IMG_5441 Gerhard Richter. 1932. Abstract Painting (865-2) 2000 Dresde. Gemälde Galerie Neue Meister. Albertinum.
Gerhard Richter. 1932. Abstract Painting (865-2) 2000
Dresde. Gemälde Galerie Neue Meister. Albertinum.
L'ART CONTEMPORAIN EST VIRTUEL
Nos intellectuels de l'Art Contemporains ont découvert cette formule "le monde est virtuel" pour expliquer tous les "caca-boudins" inventés par l'art de notre époque ! Pas un musée d'art contemporain qui ne nous assène dans ses notices explicatives ou ses Guides des Collections cette profonde pensée : "le monde est virtuel".
Depuis le 5è siècle avant notre ère les religieux et les philosophes de l'Inde, Brahmanistes, Bouddhistes, Hindouistes ont développé cette vision, fort complexe, d'un monde irréel, illusoire. C'est une affirmation qui est totalement vide de sens pratique, sauf pour quelques adeptes de la méditation profonde, ou quelques familiers des concepts les plus abstraits de la philosophie. Une affirmation que nos idéologues-artistes d'Occident ne comprennent pas plus que vous et moi. Il ne faut donc pas les prendre au sérieux, ni eux ni leurs commentateurs. Il est vrai toutefois que parler et écrire pour ne rien dire, tout en ayant l'air de dire quelque chose de très compliqué, est une spécialité ardue, qui demande une grande intelligence et beaucoup de savoir-faire. C'est aussi une spécialité très profitable. Elle ouvre des portes, et des porte-feuilles. Car comment vendre cher si on ne vante pas chèrement le produit ?
"Le monde est virtuel" est aussi devenu à la fin du 20è siècle une hypothèse scientifique développée par la physique quantique, en des termes et selon des enchaînements qui ne sont pas non plus accessibles au commun des hommes, même un peu intellectualisé. La Lumière a une vitesse maximale, le Temps est relatif, l'Espace est courbe, la Matière est noire, l'Energie est sombre, l'Intrication est quantique....et vlan ....voilà que notre réel fout le camp. Ce n'est pas une raison suffisante pour nous imposer un "Art qui fout le camp".
A un niveau d'intelligence et de culture philosophique et scientifique beaucoup plus modeste, vous, moi et nos ancêtres, nous savons depuis bien longtemps, que notre regard sur le monde, conditionné par nos sens, n'est pas celui de la chauve souris, de la mouche ou de la fourmi. Léonard de Vinci ou Rubens avaient parfaitement l'intuition de la relativité de notre regard sur le monde.
Cette virtualité, supposée ou constatée, même scientifiquement, du monde n'explique absolument un tableau représentant un carré noir sur fond blanc. Et pas plus si vous changez les couleurs, et remplacez le carré par un rectangle ou un cercle. La virtualité supposée ou constatée du monde n'a pas pour conséquence logique nécessaire l'Art du Laid et du Non Sens partagé.
Si le Monde est virtuel il l'était aussi aux temps de Van Eyck, de Raphaël et de Monet !
Une époque où l'art était compris et jugé beau par les peuples de leur époque.
Les Faiseurs d'Art Contemporain ne cherchent absolument pas à nous faire croire que leur Art est Beau. Ils tiennent même à souligner, toujours plus, que le Beau est une exigence caractéristique des esprits réactionnaires, fascistes. Un préjugé d'obscurantistes qui doit être dépassé pour parvenir aux sommets de l'Intelligence Branchée au plus haut de l'Arbre de l'Evolution. Car, en effet, ils veulent absolument nous faire croire que leur art est Intelligent à défaut d'être Intelligible.
D'où ces notices effarantes qui accompagnent souvent les oeuvres exposées. Il n'y a personne dans ces salles d'art contemporain. Cela ne les dérange pas du tout, au contraire, car cela les conforte dans l'idée qu'ils font partie de l'élite. Et comme en plus ces "oeuvres d'art" se vendent très très cher, ils ont nécessairement raison. L'Argent, voilà une une raison tout à fait suffisante pour imposer le Non-Art.
CONTEMPORARY ART IS VIRTUAL
Our intellectual-ideologues of the Contemporary Art have discovered this formula "the world is virtual" to explain all the "cocoa-puddings" invented by the art of our time! Not a museum of contemporary art that does not bring us in its explanatory notes or its Collections Guides this deep thought: "the world is virtual".
Since the 5th century before our era the religious and the philosophers of India, Brahmanists, Buddhists, Hinduists developed this vision, very complex, of an unreal world, illusory. It is an affirmation that is totally meaningless, except for a few followers of deep meditation, or some familiar ones of the most abstract concepts of philosophy. An affirmation that our ideologists-artists of the West do not understand more than you and me. So do not take them seriously, neither they nor their commentators.
It is true, however, that talking and writing to say nothing, while seeming to say something very complicated, is a difficult specialty, which requires great intelligence and a lot of know-how. It is also a very profitable specialty. She opens doors, and wallets. Because how to sell expensive if you do not praise the product dearly?
"The world is virtual" also became at the end of the 20th century a scientific hypothesis developed by quantum physics, in terms and sequences that are not accessible to ordinary people, even a little intellectualized. Light has a maximum speed, Time is relative, Space is curved, Matter is black, Energy is dark, Intricacy is quantum .... and vlan .... our real is leaving us. This is not a good enough reason to impose on us the "Non-Art".
At a much more modest level of intelligence and philosophical and scientific culture, you, me and our ancestors, we have known for a long time, that our view of the world, conditioned by our senses, is not that of the bat, of the fly, or of the ant. Leonardo da Vinci or Rubens had perfectly the intuition of the relativity of our gaze on the world.
This virtuality, supposed or ascertained, even scientifically, of the world does not explain absolutely a painting representing a black square on a white background. And no more if you change colors, and replace the square with a rectangle or a circle. The supposed or ascertained virtuality of the world does not have for the logical consequence of the Art of the Ugly and the Shared Non-sense.
If the world is virtual it was also in the days of Van Eyck, Raphael and Monet!
The makers of contemporary art do not try to make us believe that their art is beautiful. They even insist, more and more, that beauty is a characteristic requirement of reactionary, fascist minds. A prejudgment of obscurantists that must be surpassed to reach the summits of the Connected Intelligence at the top of the Tree of Evolution. Because, in fact, they absolutely want us to believe that their art is Intelligent if not understandable.
Hence these explanatory notes that often accompany the works on display. There is no one in these rooms of contemporary art. It does not bother them at all, on the contrary, because it reinforces them in the idea that they are part of the elite. And as in addition these "works of art" are very expensive, they are necessarily right. Money is a reason that is quite sufficient to impose Non-Art.
IMG_5441 Gerhard Richter. 1932. Abstract Painting (865-2) 2000 Dresde. Gemälde Galerie Neue Meister. Albertinum.
Gerhard Richter. 1932. Abstract Painting (865-2) 2000
Dresde. Gemälde Galerie Neue Meister. Albertinum.
L'ART CONTEMPORAIN EST VIRTUEL
Nos intellectuels de l'Art Contemporains ont découvert cette formule "le monde est virtuel" pour expliquer tous les "caca-boudins" inventés par l'art de notre époque ! Pas un musée d'art contemporain qui ne nous assène dans ses notices explicatives ou ses Guides des Collections cette profonde pensée : "le monde est virtuel".
Depuis le 5è siècle avant notre ère les religieux et les philosophes de l'Inde, Brahmanistes, Bouddhistes, Hindouistes ont développé cette vision, fort complexe, d'un monde irréel, illusoire. C'est une affirmation qui est totalement vide de sens pratique, sauf pour quelques adeptes de la méditation profonde, ou quelques familiers des concepts les plus abstraits de la philosophie. Une affirmation que nos idéologues-artistes d'Occident ne comprennent pas plus que vous et moi. Il ne faut donc pas les prendre au sérieux, ni eux ni leurs commentateurs. Il est vrai toutefois que parler et écrire pour ne rien dire, tout en ayant l'air de dire quelque chose de très compliqué, est une spécialité ardue, qui demande une grande intelligence et beaucoup de savoir-faire. C'est aussi une spécialité très profitable. Elle ouvre des portes, et des porte-feuilles. Car comment vendre cher si on ne vante pas chèrement le produit ?
"Le monde est virtuel" est aussi devenu à la fin du 20è siècle une hypothèse scientifique développée par la physique quantique, en des termes et selon des enchaînements qui ne sont pas non plus accessibles au commun des hommes, même un peu intellectualisé. La Lumière a une vitesse maximale, le Temps est relatif, l'Espace est courbe, la Matière est noire, l'Energie est sombre, l'Intrication est quantique....et vlan ....voilà que notre réel fout le camp. Ce n'est pas une raison suffisante pour nous imposer un "Art qui fout le camp".
A un niveau d'intelligence et de culture philosophique et scientifique beaucoup plus modeste, vous, moi et nos ancêtres, nous savons depuis bien longtemps, que notre regard sur le monde, conditionné par nos sens, n'est pas celui de la chauve souris, de la mouche ou de la fourmi. Léonard de Vinci ou Rubens avaient parfaitement l'intuition de la relativité de notre regard sur le monde.
Cette virtualité, supposée ou constatée, même scientifiquement, du monde n'explique absolument un tableau représentant un carré noir sur fond blanc. Et pas plus si vous changez les couleurs, et remplacez le carré par un rectangle ou un cercle. La virtualité supposée ou constatée du monde n'a pas pour conséquence logique nécessaire l'Art du Laid et du Non Sens partagé.
Si le Monde est virtuel il l'était aussi aux temps de Van Eyck, de Raphaël et de Monet !
Une époque où l'art était compris et jugé beau par les peuples de leur époque.
Les Faiseurs d'Art Contemporain ne cherchent absolument pas à nous faire croire que leur Art est Beau. Ils tiennent même à souligner, toujours plus, que le Beau est une exigence caractéristique des esprits réactionnaires, fascistes. Un préjugé d'obscurantistes qui doit être dépassé pour parvenir aux sommets de l'Intelligence Branchée au plus haut de l'Arbre de l'Evolution. Car, en effet, ils veulent absolument nous faire croire que leur art est Intelligent à défaut d'être Intelligible.
D'où ces notices effarantes qui accompagnent souvent les oeuvres exposées. Il n'y a personne dans ces salles d'art contemporain. Cela ne les dérange pas du tout, au contraire, car cela les conforte dans l'idée qu'ils font partie de l'élite. Et comme en plus ces "oeuvres d'art" se vendent très très cher, ils ont nécessairement raison. L'Argent, voilà une une raison tout à fait suffisante pour imposer le Non-Art.
CONTEMPORARY ART IS VIRTUAL
Our intellectual-ideologues of the Contemporary Art have discovered this formula "the world is virtual" to explain all the "cocoa-puddings" invented by the art of our time! Not a museum of contemporary art that does not bring us in its explanatory notes or its Collections Guides this deep thought: "the world is virtual".
Since the 5th century before our era the religious and the philosophers of India, Brahmanists, Buddhists, Hinduists developed this vision, very complex, of an unreal world, illusory. It is an affirmation that is totally meaningless, except for a few followers of deep meditation, or some familiar ones of the most abstract concepts of philosophy. An affirmation that our ideologists-artists of the West do not understand more than you and me. So do not take them seriously, neither they nor their commentators.
It is true, however, that talking and writing to say nothing, while seeming to say something very complicated, is a difficult specialty, which requires great intelligence and a lot of know-how. It is also a very profitable specialty. She opens doors, and wallets. Because how to sell expensive if you do not praise the product dearly?
"The world is virtual" also became at the end of the 20th century a scientific hypothesis developed by quantum physics, in terms and sequences that are not accessible to ordinary people, even a little intellectualized. Light has a maximum speed, Time is relative, Space is curved, Matter is black, Energy is dark, Intricacy is quantum .... and vlan .... our real is leaving us. This is not a good enough reason to impose on us the "Non-Art".
At a much more modest level of intelligence and philosophical and scientific culture, you, me and our ancestors, we have known for a long time, that our view of the world, conditioned by our senses, is not that of the bat, of the fly, or of the ant. Leonardo da Vinci or Rubens had perfectly the intuition of the relativity of our gaze on the world.
This virtuality, supposed or ascertained, even scientifically, of the world does not explain absolutely a painting representing a black square on a white background. And no more if you change colors, and replace the square with a rectangle or a circle. The supposed or ascertained virtuality of the world does not have for the logical consequence of the Art of the Ugly and the Shared Non-sense.
If the world is virtual it was also in the days of Van Eyck, Raphael and Monet!
The makers of contemporary art do not try to make us believe that their art is beautiful. They even insist, more and more, that beauty is a characteristic requirement of reactionary, fascist minds. A prejudgment of obscurantists that must be surpassed to reach the summits of the Connected Intelligence at the top of the Tree of Evolution. Because, in fact, they absolutely want us to believe that their art is Intelligent if not understandable.
Hence these explanatory notes that often accompany the works on display. There is no one in these rooms of contemporary art. It does not bother them at all, on the contrary, because it reinforces them in the idea that they are part of the elite. And as in addition these "works of art" are very expensive, they are necessarily right. Money is a reason that is quite sufficient to impose Non-Art.