B. COTTENCEAU
La toue cabanée, bateau de Loire
Use of grain / granulosity
Dès le XVe siècle, il existe en Anjou une corporation maritime importante à laquelle appartiennent les marchands d'Angers, la «Communauté des Marchands fréquentant la rivière de Loire et autres fleuves descendant en icelle». On utilise alors plusieurs types de bateaux, comme les gabarres ou les fûtreaux, mais aussi des chalands, des sainte-rambertes, des saumuroises, des toues etc.
Les bateaux de Loire sont légers et effilés pour remonter le courant. Ils servent au transport de marchandises, vin, ou autres productions agricoles, charbon, tuffeau, chanvre, etc,. Ils sont utilisés aussi pour la pêche (saumon, alose, brochet, sandre…).
On compte au XVIIIe siècle, pour la seule batellerie d'Angers, plus de 130 bateaux employant environ 600 mariniers. Au XIXe siècle le trafic sur la Loire est surtout celui d'une petite batellerie plutôt que d'une marine. Le tonnage transporté est de 360 000 tonnes en 1850 et de 67 000 tonnes en 1891. Peu à peu il diminue, notamment au profit du chemin de fer, pour disparaitre en amont de Bouchemaine à la fin du XIXe, bien que le nombre de mariniers reste important à Chênehutte-Trèves-Cunault et au Thoureil.
La toue cabanée, bateau de Loire
Use of grain / granulosity
Dès le XVe siècle, il existe en Anjou une corporation maritime importante à laquelle appartiennent les marchands d'Angers, la «Communauté des Marchands fréquentant la rivière de Loire et autres fleuves descendant en icelle». On utilise alors plusieurs types de bateaux, comme les gabarres ou les fûtreaux, mais aussi des chalands, des sainte-rambertes, des saumuroises, des toues etc.
Les bateaux de Loire sont légers et effilés pour remonter le courant. Ils servent au transport de marchandises, vin, ou autres productions agricoles, charbon, tuffeau, chanvre, etc,. Ils sont utilisés aussi pour la pêche (saumon, alose, brochet, sandre…).
On compte au XVIIIe siècle, pour la seule batellerie d'Angers, plus de 130 bateaux employant environ 600 mariniers. Au XIXe siècle le trafic sur la Loire est surtout celui d'une petite batellerie plutôt que d'une marine. Le tonnage transporté est de 360 000 tonnes en 1850 et de 67 000 tonnes en 1891. Peu à peu il diminue, notamment au profit du chemin de fer, pour disparaitre en amont de Bouchemaine à la fin du XIXe, bien que le nombre de mariniers reste important à Chênehutte-Trèves-Cunault et au Thoureil.