essentiel de ses techniques ont en réalité leur origine dans la peinture européenne des siècles passés : l'art paléo-chrétien, byzantin, roman et le premier gothique.
D'autre part l'esprit de l'Art Moderne reste identique à celui de l'Art Ancien. Certes il est en recherche constante d'un certain renouvellement, mais il reste fidèle à deux principes immémoriaux de l'histoire de l'art européen, et même mondial :
a) L'Esthétique, c'est à dire "ce qui est beau et ce qui est harmonique". Le Beau est toujours le but du peintre et du sculpteur de la période moderne.
b) Le Sens, c'est à dire ce qui est aisément compris par les membres d'une société. Le discours partagé, car il s'exprime dans une langue comprise par tous. La langue de l'image en l'occurrence. Avec une exception cependant, une nouveauté qui est une des racines de l'Art Contemporain, une introduction à celui-ci : l'Art Abstrait, non figuratif.
La grande différence entre l'Art Moderne et l'Art Contemporain est celle ci :
A partir des années 1950s l'Art Contemporain introduit deux nouveautés absolues en Occident:
- Le Laid, assigné comme but légitime de la peinture et de la sculpture. La peinture occidentale cesse d'être esthétique et proclame que la recherche du Beau est une préoccupation passéiste et obscurantiste. Ce n'est pas seulement une circonstance de fait, un accident, c'est une doctrine et une volonté. Plus d'harmonie, vive la discordance ! Il est possible de constater le même phénomène en musique et en danse.
- Le Non-Sens, l'absence de discours compréhensible, et même plus, le discours totalement absurde. L'artiste ne cherche plus à être compris par le plus grand nombre. Au contraire, l'artiste doit parler un langage totalement hermétique, incompréhensible, mieux aberrant. L'art n'est plus une vitrine, une porte ouverte à l'intelligence, il doit être un mur opaque, une porte fermée à tout entendement. Et si par hasard l'art a un sens, ce sens devra être ésotérique, réservé à quelques initiés.
Ces deux nouveautés, le Laid et le Non-Sens-Absurde, sont revendiquées comme un mode d'expression artistique non seulement normal, mais obligatoire pour appartenir au petit cercle de l'art officiel.
B/ Du fait que l'art doit être dépourvu de tout discours clair, accessible à tout un chacun, il résulte à l'évidence qu'il est absolument inutile de chercher à comprendre les œuvres d'art exposées dans les galeries spécialisées et les musées d'art contemporain.
La plupart de ces œuvres d'art ont un point commun : Elles ne signifient rien. L'art contemporain, officiel, celui des musées, celui des galeries spécialisées, ne parle plus aucun langage compréhensible par quiconque, l'homme de la rue bien sûr, mais aussi l'éclairé, ce dernier ne faisant que semblant de comprendre.
Pendant des siècles les peintres européens se sont appliqués à peindre des tableaux que "Tout le Monde" comprenne. Avec l'Art contemporain, c'est l'inverse : les peintres s'appliquent à peindre des tableaux que personne ne puisse comprendre.
Dans un article savant de "l'Encyclopédie Universalis", un éminent spécialiste de l'art contemporain a ainsi défini l'art contemporain: "un Art désinvestit de tout discours".
C'est dire de manière compliquée, mais avec la prudence caractéristique des universitaires, qui savent employer les mots qui évitent d'appeler un chat un chat, que l'art contemporain ne parle aucun langage connu, qu'il est sans signification partagée avec la population.
Dans le langage de tous les jours, compréhensible par chacun, on peut écrire " Un art qui ne signifie rien", "un art qui parle de rien".
En termes plus réaliste, c'est : l'Art du Non Sens. Auquel l'art contemporain a ajouté l'absurdité la plus provocante possible.
Mais il y a un piège, dans lequel le visiteur des musées ne doit pas tomber : il faut bien voir que les Faiseurs d'Art ( les artistes et leurs commanditaires), pour différentes raisons idéologiques, politiques et économiques, veulent absolument faire croire que leur art est Intelligent. Le Beau ils revendiquent très fort de s'en passer. L' Art n'est plus une esthétique! C'est décidé, la Modernité le veut. Mais l'Intelligence les faiseurs d'art contemporain officiel y aspirent ardemment ! Le refus du discours intelligible, compréhensible par tous, est une caractéristique tellement indéniable de l'art contemporain qu'il est devenu impératif de masquer ce vide en faisant croire à l'existence d'un message caché profond et pénétrant. C'est pourquoi le discours sur l'art a pris une telle importance : Le discours sur l'art ne fait pas comprendre, il fait croire qu'il existe quelque chose à comprendre. Et il doit même justifier l'absurde, le rendre apparemment Intelligent. D'où ces notices explicatives effarantes qui accompagnent souvent les oeuvres exposées, et qui sont même quelque fois reproduites sur les murs, à côté des oeuvres.
Le Grand Art, dans la peinture ou la sculpture contemporaine officielle, ce ne sont pas les peintures ou les sculptures. Le Grand Art Contemporain ce sont les notices explicatives. Le Discours sur l'Art est devenu l'essentiel de l'art. L'art d'écrire sur "l'art du non sens et de l'absurde" est donc devenu un élément incontournable, des musées d'art contemporain et des galeries spécialisées. Des mots amassés qui tentent désespérément de se dresser contre le néant du discours tenu par le peintre ou le sculpteur.
Moins une oeuvre a de sens, plus "la Notice explicative" est longue.
Et plus il est impératif de ne pas la lire. Surtout ne pas chercher à comprendre les oeuvres, prises une à une. C'est ce qu'ils veulent que le public fasse, pour mieux l'égarer, l' impressionner, et aussi mieux vendre.
C/ C'est par contre à l'échelle globale que l'Art Contemporain prend toute sa signification, si on l'analyse dans une perspective historique, politique et idéologique.
Pour être bref :
Les finalités de l'Art Contemporain Officiel sont totalement à l'opposé des objectifs des Arts Anciens.
Les Beaux Arts étaient voulus par les élites du passé comme un moyen de communiquer avec les masses populaires et de faire passer auprès du grand public le message idéologique qu'ils considéraient comme constituant les fondations nécessaires de la société. Il fallait plaire et donc offrir aux peuples la beauté. Il fallait faire comprendre, et donc être porteur d'un message clair pour tous. Y compris pour les illettrés comme c'était le cas pendant toute la période médiévale de l'an 500 à l'an 1500. Mille ans d'art, religieux certes, à destination des peuples ! Il est possible de ne pas aimer cette religion, mais il faut admettre qu'en ce qui concerne l'art ce fut une grande période.
Depuis la seconde guerre mondiale l'art contemporain officiel ne poursuit absolument plus ces objectifs.
L'art n'est plus pour les élites un moyen de communication avec les peuples. Au contraire, l'art contemporain est devenu un moyen pour l'élite de se distinguer, en s'opposant aux masses.
Il ne faut plus plaire, et il ne faut plus faire comprendre : Le laid et l'absurde sont donc les deux clefs qui ferment au grand public la porte de l'art réservé aux élites.
Il est possible d'apercevoir deux causes à cette évolution de la peinture et de la sculpture occidentale du beau vers le laid, et du sens vers l'absurde.
L'une est idéologique. L'autre est technique.
1° La cause idéologique.
Les principes démocratiques affichés par l'idéologie officielle ont des conséquences sur les comportements publics. Dans les régimes démocratiques les élites ne peuvent plus se particulariser de manière quotidienne et ostensible comme les élites des temps passés, par leurs costumes, leur habitat ou leur véhicules. Paraître, s'afficher, être ostensiblement riche, était légitime pour l'aristocratie ancienne, c'était même un devoir. En démocratie dissimuler sa richesse et son pouvoir derrière des apparences discrètes est devenu obligatoire. Une très ancienne et très bonne idée, très opérante et très profitable, née dans les milieux rabbiniques, qui a été adoptée par la Réforme protestante.
D'autre part, depuis "les Lumières", l’Élite influente idéologiquement et politiquement s'est proclamée "Éclairée". C'est par la "Raison" qu'elle se considère comme essentiellement différente des masses qui seraient gouvernées par les passions. C'est toujours l'argent, mais ce n'est plus l'épée, ce n'est plus la naissance qui distinguent et légitiment l'élite politique, c'est l'Initiation aux Lumières de la Raison. L'Initiation, une très vieille idée kabbalistique, gnostique etc... adaptée au rationalisme et au matérialisme des temps actuels. Et aussi un excellent moyen d'action politique.
Les peuples sont bêtes, c'est le fondement ésotérique de la religion contemporaine des élites idéologiques et politiques. Chez les communistes cette élite avait été appelée "l'avant garde éclairée du prolétariat", les seuls membres du Parti Unique. Les capitalistes, plus habiles, plus dissimulés, n'ont pas de terme public, avéré, pour désigner cette élite et proclament la nécessité du multi-partisme ouvert à tous les citoyens. Cette élite idéologique et politique, ce parti unique, existe cependant, mais elle se dissimule dans l'ombre des sociétés secrètes, discrètes, reliées entre elles tout au sommet de la pyramide.
Toutefois pour se distinguer des masses, les élites ont mis en place des moyens plus discrets que par le passé. Parmi ces moyens : L'art, particulièrement la peinture, la sculpture.
2° La cause technique.
Pour communiquer avec les masses populaires, l'art a été pendant des siècles et même des millénaires un moyen indispensable de propagande idéologique entre les mains des élites. Une église dans chaque village, des églises innombrables et des cathédrales dans les villes. A partir de la Renaissance les nouveaux thèmes mythologiques et historiques inspirés de l'antiquité ont été aussi un moyen de communiquer certaines valeurs à une bourgeoisie de plus en plus large.
Les dirigeants contemporains, à la différence de leurs prédécesseurs, disposent, depuis la seconde moitié du 20è siècle, de moyens de communication bien plus efficaces que l'art pour imposer leurs idées et catéchiser le grand public.
Certes les élites ont fait ériger des statues de la Liberté, de Lénine, de Staline et de Mao, des Pyramides et des Arches en grand nombre. Mais dans l'ensemble, compte tenu de l'apparition de nouveaux moyens et de nouveaux modes de communication, de mieux en mieux contrôlés, radio, télévision, médias écrits, cinéma, publicité, l'art (architecture, peinture sculpture) est devenu, sinon inutile, tout à fait secondaire, pour "évangéliser" les peuples.
L'architecture, la peinture, la sculpture ne sont plus nécessaire pour enseigner, convaincre ou vendre quelque chose. L'élite politique contemporaine peut donc réserver ces arts pour une autre destination : marquer sa différence. Connaissant les goûts des masses, elle en prend le contre-pied, pour se distinguer, avoir l'air d'être autre, se reconnaitre et se justifier en tant qu' élite.
L'Art Contemporain n'a pas pour but de convaincre les masses populaires, mais d'affirmer, d'afficher une différence. Et il y réussit très bien. L'art contemporain officiel est un domaine réservé. Il suffit de visiter nos musées d'art contemporain pour en être certain: On y respire l'air raréfié du laid, des sommets de la fausse intellectualité et de la spiritualité artificielle.
Une spiritualité et une intellectualité d'un conformisme affligeant, dicté par l'obsession de la réussite sociale et financière.
D/ Le Fait Économique : L'Art Mondialiste de l'Argent.
Le troisième élément qui explique non pas l'esthétique de l'art contemporain, mais son succès dans tout l'Occident, et depuis peu dans le monde entier, est économique: c'est l'Argent qui a fait de cet art, un art Sacré et un des véhicules de l'idéologie mondialiste. Dans une économie de marché, nous avons un art de marché. C'est logique. Mais un art de marché pour les élites riches. Pour les peuples, il y a la télévision et la publicité ou l'art des rues.
L'Argent a commencé à prendre le pouvoir en Europe occidentale et aux États Unis après les guerres de la Révolution Française et de l'Empire, quand l'Europe et les États Unis ont entrepris les révolutions techniques et industrielles successives qui ont généré leur décollage économique. La finance internationale, les banques sont parvenues au sommet de ces sociétés dans l'entre deux guerres, et ont totalement investi le pouvoir politique après la seconde guerre mondiale. En France cette prise totale de pouvoir est illustrée par la révolution de mai 1968, le départ consécutif du Général de Gaulle, et l'arrivée à la Présidence de Georges Pompidou, un homme des banques, une anticipation de M Macron.
Cette prise de pouvoir peut s'analyser simplement: La finance bancaire, l'argent, n'est plus comme tout au long des siècles de l'histoire européenne, un accessoire utile, indispensable du pouvoir politique, un moyen nécessaire de l'action politique. Pendant des siècles en Europe l'argent de l'usurier et du banquier a été un moyen pour les dirigeants européens d'exercer le pouvoir politique et idéologique. mais quand ce moyen tendait à prendre trop de pouvoir les aristocraties européennes abaissaient sa puissance par divers procédés. La banque était puissante, à Florence, à Anvers, à Amsterdam, à Nuremberg, à Vienne, à Londres à Paris, mais dans l'Europe catholique et aristocratique, elle demeurait contrôlée par les élites politiques et idéologiques.
C'est terminé, le banquier n'est plus contrôlé, ce sont les gouvernants politiques, et toute l'élite idéologique qui sont totalement contrôlés par l'Argent.
Le développement industriel et commercial, la disparition des aristocraties, ou leur conversion à l'argent, le protestantisme, la démocratisation, ont eu ce résultat que les banquiers ont pris totalement le contrôle de l'économie occidentale, puis du pouvoir politique et idéologique. Le chef et le sorcier (ou le prêtre ou le pasteur...) ont été soumis par le commerçant de l'argent. D'abord en Europe occidentale, aux Pays Bas, en Angleterre tout particulièrement, et bien sûr aux Etats Unis, où aucune aristocratie ni aucune tradition culturelle, aucune idéologie religieuse ou profane ne pouvait s'opposer à la puissance de l'Argent. Au contraire, tout était réuni aux Etats Unis pour que les banques prennent le pouvoir. Cela a été fait dès la fin du 19è siècle et le tout début du 20è.
Cette prise de pouvoir politique et idéologique par un agent économique, qui aurait dû le rester, a été un peu dissimulée, au 20è siècle et au début du 21è siècle, par l'épisode communiste en Europe de l'Est et en Chine. Le communisme a été une des dernières tentatives de contrôle de l'économie par des forces politiques. Elle a échoué parce qu'elle a trop méprisé les nécessités économiques.
L'Argent a totalement pris le pouvoir, dans le monde entier, après l'effondrement communiste, qui s'amorce dans les années 1980 en Chine, et se continue dans les années 1990 dans l'empire soviétique.
Comme les élites économiques occidentales les nouveaux riches de Russie et de Chine veulent se différencier des gens du commun. Les grands hôtels, le yacht et l'avion privé ne suffisent pas. L'Art apporte une touche de distinction bienvenue. Le discours sur l'art est là pour faire croire aux riches du monde entier qu'en acquérant telle ou telle "oeuvre d'art", la plus laide et la plus absurde possible, les deux clés qui font la différence, ils accèdent à l'Intelligence métaphysique, qui couronne ainsi leur évidente très grande intelligence pratique.
Evidemment d'autres élites économiques sont là, avec tout leur savoir-faire, pour organiser le phénomène et en tirer profit : les marchands d'art sont aussi ingénieux que les banquiers, ou ils sont banquiers eux mêmes. Et voilà comment après avoir pris le contrôle total du pouvoir politique les banquiers prennent le contrôle total de l'art occidental, et maintenant mondial grâce à l'entrée en scène de la Chine et de la Russie. L'art contemporain est devenu le vecteur et le symbole de l'idéologie et de la politique mondialiste conduite par l'Argent, éventuellement même contre certains hommes politiques. C'est l'art des Guidestones.
UNDERSTAND CONTEMPORARY ART (2)
"We must not be interested in works of art, they are only a symptom, a pretext for speech"
Aude de Kerros. The Hidden art. Eyrolles 2013
"You can make to people swallow anything," says one expert: MARCEL DUCHAMP (interview on the express 23 July 1964) Under the name of art, for more than a hundred years now, people have been made to swallow anything. We are in the midst of unreality, what is officially considered to be the art of the 20th century and the beginning of the current century has no connection with art, it is anti-art, non-art, hoax.
JEAN LOUIS HARROUEL Contemporary Art, Great Falsification Jean Cyrille Godefroy 2009
"A work is recognized as a work of art because it has won the test of criticism, public opinion and time."
Mikel DUFRENNE (1910-1995 Universalis. Artwork)
"Art is what you believe. And art makes you believe in what you believe. Art also makes you believe in what you would not believe, if you were free to believe." Contemporary art, in painting and sculpture, even the dummies can grasp the meaning on condition of seeing well:
A / That it is necessary to situate it precisely in the history of art and to clearly isolate its main characteristics in relation to ancient art and in particular to Modern Art.
B / There is absolutely nothing to understand in each artwork taken separately.
C / There is much to understand if we analyze contemporary art as a whole, as a phenomenon of society, as a political, ideological and economic fact.
D / It is then necessary to take into account, the essential instrument of the global success of contemporary art as an economic fact: Sacred Art of Money globalist.
This approach, hereafter, is analytical.
The synthetic approach, simple and preliminary, has been sketched in other texts: the art of all times in all societies is ideological and political ("mirror art of the values of a society" and "a small history of European painting " "Art, the Beautiful, the ugly, the Enlightenment", "Ancient Art, Modern Art, Abstract Art, Contemporary Art" ) ).
To understand the official contemporary art it is not necessary to look for the woman. This is not a good track, you will not find the culprit: we must look for ideology.
The art of all times and in all societies is a means for the elites to impose a (sacred) religion or an ideology (secular, secular). In all civilizations the art of each era is understood through the ideological filter that inspires the elites of this civilization at that time. Art is therefore an interesting revealer of the philosophical and moral thought that inspires the elites of a given society in a given time. These religions or ideologies can differ a lot as to the benefit that peoples will or will not withdraw. Some are conducive to the establishment of long-term civilizations (ancient Egypt, Greek-Roman antiquity, Christianity, Hinduism, Buddhism, Islam ...) others are more or less rapidly mortal (Aztec and Inca religions, Communism, national Socialism).
A/ To avoid any confusion it is necessary to remind beforehand that Contemporary Art that appeared after the Second World War, from the United States and New York, has nothing in common with Modern Art, which appeared at the end of the 19th century in Paris, with impressionists and post-impressionists.
Modern Art (in large dates 1850-1950) is characterised by the great diversity of its themes, both religious and secular (the latter in the majority), and by its search for a constant renewal of aesthetic forms. But without abandoning or rejecting the more classical figuration practices inherited from the European history of painting or sculpture. Modern Art is not at odds with the European art of the past, but is in gentle evolution. He proposes another form of beauty, a different aesthetic, he gives birth with abstract art to the painting of nonsense, that is to say meaningless, he does not introduce the ugly and the absurd into dogma
This renewal of techniques to express beauty (flat painting, blurred, sketching, tachism, arbitrary colours, decomposition of lines and volumes, non-figurative art) is what earned him the title of Modern Art. A new approach, compared to the painting of past centuries, in the modes of aesthetic expression. But, except for Abstract Art, most of his techniques actually originated in European painting of past centuries: early Christian, Byzantine, Romanesque and early Gothic art.
On the other hand, the spirit of Modern Art remains identical to that of Ancient Art. Admittedly, he is constantly seeking a certain renewal, but he remains faithful to two immemorial principles of the history of European, and even world art:
a) Aesthetics, i.e. "what is beautiful and what is harmonic". Beau is still the goal of the painter and sculptor of the modern period.
b) Meaning, i.e. what is easily understood by the members of a society. Shared discourse, because it is expressed in a language understood by all. The language of the image in this case. With one exception, however, a novelty that is one of the roots of Contemporary Art, an introduction to it: Abstract Art, non-figurative.
The big difference between Modern Art and Contemporary Art is this one:
From the 1950s onwards, Contemporary Art introduced two absolute innovations in the West:
- The Ugly, assigned as the legitimate purpose of painting and sculpture. Western painting ceases to be aesthetic and proclaims that the search for beauty is a pastoral and obscurantist concern. It is not only a factual circumstance, an accident, it is a doctrine and a will. More harmony, long live the discordance! The same phenomenon can be observed in music and dance.
- The non sense, the absence of comprehensible discourse, and even more, the totally absurd discourse. The artist no longer seeks to be understood by the greatest number of people. On the contrary, the artist must speak a totally hermetic, incomprehensible, better absurd language. Art is no longer a showcase, a door open to intelligence, it must be an opaque wall, a door closed to any understanding. And if by chance art has a meaning, this meaning should be esoteric, reserved for a few insiders.
These two innovations, the ugly and the Non-Sense-Absurd, are claimed as a mode of artistic expression not only normal, but mandatory to belong to the small circle of official art.
B/ Since art must be devoid of any clear discourse, accessible to everyone, it is obvious that it is absolutely useless to seek to understand the works of art exhibited in specialized galleries and contemporary art museums.
Most of these works of art have one thing in common: they mean nothing. Contemporary art, official art, museum art, specialized art galleries, no longer speaks any language that can be understood by anyone, the common man of course, but also the enlightened, the latter only pretending to understand.
For centuries European painters have worked hard to paint paintings that "Everyone" understands. With contemporary art, it is the opposite: painters strive to paint paintings that no one can understand.
In a scholarly article in the "Encyclopedia Universalis", a leading specialist in contemporary art defined contemporary art as "an art that disinvests from any discourse".
This is to say in a complicated way, but with the characteristic caution of academics, who know how to use words that avoid calling a spade a spade, that contemporary art does not speak any known language, that it is meaningless shared with the population.
In everyday language, understandable by everyone, we can write "An art that means nothing", "an art that speaks of nothing".
In more realistic terms, it is: the Art of Nonsense. To which contemporary art has added the most provocative absurdity possible
But there is a trap, in which the museum visitor must not fall: it must be clear that Art Makers ( artists and their sponsors), for different ideological, political and economic reasons, absolutely want to make believe that their art is Intelligent. Beauty, they claim very strongly to do without it. Art is no longer an aesthetic! It's decided, Modernity wants it. But the Intelligence, the official contemporary art makers, ardently aspire to it! The refusal of intelligible discourse, understandable by all, is such an undeniable characteristic of contemporary art that it has become imperative to mask this void by making people believe in the existence of a deep and penetrating hidden message. That is why the discourse on art has taken on such importance: the discourse on art does not make people understand, it makes them believe that there is something to understand. And it must even justify the absurd, make it seemingly intelligent. Hence these appalling explanatory notices, which often accompany the works on display, and which are even sometimes reproduced on the walls, next to the works.
The Great Art, in painting or official contemporary sculpture, is not paintings or sculptures. The Great Contemporary Art are the explanatory notices. The Discourse on Art has become the essence of art. The art of writing about "the art of the non sens and the absurd" has therefore become an essential element of contemporary art museums and specialized galleries. These are piled up words that desperately try to stand up against the void of the discourse held by the painter or sculptor.
The less meaningful a work is, the longer the "Information Folder" is.
And the more imperative it is not to read it. Above all, do not try to understand the works, taken one by one. That's what they want the public to do, to better mislead him , to impress him, and also to sell better.
C/ It is on the other hand on a global scale that Contemporary Art takes on its full meaning, if we analyse it from a historical, political and ideological perspective.
To be brief:
The aims of Official Contemporary Art are totally contrary to the objectives of the Ancient Arts.
The Fine Arts were wanted by the elites of the past as a means of communicating with the masses of the people and conveying to the general public the ideological message they considered to be the necessary foundations of society. It was necessary to please and therefore to offer peoples beauty. It was necessary to make peoples understand, and therefore to carry a clear message for all. Including for the illiterate as was the case throughout the medieval period from 500 to 1500. A thousand years of art, religious certainly, for the peoples! It is possible not to like this religion, but it must be admitted that as far as art is concerned, it was a great period.
Since the Second World War, official contemporary art no longer pursues these objectives at all.
Fort the elites art is no longer a means of communication with the peoples. On the contrary, contemporary art has become a means for the elite to distinguish itself by opposing the masses.
It is no longer necessary to please, it is no longer necessary to make peoples understand: the ugly and the absurd are therefore the two keys that close the door of art reserved for the elites to the general public.
It is possible to see two causes for this evolution of Western painting and sculpture from beautiful to ugly, and from meaning to the absurd.
One is ideological. The other is technical.
1° The ideological cause.
The democratic principles displayed by official ideology have consequences for public behaviours. In democratic regimes, elites can no longer distinguish themselves in a daily and ostensible way like the elites of past times, through their costumes, their habitat or their vehicles. To appear, to be displayed, to be ostensibly rich, was legitimate for the former aristocracy, it was even a duty. In a democracy, concealing one's wealth and power behind discreet appearances has become mandatory. A very old and very good idea, very effective and very profitable, born in rabbinic circles, which was adopted by the Protestant Reformation.
On the other hand, since the "Enlightenment", the ideologically and politically influential Elite has proclaimed itself "enlighted". It is through "Reason" that it considers itself essentially different from the masses that would be governed by passions. It is always money, but it is no longer the sword, it is no longer birth that distinguishes and legitimizes the political elite, it is the Initiation to the Enlightenment of Reason. Initiation, a very old Kabbalistic, Gnostic etc. idea adapted to the rationalism and materialism of the present times. And also an excellent means of political action.
Peoples are stupid, it is the esoteric foundation of the contemporary religion of the ideological and political elites. Among the communists this elite had been called the "enlightened vanguard of the proletariat", the only members of the One Party. The capitalists, more skilful, more hidden, have no proven public term for this elite and proclaim the need for a multi-party system open to all citizens. This ideological and political elite, this single party, does exist, however, but it is hidden in the shadow of the secret, discreet societies, linked together at the very top of the pyramid.
However, to distinguish themselves from the masses, the elites have put in place more discreet means than in the past. Among these means: Art, especially painting, sculpture.
2° The technical cause.
To communicate with the popular masses, art has been for centuries and even millennia an indispensable means of ideological propaganda in the hands of the elites. A church in each village, countless churches and cathedrals in the cities. From the Renaissance onwards, the new mythological and historical themes inspired by antiquity were also a means of communicating certain values to an increasingly large bourgeoisie.
Contemporary leaders, unlike their predecessors, have had much more effective means of communication than art since the second half of the 20th century to impose their ideas and catechise the general public.
Certainly the elites have built up statues of Liberty, Lenin, Stalin and Mao, Pyramids and Arches, in large numbers. But on the whole, however, given the emergence of new means and modes of communication, increasingly controlled, radio, television, written media, cinema, advertising, art (architecture, painting and sculpture) has become, if not useless, quite secondary, to "evangelize" peoples.
Architecture, painting, sculpture are no longer necessary to teach, convince or sell something. The contemporary political elite can therefore reserve these arts for another destination: to make a difference. Knowing the tastes of the masses, she takes the opposite approach, to distinguish herself, to look different, to recognize herself and justify herself as an elite.
Contemporary Art does not aim to convince the masses of the people, but to affirm, to show a difference. And he does it very well. Official contemporary art is a reserved field. All you have to do is visit our contemporary art museums to be sure: you can breathe in the rarefied air of the ugliness, the heights of false intellectuality and artificial spirituality.
A spirituality and intellectuality of conformity, dictated by an obsession with social and financial success.
D/ The Economic Fact: The Globalist Art of Money.
The third element that explains not the aesthetics of contemporary art, but its success throughout the West, and more recently throughout the world, is economic: it is money that has made this art a sacred art and one of the vehicles of globalist ideology. In a market economy, we have a market art. That makes sense. But a market art for the rich elites. For the people, there is television and advertising or street art.
Money began to take power in Western Europe and the United States after the wars of the French Revolution and the Empire, when Europe and the United States undertook the successive technical and industrial revolutions that generated their economic takeoff. International finance, banks reached the top of these societys in the inter-war period, and fully invested political power after the Second World War. In France, this total seizure of power is illustrated by the revolution of May 1968, the subsequent departure of General de Gaulle, and the arrival at the Presidency of Georges Pompidou, a man of the banks, an anticipation of Mr Macron.
This takeover can be analysed simply: banking finance, money, is no longer as it has been throughout the centuries of European history, a useful and indispensable accessory to political power, a necessary means of political action. During centuries in Europe the money of the usurer and the banker has been a means for European leaders to exercise political and ideological power. But when this means tended to take too much power, the European aristocracies lowered its power by various means. The bank was powerful in Florence, Antwerp, Amsterdam, Nuremberg, Vienna, London and Paris, but in Catholic and aristocratic Europe it remained controlled by the political and ideological elites.
It is over, the banker is no longer controlled, it is the political rulers, and all the ideological elite who are totally controlled by Money.
Industrial and commercial development, the disappearance of aristocracies, or their conversion to the money, Protestantism, democratization, have resulted in bankers taking complete control of the Western economy, and then of political and ideological power. The chief and the sorcerer (or the priest or the pastor...) have been submitted by the money trader. First in Western Europe, the Netherlands, England in particular, and of course in the United States, where no aristocracy or cultural tradition, no religious or profane ideology could oppose the power of money. On the contrary, everything was in place in the United States for the banks to take power. This was done from the end of the 19th century and the very beginning of the 20th.
This political and ideological takeover by an economic agent, which should have remained so, was somewhat concealed in the 20th and early 21st centuries by the communist episode in Eastern Europe and China. Communism was one of the last attempts to control the economy by political forces. It has failed because it has despised economic necessities too much.
Money has totally taken power worldwide after the communist collapse, which began in the 1980s in China and continued in the 1990s in the Soviet empire.
Like the Western economic elites, the newly rich in Russia and China want to differentiate themselves from the common people. Large hotels, yachts and private planes are not enough. Art brings a welcome touch of distinction. The discourse on art is there to make the rich of the whole world believe that by acquiring this or that "work of art", the ugliest and most absurd possible, the two keys that make the difference, they access metaphysical Intelligence, which thus crowns their obvious very great practical intelligence.
Obviously, other economic elites are there, with all their know-how, to organize the phenomenon and take advantage of it: art dealers are as ingenious as bankers, or they are bankers themselves. And that's how after taking full control of political power, the bankers took full control of Western art, and now global thanks to the entry of China and Russia. Contemporary art has become the vector and symbol of ideology and globalist politics driven by money, possibly even against certain politicians. It is the art of the Guidestones.
IMG_8516 UNDERSTAND CONTEMPORARY ART (2) THE CORONART THE COVIDART
Allghiero Boeti 1940-1994
Non parto, non resto 1984
Bologna MAMBO (Museo d'arte Moderna di Bologna)
LE CORONART. THE CORONART. THE COVIDART
La dénomination italienne d'arte povera, "l'art pauvre" présente cet intérêt, en comparaison d'autres comme "l'art conceptuel", qu'elle appelle un chat un chat et ne dissimule pas la vérité : Effectivement l'art contemporain officiel est un art pauvre. Pauvre en beauté et pauvre en signification partagée. Sa seule richesse est sa parfaite conformité avec l'idéologie mondialiste : c'est un art sans racines ethniques et culturelles. Cet art contemporain officiel s'est imposé dans tout l'Occident et cherche à conquérir la planète, on pourrait aussi l'appeler l'art viral, le Coronart, le Covidart, car il est une pandémie mortelle pour les Beaux-Arts.
The Italian denomination of arte povera, "poor art" has this interest, in comparison with others such as "conceptual art", which it calls a cat a cat and does not hide the truth: indeed, official contemporary art is poor art. Poor in beauty and poor in shared meaning. Its only richness is its perfect conformity with the globalist ideology : : it is an art without ethnic and cultural roots. This official contemporary art has imposed itself throughout the West and is trying to conquer the planet. We could also call it viral art, the "Coronart", the "Covidart" because it is a deadly pandemic for the Fine Arts.
COMPRENDRE L'ART CONTEMPORAIN (2)
" Il ne faut pas s'intéresser aux oeuvres d'art, elles ne sont qu'un symptôme, un prétexte à discours"
Aude de Kerros. L'art caché. Eyrolles 2013
« On peut faire avaler n’importe quoi aux gens », c’est un expert qui le dit : MARCEL DUCHAMP ( interview dans l’express 23 juillet 1964) Sous le nom d’art, voici plus de cent ans qu’on fait avaler aux gens n’importe quoi. On est en pleine irréalité, ce qui est officiellement considéré comme étant l’art du XXè siècle et du début du siècle actuel n’a pas de rapport avec l’art, c’est de l’anti-art, du non art, du canular.
JEAN LOUIS HARROUEL L’Art contemporain, la Grande Falsification Jean Cyrille Godefroy 2009
"Une œuvre est reconnue comme œuvre d'art parce qu'elle a subi victorieusement l'épreuve de la critique, de l’opinion publique commune et du temps."
Mikel DUFRENNE (1910-1995 Universalis. article Œuvre d’art)
L'Art est ce que vous croyez. Et l'art vous fait croire en ce que vous croyez. L'art vous fait aussi croire en ce que vous ne croiriez pas, si vous étiez libre de croire.
L'art contemporain, en peinture et en sculpture, même les nuls peuvent en saisir la signification à condition de bien voir :
A/ Qu'il est nécessaire de le situer précisément dans l'histoire de l'art et d'isoler clairement ses caractéristiques principales par rapport à l'Art Ancien et notamment à l'Art Moderne.
B/ Qu'il n'y a absolument rien à comprendre dans chaque œuvre prise séparément.
C/ Qu'il y a beaucoup à comprendre si on analyse l'art contemporain dans sa globalité, en tant que phénomène de société, en tant que fait politique et idéologique.
D/ Il faut ensuite prendre en compte, l'instrument essentiel du succès mondial de l'art contemporain en tant que fait économique: Art Sacré de l'Argent Mondialiste.
Cette approche, ci après, est analytique.
L'approche synthétique, simple et préalable, a été esquissée dans d'autres textes : l'art de tous les temps dans toute les sociétés est idéologique et politique ("l'Art miroir des valeurs d'une société" et "une petite histoire de la peinture européenne" "L'art, le Beau, le laid, les Lumières" "Art Ancien, Art Moderne, Art Abstrait, Art Contemporain" "L'art du laid et du non sens, le mépris des hommes"...) .
Pour comprendre l'art contemporain officiel il ne faut pas chercher la femme. Ce n'est pas une bonne piste, vous ne trouverez pas le coupable : il faut chercher l'idéologie.
L'art de tous les temps et dans toutes les sociétés est un moyen pour les élites d'imposer une religion (sacrée) ou une idéologie (profane, laïque). Dans toutes les civilisations l'art de chaque époque se comprend donc au travers du filtre idéologique qui inspire les élites de cette civilisation à cette époque. L'art est donc un intéressant révélateur de la pensée philosophique et morale qui inspire les élites d'une société donnée en un temps donné. Ces religions ou idéologies peuvent différer beaucoup quant au bénéfice que les peuples vont, ou non, en retirer. Certaines sont propices à l'établissement de civilisations au long cours (Egypte ancienne, Antiquité greco-romaine, Christianisme, Hindouisme, Bouddhisme, Islam....) d'autres sont plus ou moins rapidement mortelles ( Sociétés Aztèque et Inca, Communisme, National-Socialisme).
A/ Pour éviter toute confusion il est nécessaire de rappeler au préalable que l'Art Contemporain apparu après la seconde guerre mondiale, en provenance des États Unis et de New York, n'a rien en commun avec l'Art Moderne, apparu à la fin du 19è siècle, à Paris, avec les impressionnistes et les post-impressionnistes.
L'Art Moderne ( en dates grosses 1850-1950) se caractérise par la grande diversité de ses thèmes, aussi bien religieux que profanes (ces derniers en majorité), et par sa recherche d'un renouvellement constant des formes esthétiques. Mais sans abandonner ni rejeter les pratiques de figuration plus classiques héritées de l'histoire européenne de la peinture ou de la sculpture. L'Art Moderne n'est pas en rupture avec l'art européen du passé, mais en évolution douce. Il propose une autre forme de beauté, une esthétique différente, il donne naissance avec l'art abstrait à la peinture de non-sens, c'est à dire dépourvue de signification, il n'instaure pas le Laid et l'Absurde en dogme
Ce renouvellement des techniques pour exprimer le Beau ( peinture plate, flou, esquisse, tachisme, arbitraire des couleurs, décomposition des lignes et des volumes, art non figuratif) c'est ce qui lui a valu son appellation d'Art Moderne. Une approche nouvelle, par rapport à la peinture des siècles passés, dans les modes d'expressions esthétiques. Mais, sauf l'Art Abstrait, l'essentiel de ses techniques ont en réalité leur origine dans la peinture européenne des siècles passés : l'art paléo-chrétien, byzantin, roman et le premier gothique.
D'autre part l'esprit de l'Art Moderne reste identique à celui de l'Art Ancien. Certes il est en recherche constante d'un certain renouvellement, mais il reste fidèle à deux principes immémoriaux de l'histoire de l'art européen, et même mondial :
a) L'Esthétique, c'est à dire "ce qui est beau et ce qui est harmonique". Le Beau est toujours le but du peintre et du sculpteur de la période moderne.
b) Le Sens, c'est à dire ce qui est aisément compris par les membres d'une société. Le discours partagé, car il s'exprime dans une langue comprise par tous. La langue de l'image en l'occurrence. Avec une exception cependant, une nouveauté qui est une des racines de l'Art Contemporain, une introduction à celui-ci : l'Art Abstrait, non figuratif.
La grande différence entre l'Art Moderne et l'Art Contemporain est celle ci :
A partir des années 1950s l'Art Contemporain introduit deux nouveautés absolues en Occident:
- Le Laid, assigné comme but légitime de la peinture et de la sculpture. La peinture occidentale cesse d'être esthétique et proclame que la recherche du Beau est une préoccupation passéiste et obscurantiste. Ce n'est pas seulement une circonstance de fait, un accident, c'est une doctrine et une volonté. Plus d'harmonie, vive la discordance ! Il est possible de constater le même phénomène en musique et en danse.
- Le Non-Sens, l'absence de discours compréhensible, et même plus, le discours totalement absurde. L'artiste ne cherche plus à être compris par le plus grand nombre. Au contraire, l'artiste doit parler un langage totalement hermétique, incompréhensible, mieux aberrant. L'art n'est plus une vitrine, une porte ouverte à l'intelligence, il doit être un mur opaque, une porte fermée à tout entendement. Et si par hasard l'art a un sens, ce sens devra être ésotérique, réservé à quelques initiés.
Ces deux nouveautés, le Laid et le Non-Sens-Absurde, sont revendiquées comme un mode d'expression artistique non seulement normal, mais obligatoire pour appartenir au petit cercle de l'art officiel.
B/ Du fait que l'art doit être dépourvu de tout discours clair, accessible à tout un chacun, il résulte à l'évidence qu'il est absolument inutile de chercher à comprendre les œuvres d'art exposées dans les galeries spécialisées et les musées d'art contemporain.
La plupart de ces œuvres d'art ont un point commun : Elles ne signifient rien. L'art contemporain, officiel, celui des musées, celui des galeries spécialisées, ne parle plus aucun langage compréhensible par quiconque, l'homme de la rue bien sûr, mais aussi l'éclairé, ce dernier ne faisant que semblant de comprendre.
Pendant des siècles les peintres européens se sont appliqués à peindre des tableaux que "Tout le Monde" comprenne. Avec l'Art contemporain, c'est l'inverse : les peintres s'appliquent à peindre des tableaux que personne ne puisse comprendre.
Dans un article savant de "l'Encyclopédie Universalis", un éminent spécialiste de l'art contemporain a ainsi défini l'art contemporain: "un Art désinvestit de tout discours".
C'est dire de manière compliquée, mais avec la prudence caractéristique des universitaires, qui savent employer les mots qui évitent d'appeler un chat un chat, que l'art contemporain ne parle aucun langage connu, qu'il est sans signification partagée avec la population.
Dans le langage de tous les jours, compréhensible par chacun, on peut écrire " Un art qui ne signifie rien", "un art qui parle de rien".
En termes plus réaliste, c'est : l'Art du Non Sens. Auquel l'art contemporain a ajouté l'absurdité la plus provocante possible.
Mais il y a un piège, dans lequel le visiteur des musées ne doit pas tomber : il faut bien voir que les Faiseurs d'Art ( les artistes et leurs commanditaires), pour différentes raisons idéologiques, politiques et économiques, veulent absolument faire croire que leur art est Intelligent. Le Beau ils revendiquent très fort de s'en passer. L' Art n'est plus une esthétique! C'est décidé, la Modernité le veut. Mais l'Intelligence les faiseurs d'art contemporain officiel y aspirent ardemment ! Le refus du discours intelligible, compréhensible par tous, est une caractéristique tellement indéniable de l'art contemporain qu'il est devenu impératif de masquer ce vide en faisant croire à l'existence d'un message caché profond et pénétrant. C'est pourquoi le discours sur l'art a pris une telle importance : Le discours sur l'art ne fait pas comprendre, il fait croire qu'il existe quelque chose à comprendre. Et il doit même justifier l'absurde, le rendre apparemment Intelligent. D'où ces notices explicatives effarantes qui accompagnent souvent les oeuvres exposées, et qui sont même quelque fois reproduites sur les murs, à côté des oeuvres.
Le Grand Art, dans la peinture ou la sculpture contemporaine officielle, ce ne sont pas les peintures ou les sculptures. Le Grand Art Contemporain ce sont les notices explicatives. Le Discours sur l'Art est devenu l'essentiel de l'art. L'art d'écrire sur "l'art du non sens et de l'absurde" est donc devenu un élément incontournable, des musées d'art contemporain et des galeries spécialisées. Des mots amassés qui tentent désespérément de se dresser contre le néant du discours tenu par le peintre ou le sculpteur.
Moins une oeuvre a de sens, plus "la Notice explicative" est longue.
Et plus il est impératif de ne pas la lire. Surtout ne pas chercher à comprendre les oeuvres, prises une à une. C'est ce qu'ils veulent que le public fasse, pour mieux l'égarer, l' impressionner, et aussi mieux vendre.
C/ C'est par contre à l'échelle globale que l'Art Contemporain prend toute sa signification, si on l'analyse dans une perspective historique, politique et idéologique.
Pour être bref :
Les finalités de l'Art Contemporain Officiel sont totalement à l'opposé des objectifs des Arts Anciens.
Les Beaux Arts étaient voulus par les élites du passé comme un moyen de communiquer avec les masses populaires et de faire passer auprès du grand public le message idéologique qu'ils considéraient comme constituant les fondations nécessaires de la société. Il fallait plaire et donc offrir aux peuples la beauté. Il fallait faire comprendre, et donc être porteur d'un message clair pour tous. Y compris pour les illettrés comme c'était le cas pendant toute la période médiévale de l'an 500 à l'an 1500. Mille ans d'art, religieux certes, à destination des peuples ! Il est possible de ne pas aimer cette religion, mais il faut admettre qu'en ce qui concerne l'art ce fut une grande période.
Depuis la seconde guerre mondiale l'art contemporain officiel ne poursuit absolument plus ces objectifs.
L'art n'est plus pour les élites un moyen de communication avec les peuples. Au contraire, l'art contemporain est devenu un moyen pour l'élite de se distinguer, en s'opposant aux masses.
Il ne faut plus plaire, et il ne faut plus faire comprendre : Le laid et l'absurde sont donc les deux clefs qui ferment au grand public la porte de l'art réservé aux élites.
Il est possible d'apercevoir deux causes à cette évolution de la peinture et de la sculpture occidentale du beau vers le laid, et du sens vers l'absurde.
L'une est idéologique. L'autre est technique.
1° La cause idéologique.
Les principes démocratiques affichés par l'idéologie officielle ont des conséquences sur les comportements publics. Dans les régimes démocratiques les élites ne peuvent plus se particulariser de manière quotidienne et ostensible comme les élites des temps passés, par leurs costumes, leur habitat ou leur véhicules. Paraître, s'afficher, être ostensiblement riche, était légitime pour l'aristocratie ancienne, c'était même un devoir. En démocratie dissimuler sa richesse et son pouvoir derrière des apparences discrètes est devenu obligatoire. Une très ancienne et très bonne idée, très opérante et très profitable, née dans les milieux rabbiniques, qui a été adoptée par la Réforme protestante.
D'autre part, depuis "les Lumières", l’Élite influente idéologiquement et politiquement s'est proclamée "Éclairée". C'est par la "Raison" qu'elle se considère comme essentiellement différente des masses qui seraient gouvernées par les passions. C'est toujours l'argent, mais ce n'est plus l'épée, ce n'est plus la naissance qui distinguent et légitiment l'élite politique, c'est l'Initiation aux Lumières de la Raison. L'Initiation, une très vieille idée kabbalistique, gnostique etc... adaptée au rationalisme et au matérialisme des temps actuels. Et aussi un excellent moyen d'action politique.
Les peuples sont bêtes, c'est le fondement ésotérique de la religion contemporaine des élites idéologiques et politiques. Chez les communistes cette élite avait été appelée "l'avant garde éclairée du prolétariat", les seuls membres du Parti Unique. Les capitalistes, plus habiles, plus dissimulés, n'ont pas de terme public, avéré, pour désigner cette élite et proclament la nécessité du multi-partisme ouvert à tous les citoyens. Cette élite idéologique et politique, ce parti unique, existe cependant, mais elle se dissimule dans l'ombre des sociétés secrètes, discrètes, reliées entre elles tout au sommet de la pyramide.
Toutefois pour se distinguer des masses, les élites ont mis en place des moyens plus discrets que par le passé. Parmi ces moyens : L'art, particulièrement la peinture, la sculpture.
2° La cause technique.
Pour communiquer avec les masses populaires, l'art a été pendant des siècles et même des millénaires un moyen indispensable de propagande idéologique entre les mains des élites. Une église dans chaque village, des églises innombrables et des cathédrales dans les villes. A partir de la Renaissance les nouveaux thèmes mythologiques et historiques inspirés de l'antiquité ont été aussi un moyen de communiquer certaines valeurs à une bourgeoisie de plus en plus large.
Les dirigeants contemporains, à la différence de leurs prédécesseurs, disposent, depuis la seconde moitié du 20è siècle, de moyens de communication bien plus efficaces que l'art pour imposer leurs idées et catéchiser le grand public.
Certes les élites ont fait ériger des statues de la Liberté, de Lénine, de Staline et de Mao, des Pyramides et des Arches en grand nombre. Mais dans l'ensemble, compte tenu de l'apparition de nouveaux moyens et de nouveaux modes de communication, de mieux en mieux contrôlés, radio, télévision, médias écrits, cinéma, publicité, l'art (architecture, peinture sculpture) est devenu, sinon inutile, tout à fait secondaire, pour "évangéliser" les peuples.
L'architecture, la peinture, la sculpture ne sont plus nécessaire pour enseigner, convaincre ou vendre quelque chose. L'élite politique contemporaine peut donc réserver ces arts pour une autre destination : marquer sa différence. Connaissant les goûts des masses, elle en prend le contre-pied, pour se distinguer, avoir l'air d'être autre, se reconnaitre et se justifier en tant qu' élite.
L'Art Contemporain n'a pas pour but de convaincre les masses populaires, mais d'affirmer, d'afficher une différence. Et il y réussit très bien. L'art contemporain officiel est un domaine réservé. Il suffit de visiter nos musées d'art contemporain pour en être certain: On y respire l'air raréfié du laid, des sommets de la fausse intellectualité et de la spiritualité artificielle.
Une spiritualité et une intellectualité d'un conformisme affligeant, dicté par l'obsession de la réussite sociale et financière.
D/ Le Fait Économique : L'Art Mondialiste de l'Argent.
Le troisième élément qui explique non pas l'esthétique de l'art contemporain, mais son succès dans tout l'Occident, et depuis peu dans le monde entier, est économique: c'est l'Argent qui a fait de cet art, un art Sacré et un des véhicules de l'idéologie mondialiste. Dans une économie de marché, nous avons un art de marché. C'est logique. Mais un art de marché pour les élites riches. Pour les peuples, il y a la télévision et la publicité ou l'art des rues.
L'Argent a commencé à prendre le pouvoir en Europe occidentale et aux États Unis après les guerres de la Révolution Française et de l'Empire, quand l'Europe et les États Unis ont entrepris les révolutions techniques et industrielles successives qui ont généré leur décollage économique. La finance internationale, les banques sont parvenues au sommet de ces sociétés dans l'entre deux guerres, et ont totalement investi le pouvoir politique après la seconde guerre mondiale. En France cette prise totale de pouvoir est illustrée par la révolution de mai 1968, le départ consécutif du Général de Gaulle, et l'arrivée à la Présidence de Georges Pompidou, un homme des banques, une anticipation de M Macron.
Cette prise de pouvoir peut s'analyser simplement: La finance bancaire, l'argent, n'est plus comme tout au long des siècles de l'histoire européenne, un accessoire utile, indispensable du pouvoir politique, un moyen nécessaire de l'action politique. Pendant des siècles en Europe l'argent de l'usurier et du banquier a été un moyen pour les dirigeants européens d'exercer le pouvoir politique et idéologique. mais quand ce moyen tendait à prendre trop de pouvoir les aristocraties européennes abaissaient sa puissance par divers procédés. La banque était puissante, à Florence, à Anvers, à Amsterdam, à Nuremberg, à Vienne, à Londres à Paris, mais dans l'Europe catholique et aristocratique, elle demeurait contrôlée par les élites politiques et idéologiques.
C'est terminé, le banquier n'est plus contrôlé, ce sont les gouvernants politiques, et toute l'élite idéologique qui sont totalement contrôlés par l'Argent.
Le développement industriel et commercial, la disparition des aristocraties, ou leur conversion à l'argent, le protestantisme, la démocratisation, ont eu ce résultat que les banquiers ont pris totalement le contrôle de l'économie occidentale, puis du pouvoir politique et idéologique. Le chef et le sorcier (ou le prêtre ou le pasteur...) ont été soumis par le commerçant de l'argent. D'abord en Europe occidentale, aux Pays Bas, en Angleterre tout particulièrement, et bien sûr aux Etats Unis, où aucune aristocratie ni aucune tradition culturelle, aucune idéologie religieuse ou profane ne pouvait s'opposer à la puissance de l'Argent. Au contraire, tout était réuni aux Etats Unis pour que les banques prennent le pouvoir. Cela a été fait dès la fin du 19è siècle et le tout début du 20è.
Cette prise de pouvoir politique et idéologique par un agent économique, qui aurait dû le rester, a été un peu dissimulée, au 20è siècle et au début du 21è siècle, par l'épisode communiste en Europe de l'Est et en Chine. Le communisme a été une des dernières tentatives de contrôle de l'économie par des forces politiques. Elle a échoué parce qu'elle a trop méprisé les nécessités économiques.
L'Argent a totalement pris le pouvoir, dans le monde entier, après l'effondrement communiste, qui s'amorce dans les années 1980 en Chine, et se continue dans les années 1990 dans l'empire soviétique.
Comme les élites économiques occidentales les nouveaux riches de Russie et de Chine veulent se différencier des gens du commun. Les grands hôtels, le yacht et l'avion privé ne suffisent pas. L'Art apporte une touche de distinction bienvenue. Le discours sur l'art est là pour faire croire aux riches du monde entier qu'en acquérant telle ou telle "oeuvre d'art", la plus laide et la plus absurde possible, les deux clés qui font la différence, ils accèdent à l'Intelligence métaphysique, qui couronne ainsi leur évidente très grande intelligence pratique.
Evidemment d'autres élites économiques sont là, avec tout leur savoir-faire, pour organiser le phénomène et en tirer profit : les marchands d'art sont aussi ingénieux que les banquiers, ou ils sont banquiers eux mêmes. Et voilà comment après avoir pris le contrôle total du pouvoir politique les banquiers prennent le contrôle total de l'art occidental, et maintenant mondial grâce à l'entrée en scène de la Chine et de la Russie. L'art contemporain est devenu le vecteur et le symbole de l'idéologie et de la politique mondialiste conduite par l'Argent, éventuellement même contre certains hommes politiques. C'est l'art des Guidestones.
UNDERSTAND CONTEMPORARY ART (2)
"We must not be interested in works of art, they are only a symptom, a pretext for speech"
Aude de Kerros. The Hidden art. Eyrolles 2013
"You can make to people swallow anything," says one expert: MARCEL DUCHAMP (interview on the express 23 July 1964) Under the name of art, for more than a hundred years now, people have been made to swallow anything. We are in the midst of unreality, what is officially considered to be the art of the 20th century and the beginning of the current century has no connection with art, it is anti-art, non-art, hoax.
JEAN LOUIS HARROUEL Contemporary Art, Great Falsification Jean Cyrille Godefroy 2009
"A work is recognized as a work of art because it has won the test of criticism, public opinion and time."
Mikel DUFRENNE (1910-1995 Universalis. Artwork)
"Art is what you believe. And art makes you believe in what you believe. Art also makes you believe in what you would not believe, if you were free to believe." Contemporary art, in painting and sculpture, even the dummies can grasp the meaning on condition of seeing well:
A / That it is necessary to situate it precisely in the history of art and to clearly isolate its main characteristics in relation to ancient art and in particular to Modern Art.
B / There is absolutely nothing to understand in each artwork taken separately.
C / There is much to understand if we analyze contemporary art as a whole, as a phenomenon of society, as a political, ideological and economic fact.
D / It is then necessary to take into account, the essential instrument of the global success of contemporary art as an economic fact: Sacred Art of Money globalist.
This approach, hereafter, is analytical.
The synthetic approach, simple and preliminary, has been sketched in other texts: the art of all times in all societies is ideological and political ("mirror art of the values of a society" and "a small history of European painting " "Art, the Beautiful, the ugly, the Enlightenment", "Ancient Art, Modern Art, Abstract Art, Contemporary Art" ) ).
To understand the official contemporary art it is not necessary to look for the woman. This is not a good track, you will not find the culprit: we must look for ideology.
The art of all times and in all societies is a means for the elites to impose a (sacred) religion or an ideology (secular, secular). In all civilizations the art of each era is understood through the ideological filter that inspires the elites of this civilization at that time. Art is therefore an interesting revealer of the philosophical and moral thought that inspires the elites of a given society in a given time. These religions or ideologies can differ a lot as to the benefit that peoples will or will not withdraw. Some are conducive to the establishment of long-term civilizations (ancient Egypt, Greek-Roman antiquity, Christianity, Hinduism, Buddhism, Islam ...) others are more or less rapidly mortal (Aztec and Inca religions, Communism, national Socialism).
A/ To avoid any confusion it is necessary to remind beforehand that Contemporary Art that appeared after the Second World War, from the United States and New York, has nothing in common with Modern Art, which appeared at the end of the 19th century in Paris, with impressionists and post-impressionists.
Modern Art (in large dates 1850-1950) is characterised by the great diversity of its themes, both religious and secular (the latter in the majority), and by its search for a constant renewal of aesthetic forms. But without abandoning or rejecting the more classical figuration practices inherited from the European history of painting or sculpture. Modern Art is not at odds with the European art of the past, but is in gentle evolution. He proposes another form of beauty, a different aesthetic, he gives birth with abstract art to the painting of nonsense, that is to say meaningless, he does not introduce the ugly and the absurd into dogma
This renewal of techniques to express beauty (flat painting, blurred, sketching, tachism, arbitrary colours, decomposition of lines and volumes, non-figurative art) is what earned him the title of Modern Art. A new approach, compared to the painting of past centuries, in the modes of aesthetic expression. But, except for Abstract Art, most of his techniques actually originated in European painting of past centuries: early Christian, Byzantine, Romanesque and early Gothic art.
On the other hand, the spirit of Modern Art remains identical to that of Ancient Art. Admittedly, he is constantly seeking a certain renewal, but he remains faithful to two immemorial principles of the history of European, and even world art:
a) Aesthetics, i.e. "what is beautiful and what is harmonic". Beau is still the goal of the painter and sculptor of the modern period.
b) Meaning, i.e. what is easily understood by the members of a society. Shared discourse, because it is expressed in a language understood by all. The language of the image in this case. With one exception, however, a novelty that is one of the roots of Contemporary Art, an introduction to it: Abstract Art, non-figurative.
The big difference between Modern Art and Contemporary Art is this one:
From the 1950s onwards, Contemporary Art introduced two absolute innovations in the West:
- The Ugly, assigned as the legitimate purpose of painting and sculpture. Western painting ceases to be aesthetic and proclaims that the search for beauty is a pastoral and obscurantist concern. It is not only a factual circumstance, an accident, it is a doctrine and a will. More harmony, long live the discordance! The same phenomenon can be observed in music and dance.
- The non sense, the absence of comprehensible discourse, and even more, the totally absurd discourse. The artist no longer seeks to be understood by the greatest number of people. On the contrary, the artist must speak a totally hermetic, incomprehensible, better absurd language. Art is no longer a showcase, a door open to intelligence, it must be an opaque wall, a door closed to any understanding. And if by chance art has a meaning, this meaning should be esoteric, reserved for a few insiders.
These two innovations, the ugly and the Non-Sense-Absurd, are claimed as a mode of artistic expression not only normal, but mandatory to belong to the small circle of official art.
B/ Since art must be devoid of any clear discourse, accessible to everyone, it is obvious that it is absolutely useless to seek to understand the works of art exhibited in specialized galleries and contemporary art museums.
Most of these works of art have one thing in common: they mean nothing. Contemporary art, official art, museum art, specialized art galleries, no longer speaks any language that can be understood by anyone, the common man of course, but also the enlightened, the latter only pretending to understand.
For centuries European painters have worked hard to paint paintings that "Everyone" understands. With contemporary art, it is the opposite: painters strive to paint paintings that no one can understand.
In a scholarly article in the "Encyclopedia Universalis", a leading specialist in contemporary art defined contemporary art as "an art that disinvests from any discourse".
This is to say in a complicated way, but with the characteristic caution of academics, who know how to use words that avoid calling a spade a spade, that contemporary art does not speak any known language, that it is meaningless shared with the population.
In everyday language, understandable by everyone, we can write "An art that means nothing", "an art that speaks of nothing".
In more realistic terms, it is: the Art of Nonsense. To which contemporary art has added the most provocative absurdity possible
But there is a trap, in which the museum visitor must not fall: it must be clear that Art Makers ( artists and their sponsors), for different ideological, political and economic reasons, absolutely want to make believe that their art is Intelligent. Beauty, they claim very strongly to do without it. Art is no longer an aesthetic! It's decided, Modernity wants it. But the Intelligence, the official contemporary art makers, ardently aspire to it! The refusal of intelligible discourse, understandable by all, is such an undeniable characteristic of contemporary art that it has become imperative to mask this void by making people believe in the existence of a deep and penetrating hidden message. That is why the discourse on art has taken on such importance: the discourse on art does not make people understand, it makes them believe that there is something to understand. And it must even justify the absurd, make it seemingly intelligent. Hence these appalling explanatory notices, which often accompany the works on display, and which are even sometimes reproduced on the walls, next to the works.
The Great Art, in painting or official contemporary sculpture, is not paintings or sculptures. The Great Contemporary Art are the explanatory notices. The Discourse on Art has become the essence of art. The art of writing about "the art of the non sens and the absurd" has therefore become an essential element of contemporary art museums and specialized galleries. These are piled up words that desperately try to stand up against the void of the discourse held by the painter or sculptor.
The less meaningful a work is, the longer the "Information Folder" is.
And the more imperative it is not to read it. Above all, do not try to understand the works, taken one by one. That's what they want the public to do, to better mislead him , to impress him, and also to sell better.
C/ It is on the other hand on a global scale that Contemporary Art takes on its full meaning, if we analyse it from a historical, political and ideological perspective.
To be brief:
The aims of Official Contemporary Art are totally contrary to the objectives of the Ancient Arts.
The Fine Arts were wanted by the elites of the past as a means of communicating with the masses of the people and conveying to the general public the ideological message they considered to be the necessary foundations of society. It was necessary to please and therefore to offer peoples beauty. It was necessary to make peoples understand, and therefore to carry a clear message for all. Including for the illiterate as was the case throughout the medieval period from 500 to 1500. A thousand years of art, religious certainly, for the peoples! It is possible not to like this religion, but it must be admitted that as far as art is concerned, it was a great period.
Since the Second World War, official contemporary art no longer pursues these objectives at all.
Fort the elites art is no longer a means of communication with the peoples. On the contrary, contemporary art has become a means for the elite to distinguish itself by opposing the masses.
It is no longer necessary to please, it is no longer necessary to make peoples understand: the ugly and the absurd are therefore the two keys that close the door of art reserved for the elites to the general public.
It is possible to see two causes for this evolution of Western painting and sculpture from beautiful to ugly, and from meaning to the absurd.
One is ideological. The other is technical.
1° The ideological cause.
The democratic principles displayed by official ideology have consequences for public behaviours. In democratic regimes, elites can no longer distinguish themselves in a daily and ostensible way like the elites of past times, through their costumes, their habitat or their vehicles. To appear, to be displayed, to be ostensibly rich, was legitimate for the former aristocracy, it was even a duty. In a democracy, concealing one's wealth and power behind discreet appearances has become mandatory. A very old and very good idea, very effective and very profitable, born in rabbinic circles, which was adopted by the Protestant Reformation.
On the other hand, since the "Enlightenment", the ideologically and politically influential Elite has proclaimed itself "enlighted". It is through "Reason" that it considers itself essentially different from the masses that would be governed by passions. It is always money, but it is no longer the sword, it is no longer birth that distinguishes and legitimizes the political elite, it is the Initiation to the Enlightenment of Reason. Initiation, a very old Kabbalistic, Gnostic etc. idea adapted to the rationalism and materialism of the present times. And also an excellent means of political action.
Peoples are stupid, it is the esoteric foundation of the contemporary religion of the ideological and political elites. Among the communists this elite had been called the "enlightened vanguard of the proletariat", the only members of the One Party. The capitalists, more skilful, more hidden, have no proven public term for this elite and proclaim the need for a multi-party system open to all citizens. This ideological and political elite, this single party, does exist, however, but it is hidden in the shadow of the secret, discreet societies, linked together at the very top of the pyramid.
However, to distinguish themselves from the masses, the elites have put in place more discreet means than in the past. Among these means: Art, especially painting, sculpture.
2° The technical cause.
To communicate with the popular masses, art has been for centuries and even millennia an indispensable means of ideological propaganda in the hands of the elites. A church in each village, countless churches and cathedrals in the cities. From the Renaissance onwards, the new mythological and historical themes inspired by antiquity were also a means of communicating certain values to an increasingly large bourgeoisie.
Contemporary leaders, unlike their predecessors, have had much more effective means of communication than art since the second half of the 20th century to impose their ideas and catechise the general public.
Certainly the elites have built up statues of Liberty, Lenin, Stalin and Mao, Pyramids and Arches, in large numbers. But on the whole, however, given the emergence of new means and modes of communication, increasingly controlled, radio, television, written media, cinema, advertising, art (architecture, painting and sculpture) has become, if not useless, quite secondary, to "evangelize" peoples.
Architecture, painting, sculpture are no longer necessary to teach, convince or sell something. The contemporary political elite can therefore reserve these arts for another destination: to make a difference. Knowing the tastes of the masses, she takes the opposite approach, to distinguish herself, to look different, to recognize herself and justify herself as an elite.
Contemporary Art does not aim to convince the masses of the people, but to affirm, to show a difference. And he does it very well. Official contemporary art is a reserved field. All you have to do is visit our contemporary art museums to be sure: you can breathe in the rarefied air of the ugliness, the heights of false intellectuality and artificial spirituality.
A spirituality and intellectuality of conformity, dictated by an obsession with social and financial success.
D/ The Economic Fact: The Globalist Art of Money.
The third element that explains not the aesthetics of contemporary art, but its success throughout the West, and more recently throughout the world, is economic: it is money that has made this art a sacred art and one of the vehicles of globalist ideology. In a market economy, we have a market art. That makes sense. But a market art for the rich elites. For the people, there is television and advertising or street art.
Money began to take power in Western Europe and the United States after the wars of the French Revolution and the Empire, when Europe and the United States undertook the successive technical and industrial revolutions that generated their economic takeoff. International finance, banks reached the top of these societys in the inter-war period, and fully invested political power after the Second World War. In France, this total seizure of power is illustrated by the revolution of May 1968, the subsequent departure of General de Gaulle, and the arrival at the Presidency of Georges Pompidou, a man of the banks, an anticipation of Mr Macron.
This takeover can be analysed simply: banking finance, money, is no longer as it has been throughout the centuries of European history, a useful and indispensable accessory to political power, a necessary means of political action. During centuries in Europe the money of the usurer and the banker has been a means for European leaders to exercise political and ideological power. But when this means tended to take too much power, the European aristocracies lowered its power by various means. The bank was powerful in Florence, Antwerp, Amsterdam, Nuremberg, Vienna, London and Paris, but in Catholic and aristocratic Europe it remained controlled by the political and ideological elites.
It is over, the banker is no longer controlled, it is the political rulers, and all the ideological elite who are totally controlled by Money.
Industrial and commercial development, the disappearance of aristocracies, or their conversion to the money, Protestantism, democratization, have resulted in bankers taking complete control of the Western economy, and then of political and ideological power. The chief and the sorcerer (or the priest or the pastor...) have been submitted by the money trader. First in Western Europe, the Netherlands, England in particular, and of course in the United States, where no aristocracy or cultural tradition, no religious or profane ideology could oppose the power of money. On the contrary, everything was in place in the United States for the banks to take power. This was done from the end of the 19th century and the very beginning of the 20th.
This political and ideological takeover by an economic agent, which should have remained so, was somewhat concealed in the 20th and early 21st centuries by the communist episode in Eastern Europe and China. Communism was one of the last attempts to control the economy by political forces. It has failed because it has despised economic necessities too much.
Money has totally taken power worldwide after the communist collapse, which began in the 1980s in China and continued in the 1990s in the Soviet empire.
Like the Western economic elites, the newly rich in Russia and China want to differentiate themselves from the common people. Large hotels, yachts and private planes are not enough. Art brings a welcome touch of distinction. The discourse on art is there to make the rich of the whole world believe that by acquiring this or that "work of art", the ugliest and most absurd possible, the two keys that make the difference, they access metaphysical Intelligence, which thus crowns their obvious very great practical intelligence.
Obviously, other economic elites are there, with all their know-how, to organize the phenomenon and take advantage of it: art dealers are as ingenious as bankers, or they are bankers themselves. And that's how after taking full control of political power, the bankers took full control of Western art, and now global thanks to the entry of China and Russia. Contemporary art has become the vector and symbol of ideology and globalist politics driven by money, possibly even against certain politicians. It is the art of the Guidestones.