Dendrite au parc Bonaventure
Dendrite, oeuvre d'Art public de Michel de Broin.
"La stratégie soutenant ma démarche artistique a consisté à abstraire l’escalier de son cadre architectural pour le faire exister de manière autonome comme œuvre d’art offerte à l’expérience esthétique. Recontextualisé à travers une nouvelle configuration sculpturale, l’escalier cesse d’être un objet utilitaire, mais conserve ses qualités d’appareil circulatoire permettant le mouvement des êtres humains.
Offrant différentes trajectoires de circulation, Dendrites encourage l’ascension active. Lorsqu’un passant gravit l’escalier, il rencontre nécessairement une bifurcation, où il doit prendre une décision. La pensée dans le cerveau se forme par la transmission d’impulsions électriques au sein d’un réseau de dendrites neuronales, un peu comme le grimpeur dans la sculpture découvrant les structures de son monde. D’un bout à l’autre de l’œuvre – comme une impulsion dans le cerveau, qui voyage d’un neurone à l’autre – le promeneur gravit les marches de l’escalier et s’aventure dans la sculpture, en relayant sa présence à celui du tronc lui faisant face de l’autre côté de la rue Notre-Dame, et aux édifices avoisinants". (MB, 2016)
Dendrite au parc Bonaventure
Dendrite, oeuvre d'Art public de Michel de Broin.
"La stratégie soutenant ma démarche artistique a consisté à abstraire l’escalier de son cadre architectural pour le faire exister de manière autonome comme œuvre d’art offerte à l’expérience esthétique. Recontextualisé à travers une nouvelle configuration sculpturale, l’escalier cesse d’être un objet utilitaire, mais conserve ses qualités d’appareil circulatoire permettant le mouvement des êtres humains.
Offrant différentes trajectoires de circulation, Dendrites encourage l’ascension active. Lorsqu’un passant gravit l’escalier, il rencontre nécessairement une bifurcation, où il doit prendre une décision. La pensée dans le cerveau se forme par la transmission d’impulsions électriques au sein d’un réseau de dendrites neuronales, un peu comme le grimpeur dans la sculpture découvrant les structures de son monde. D’un bout à l’autre de l’œuvre – comme une impulsion dans le cerveau, qui voyage d’un neurone à l’autre – le promeneur gravit les marches de l’escalier et s’aventure dans la sculpture, en relayant sa présence à celui du tronc lui faisant face de l’autre côté de la rue Notre-Dame, et aux édifices avoisinants". (MB, 2016)