Vieillard de l'ethnie Konyak
Homme au visage tatoué de la tribu Konyak prise dans le village de Hongphoy dans l'état du Nagaland, Inde
Le Nagaland est connu pour les étranges tribus qu’on y rencontre. Son nom vient des Nagas, ethnie locale répartie entre seize groupes et trente tribus qui constituent 84 % de la population.
Parmi ces tribus, celle des Konyaks est sans doute celle qui éveille le plus la curiosité et les phantasmes car ils étaient jusqu’au XIXème siècle de redoutables coupeurs de têtes. Couper la tête de ses ennemis était une tradition, un rituel qui donnait le pouvoir et l’âme de la victime à celui qui l’avait tué.. Les têtes décapitées étaient considérées comme des trophées et pendaient généralement dans la «maison communale» appelée Morung. Le nombre de têtes traquées indiquait le pouvoir d'un guerrier. Les expéditions de chasse aux têtes étaient souvent motivées par le code d’honneur et étaient fondées sur certaines croyances; et les principes de loyauté et de sacrifice.
L’arrivée de missionnaires chrétiens et la conversion massive et plus ou moins forcée des fiers guerriers au christianisme ont mis fin à cette tradition. Aujourd'hui, plus de 85 % de la population professe le christianisme, principalement baptiste
Visages tatoués, lobes percés de cornes de bélier et ornements, certains Konyaks parmi les plus agés semblent vivre encore aujourd’hui deux siècles en arrière. Ils fabriquent artisanalement fusils, pistolets automatiques avec chargeur et machettes pour partir à la chasse ou à la pêche, y compris à la dynamite S’ils ne coupent plus les têtes humaines, les Konyaks restent en effet de redoutables chasseurs assez peu soucieux m’a-t-on dit, d’écologie et de préservation des espèces.
Pendant leurs parties de chasse, les hommes rapportent des crânes d’animaux qu’ils affichent à l’intérieur et à l’extérieur de leur cahute, révélant le statut social de son propriétaire. Plus le crâne est grand, plus le statut est haut. Le roi, "angh" , est naturellement le plus haut placé. Il porte des perles bleu clair autour des mollets comme signe de reconnaissance. Selon la taille du village, le roi a entre 3 et 6 sous-rois qui sont en charge d’affaires différentes
Vieillard de l'ethnie Konyak
Homme au visage tatoué de la tribu Konyak prise dans le village de Hongphoy dans l'état du Nagaland, Inde
Le Nagaland est connu pour les étranges tribus qu’on y rencontre. Son nom vient des Nagas, ethnie locale répartie entre seize groupes et trente tribus qui constituent 84 % de la population.
Parmi ces tribus, celle des Konyaks est sans doute celle qui éveille le plus la curiosité et les phantasmes car ils étaient jusqu’au XIXème siècle de redoutables coupeurs de têtes. Couper la tête de ses ennemis était une tradition, un rituel qui donnait le pouvoir et l’âme de la victime à celui qui l’avait tué.. Les têtes décapitées étaient considérées comme des trophées et pendaient généralement dans la «maison communale» appelée Morung. Le nombre de têtes traquées indiquait le pouvoir d'un guerrier. Les expéditions de chasse aux têtes étaient souvent motivées par le code d’honneur et étaient fondées sur certaines croyances; et les principes de loyauté et de sacrifice.
L’arrivée de missionnaires chrétiens et la conversion massive et plus ou moins forcée des fiers guerriers au christianisme ont mis fin à cette tradition. Aujourd'hui, plus de 85 % de la population professe le christianisme, principalement baptiste
Visages tatoués, lobes percés de cornes de bélier et ornements, certains Konyaks parmi les plus agés semblent vivre encore aujourd’hui deux siècles en arrière. Ils fabriquent artisanalement fusils, pistolets automatiques avec chargeur et machettes pour partir à la chasse ou à la pêche, y compris à la dynamite S’ils ne coupent plus les têtes humaines, les Konyaks restent en effet de redoutables chasseurs assez peu soucieux m’a-t-on dit, d’écologie et de préservation des espèces.
Pendant leurs parties de chasse, les hommes rapportent des crânes d’animaux qu’ils affichent à l’intérieur et à l’extérieur de leur cahute, révélant le statut social de son propriétaire. Plus le crâne est grand, plus le statut est haut. Le roi, "angh" , est naturellement le plus haut placé. Il porte des perles bleu clair autour des mollets comme signe de reconnaissance. Selon la taille du village, le roi a entre 3 et 6 sous-rois qui sont en charge d’affaires différentes