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IMG_4573 UNDERSTAND CONCEPTUAL ART (5). PAINTING AND ARCHITECTURE: LIVING ART AND DEAD ART.

Vienne Museums Quartiers.

Kunsthalle et Mumok

L'entrée de la Kunsthalle est au rez de chaussée

Le Mumok est dans les étages

The entrance to the Kunsthalle is on the ground floor

The Mumok is on the floors

 

 

COMPRENDRE L'ART CONCEPTUEL (5). PEINTURE ET ARCHITECTURE : ART VIVANT ET ART MORT

 

"Le bon sens est le pire des conformismes pour l'art contemporain"

Christine SOURGINS Les Mirages de l'Art Contemporain. La Table Ronde 2018

 

 

Il est intéressant d'observer que quand l'Art Contemporain Conceptuel, celui des musées, s'installe dans le laid et l'absurde, se proclame une anti-esthétique et érige la provocation en dogme, il ne le fait que dans deux domaines : la Peinture et la Sculpture. Pas dans l'Art de l'Architecture.

Avec les Musées d' Art Conceptuel il est ainsi possible de constater cette évidence :

D'une part une architecture extérieure et intérieure soignée, pleine de sens, parfaitement fonctionnelle, significative, d'où l'absurde est absent, esthétiquement belle (le plus souvent), porteuse de lumière et de joie, vivante, sincère, conçue pour rassembler. Un Art Vivant.

D'autre part à l'intérieur le contraire absolu : un art conceptuel officiel, laid, absurde, provocateur, bâclé, triste, déraciné, obsessionnel, totalement artificiel. Un Art Mort.

Les Musées d'Art Contemporain, ou d'Art Moderne comme ils se nomment de plus en plus fréquemment, sont ainsi un lieu de confrontation violente entre deux réalités humaines contrastées et contradictoires. Ils sont en quelque sorte des révélateurs de certaines oppositions et impasses caractéristiques des comportements humains, individuels ou sociaux. Ces musées, contenant et contenu ensemble, sont ainsi par leurs contradictions mêmes, une leçon de vie réelle, individuelle et sociale. L'enveloppe témoigne d'un art responsable, le contenu d'un art irresponsable. Une leçon de vie et aussi une leçon de mort.

 

L'Architecture a créé des immeubles d'une remarquable audace, toujours au sommet de l'évolution technique, mais ses créations ne sont jamais délirantes, jamais absurdes, elles sont toujours fonctionnelles et elles sont généralement très belles. Pourquoi cette différence, cette opposition, aussi manifeste entre l'architecture officielle et les arts contemporains qu'elle abrite dans les musées ?

S'ils avaient pu, les architectes et les ingénieurs du bâtiment, poussés par les idéologues, les politiques et les financiers, auraient eux aussi inventé la Non-Architecture. S'ils ne l'ont pas fait c'est qu'ils n'ont pas pu le faire. Ce n'était pas possible.

Les contraintes du réel, qui n'existent pas en peinture et en sculpture, étaient trop fortes en architecture pour que les architectes et les ingénieurs du bâtiment créent dans leur domaine le Non-Art, l'Art Conceptuel, l'Art Mort. Comme les publicitaires, qui n'ont pas pu créer la Non-Publicité, parce qu'ils devaient vendre, et donc être compris de tous, même des ignorants et des incultes, et plaire à toutes les catégories de population.

Deux contraintes, absolument incontournables, sauvent les artistes du bâtiment du délire et du non sens.

Les architectes et ingénieurs du bâtiment ne peuvent pas remplacer l'art de l'architecture par un discours sur l'architecture. Comme le font les peintres et les sculpteurs de l'art contemporain. Le délire irresponsable des mots excusant, justifiant, imposant le non-art conceptuel, est interdit, inefficace quant il s'agit des architectes et des ingénieurs en bâtiment.

 

1° L’immeuble doit tenir debout, faire la preuve de sa solidité, et de sa tenue dans le temps. Des contraintes techniques de construction ne peuvent pas être ignorées.

Des règles de construction s'imposent de manière obligée.

Il n'est pas possible de créer un Musée en jetant au sol des sacs de ciment et des poutrelles métalliques, en y ajoutant de l'eau, et en agitant, même "génialement", le tout.

C'est ce que font manifestement certains peintres pour créer leurs tableaux ou certains inventeurs d'installations.

Pour les peintres cela peut fonctionner, parce que toute une cabale idéologique, commerciale et politique, en a décidé ainsi.

La suppression de la perspective, des volumes, du dessin, de la couleur, d'un sujet même, n'a jamais fait s'effondrer un tableau.

D'où la multiplication dans nos musées d'art contemporain d’œuvres sans sujet, sans couleur, sans dessin, sans titre, sans signification et sans beauté. Le peintre ne court aucun risque. Le tableau restera accroché au mur. Quant au "sculpteur" il s'arrange pour que ses chaises amoncelées tiennent debout. Dans l'art contemporain, il est apparu un mot nouveau pour désigner ces œuvres "d'art" : des Installations.

Moins c'est beau, plus c'est absurde, plus c'est sinistre, et plus "l'artiste" est assuré de rentrer dans un musée. C'est une opportunité que les architectes et ingénieurs du bâtiment n'ont pas. Il sont contraints de construire des oeuvres belles et fonctionnelles. Des œuvres de sens, de bon sens, qui tiennent debout parce qu'elles respectent le passé, l'ordre et l'harmonie naturelle du monde des réalités. Des œuvres qui ne recherchent pas la provocation systématique et ne vivent pas dans l'absurdité mortelle d'une prétendue révolution permanente des choses et des êtres.

 

Pour les architectes et les ingénieurs la cabale insensée organisée par une poignée d'éclairés autour des arts irresponsables car libérés de toutes les contraintes du réel ne fonctionne pas. Il n'est pas possible de faire tenir debout un bâtiment avec seulement les mots d'un discours sur le bâtiment. Aucune notice explicative, même brillante, n'est capable d'édifier un musée d'art contemporain, et encore moins de justifier un musée qui s'écroule. Pour un tableau ou une "Installation" comme ils disent, aucun problème!

En architecture le réel technique est trop contraignant, les délires idéologiques ne peuvent pas mépriser les réalités. Les architectes ne peuvent pas ignorer les lois de la pesanteur, ni l'homme qui habite ou se sert de leurs constructions. Il faut construire des murs qui tiennent debout, et des sols sur lesquels les hommes puissent marcher, pas seulement les mouches. Ce n'est aucunement le cas des peintres et des sculpteurs. Sur ordre, bien sûr, pour se conformer et réussir, ils ne sont pas totalement responsables.

Les peintres et les sculpteurs, les "installateurs" ont cette possibilité, chance et malchance, de pouvoir faire tout et n'importe quoi. Chance pour la réussite sociale et pour l'argent, malchance pour l'art et le grand public. Contrairement aux professionnels du bâtiment, ni les lois de la nature, ni le public, ne sont juges de leurs actes. Ni le réel, ni la démocratie ne contraignent les peintres et les sculpteurs. Ils doivent seulement se conformer aux diktats des Eclairés pour réussir. Et ils le font bien sûr, c'est humain, ils ne sont pas des héros.

Les architectes et les ingénieurs du bâtiment ont cette chance inouïe que les idéologies doivent non pas s'arrêter, mais se contenir, se limiter, se courber même, pour passer la porte de leurs cabinets. Car les réalités dont ils dépendent sont plus fortes que les doctrines que les hommes sont capables d'inventer. C'est vrai de nos jours pour les musées d'art contemporain, comme c'était vrai il y a plus de mille ans pour les cathédrales.

 

2° L’œuvre du bâtiment doit aussi impérativement servir. Elle doit répondre aux besoins toujours très précis d'un client. Quand un client commande un hôtel, il n'est pas possible de lui remettre une raffinerie, ou un symbole d'hôtel, ou un hôtel qui fasse fuir le client, ou un discours sur l'hôtellerie ou Rien.

L’œuvre architecturale doit remplir les fonctions correspondant à sa destination.

Il en résulte pour l'architecte et l'ingénieur en bâtiment des contraintes constantes dans le plan, l'élévation des lieux, la distribution des pièces.

Là encore un constat s'impose : Contrairement aux peintres, les artistes de l'Architecture ne peuvent pas faire N'importe Quoi. Les architectes et ingénieurs en bâtiments doivent servir les peuples, pas les mépriser, les ignorer et prétendre les éduquer au nom de prétendues "Lumières" qui viendraient d'En Haut et qui seraient mal comprises par ceux d'en bas

Le "Centre Pompidou" à Paris, ressemble de l'extérieur plus à une raffinerie de pétrole qu'à un Musée, mais il tient debout, et ses espaces intérieurs servent à la destination qui est la sienne. Le bâtiment remplit parfaitement sa mission. Le parti pris d'étrangeté et de provocation esthétique de l'extérieur ne nuit pas à sa fonctionnalité intérieure, ni bien évidemment à sa solidité.

Les idéologues et les marchands par contre peuvent installer dans ses espaces tous les délires modernistes qui leur conviennent sans que rien ne leur résiste. C'est ce que l'on constate dans tous les Musées d'Art Contemporain d'Europe. Des bâtiments magnifiques, fonctionnels, agréables à vivre, qui unissent le Beau et le Sens. Et à l'intérieur de ces bâtiments, la laideur et l'absurdité. Ce contraste est une importante leçon de vie. De vie, et de mort. La mort du beau, du sens et donc de l'art.

L'Architecture a échappé aux délires idéologiques de l'Art Conceptuel parce qu'elle ne peut pas échapper aux contraintes du réel. Le Réel a imposé aux architectes et aux ingénieurs du bâtiment des interdictions qui ne pouvaient pas être ignorées et contournées par de simples affirmations idéologiques et des mots sans signification réelle et partagée. Un discours qui n'est en réalité pas un discours, car il n'a aucun sens partagé, un discours qui est seulement un bruit de mots.

 

Peinture, sculpture et architecture contemporaines en Occident sont ainsi deux expériences artistiques, contraires, indissociables, complémentaires. Ces expériences sont une leçon à méditer tant en morale privée, qu'en politique et en esthétique.

Quand l'humain est libre de faire ce qu'il veut, sans aucunes contraintes, il est alors capable de dire et de faire n'importe quoi, c'est à dire pas le meilleur, mais le pire. Les contraintes seules ne sont certainement pas éducatives, mais l'absence totale de contrainte est bien pire. C'est ce que démontrent, respectivement et comparativement, l'architecture contemporaine d'une part, et la peinture et la sculpture contemporaine d'autre part.

L'art conceptuel officiel est après plus d'un demi-siècle d'existence imposée au plus haut niveau des sociétés occidentale, la démonstration que le Beau et le Sens sont des contraintes dont manifestement l'art ne peut pas se passer. L'art c'est le beau, plus le sens, pour la peinture et la sculpture comme pour l'architecture.

L'art doit être le beau reconnu comme tel et partagé par les élites et les peuples associés, il ne doit pas être un caprice imposé par une poignée d'Illuminés.

Sa signification doit être évidente, exotérique, partagée et immédiatement compréhensible par les peuples. Pas une signification qui se veut complexe, ésotérique, réservée à quelques initiés prétendument plus intelligents que leurs congénères du bas de la pyramide.

Le beau plus le sens partagé avec les peuples c'est du grand art.

L'art abstrait occidental a démontré qu'il était possible de supprimer le sens.

Mais avec la double provocation de la suppression du beau, et de la dérive vers l'absurde il n'y a plus d'art. Une leçon de vie et de mort que les musées occidentaux nous suggèrent

 

 

UNDERSTAND CONCEPTUAL ART (5). PAINTING AND ARCHITECTURE: LIVING ART AND DEAD ART.

 

"Common sense is the worst of conformisms for contemporary art"

Christine SOURGINS the mirages of contemporary art. The round table 2018

 

 

It is interesting to observe that when Contemporary Conceptual Art, that of museums, takes root in the ugly and the absurd, proclaims itself an anti-esthetic and erects provocation as dogma, it does so in only two fields: Painting and Sculpture. Not in the Art of Architecture.

With the Museums of Conceptual Art it is thus possible to see this evidence:

On the one hand, a neat external and internal architecture, full of meaning, perfectly functional, significant, from which the absurd is absent, aesthetically beautiful ((most of the time), carrying light and joy, alive, sincere, designed to bring people together. A Living Art.

On the other hand, inside, the absolute opposite is true: an official conceptual art, ugly, absurd, provocative, sloppy, sad, uprooted, obsessive, totally artificial. A Dead Art.

The Museums of Contemporary Art, or Modern Art as they are called more and more frequently, , are thus a place of violent confrontation between two contrasting and contradictory human realities. They are in a way revealing certain oppositions and impasses characteristic of human, individual or social behaviour. These museums, containing and content together, are thus by their very contradictions, a lesson in real life, individual and social. The envelope bears witness to a responsible art, the content of an irresponsible art. A life lesson and also a death lesson.

 

Architecture has created buildings of remarkable audacity, always at the top of technological evolution, but its creations are never delirious, never absurd, they are always functional and they are very generally very beautiful. Why this difference, this opposition, so obvious between official architecture and the contemporary arts that it houses in museums?

If they could, architects and building engineers, driven by the ideologues, politicians and financiers, would also have invented Non-Architecture. If they didn't do it, it's because they couldn't do it. It was not possible.

The constraints of reality, which do not exist in painting and sculpture, were too strong in architecture for architects and building engineers to create in their field, the Non-Art, Conceptual Art, Dead Art. Like the advertisers, who could not create Non-Advertising, because they had to sell, and therefore be understood by all, even the ignorants and uneducated, and please all categories of population.

Two constraints, absolutely essential, save the artists of the building from delirium and nonsense. Architects and building engineers can not replace the art of architecture with a discourse on architecture. As do painters and sculptors of the official conceptual contemporary art. The irresponsible delirium of words is forbidden to them. The irresponsible delirium of the words excusing, justifying, imposing non-art, is forbidden, ineffective when it comes to architects and building engineers.

 

1° The building must stand upright, prove its solidity and its durability. Technical construction constraints cannot be ignored.

Building rules are mandatory.

It is not possible to create a Museum by throwing cement bags and steel beams on the ground, adding water, and shaking, even "geniously", the everything.

This is obviously what some painters do to create their paintings or some installation inventors.

For painters it can work, because an entire ideological, commercial and political cabal has decided to do so.

The suppression of perspective, volumes, drawing, colour, even of a subject, has never caused a painting to collapse.

Hence the multiplication in our contemporary art museums of works without subject, without colour, without drawing, without title, without meaning and without beauty. The painter is not at risk. The painting will remain on the wall. As for the "sculptor", he arranges for his stacked chairs to stand upright. In contemporary art, a new word has emerged to describe these "works of art": The Installations.

The less beautiful, the more absurd, the more sinister, and the more assured the "artist" is of entering a museum. This is an opportunity that architects and building engineers do not have. They are forced to build beautiful and functional works. Works of meaning, of common sense, that stand upright because they respect the past, the order and the natural harmony of the world of realities. Works that do not seek systematic provocation and do not live in the deadly absurdity of an alleged permanent revolution of things and beings.

 

For architects and engineers, the senseless cabal organized by a handful of enlightened people around irresponsible arts because they are free from all the constraints of reality does not work. It is not possible to make a building stand upright with only the words of a speech about the building. No explanatory leaflet, however brilliant, is capable of building a museum of contemporary art, let alone justifying a collapsing museum. For a painting or an "Installation" as they say, no problem!

In architecture, the technical real is too constraining, ideological delusions cannot despise realities. Architects cannot ignore the laws of gravity, nor the man who lives in or uses their buildings. It is imperative tobuild walls that stand upright, and floors on which people can walk, not just the flies. This is by no means the case for painters and sculptors. By order, of course, to comply and succeed, they are not fully responsible.

Painters and sculptors, "installers" have the chance, or bad luck, to be able to do anything and everything. Chance for social success and money, bad luck for art and the general public. Unlike building professionals, neither the laws of nature nor the public are judges of their actions. Neither reality nor democracy compels painters and sculptors. They only have to comply with the diktats of the Enlightened to succeed. And they do of course, it's human, they're not heroes.

Architects and building engineers have this incredible opportunity that ideologies must stop themselves, contain, limit themselves , to pass through the door of their cabinets. For the realities on which they depend are stronger than the doctrines that men are able to invent. This is true today for contemporary art museums, just as it was true more than a thousand years ago for cathedrals.

 

2° The work of the building must also be used. It must always meet the very specific needs of a client. When a customer orders a hotel, it is not possible to give him a refinery, or a hotel symbol, or a hotel that scares the customer away, or a speech about the hotel business or Nothing.

The architectural work must fulfil the functions corresponding to its purpose.

This results in constant constraints for the architect and the building engineer in the plan, the elevation of the premises and the distribution of the rooms.

Here again, one thing is clear: Unlike painters, architectural artists cannot do just anything and that's. Architects and building engineers must serve people, not despise them, ignore them and pretend to educate them in the name of so-called "Lights" that would come from above and be misunderstood by those below

The "Centre Pompidou" in Paris looks more like an oil refinery than a museum from the outside, but it stands upright, and its interior spaces serve the destination that is its own. The building is perfectly fulfilling its mission. The bias of strangeness and aesthetic provocation from the outside does not affect its interior functionality, nor of course its solidity.

Ideologues and merchants, by contrast, can install in its spaces all the modernist deliriums that suit them without anything resisting them. This is what can be seen in all the Museums of Contemporary Art in Europe. Beautiful, functional and pleasant buildings that unite beauty and meaning. And inside these buildings, ugliness and absurdity. This contrast is an important life lesson. Of life, and of death. The death of beauty, meaning and therefore art.

Architecture has escaped the ideological deliriums of Conceptual Art because it cannot escape the constraints of reality. Le Réel imposed prohibitions on architects and building engineers that could not be ignored and circumvented by simple ideological assertions and words without real and shared meaning. A speech that is not really a speech, because it has no shared meaning, which is only a noise of words.

 

Contemporary painting, sculpture and architecture in the West are thus two artistic experiences, opposite, inseparable and complementary. These experiences are a lesson to be pondered in private morality, politics and aesthetics.

When the human being is free to do what he wants, without any constraints, he is then able to say and do anything, that is, not the best, but the worst. Constraints alone are certainly not educational, but the total absence of constraints is much worse. This is demonstrated, respectively and comparatively, by contemporary architecture on the one hand, and contemporary painting and sculpture on the other.

Official conceptual art is, after more than half a century of existence imposed at the highest level of Western societies, the demonstration that Beauty and Meaning are constraints that art clearly cannot do without. The art it is the beauty, plus the meaning. it is true for painting and sculpture as well as for architecture.

Art must be the beauty recognized as such and shared by the elites and associated peoples, it must not be a whim imposed by a handful of Illuminates.

Its meaning must be obvious, exoteric, shared and immediately understandable by the peoples. Not a meaning that is intended to be complex, esoteric, reserved for a few insiders supposedly more intelligent than their congeners at the bottom of the pyramid.

Beauty plus the meaning shared with peoples is great art.

Western abstract art has shown that it is possible to suppress meaning.

But with the double provocation of the suppression of beauty, and the drift towards the absurd, there is no longer any art. A lesson of life and death that Western museums suggest

 

 

 

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4 comments
Uploaded on October 13, 2019
Taken on September 30, 2019