Après la grève contre la "réforme" des retraites, actuellement "suspendue", répression de militants, élus CGT RATP
Un rassemblement avait lieu à 12h-13h dans le quartier de Bercy à Paris contre des menaces de révocation de militants grévistes. .
Cette répression a lieu après l'énorme mouvement social contre la « réforme » des retraites de décembre 2019 et janvier 2020, mouvement dans lequel le secteur des transports publics a été le fer de lance des grèves. Parmi les grévistes, nombre de syndicalistes ont depuis lors été ciblés par la direction de la RATP. Malgré l’épidémie de COVID19, la répression syndicale continue en maintenant les procédures disciplinaires et les conseils de discipline.
Trois grévistes du dépôt de bus de Vitry ont été traduits en conseil de discipline à la direction de la RATP les 5 et 6 mars 2020. Deux d’entre eux ont écopé d’avis de sanction de mises-à-pied de deux mois sans salaire, le troisième d’un avis de sanction de mutation. Deux autres grévistes syndicalistes, Ahmed Berrahal et Alexandre El Gamal, élus CGT des dépôts de bus de Flandre et Vitry, sont eux aussi menacés de révocation sur des faits de grève et des accusations calomnieuses. Ce rassemblement était organisé pour leur montrer un soutien beaucoup plus large qu'à la seule RATP
Après la grève contre la "réforme" des retraites, actuellement "suspendue", répression de militants, élus CGT RATP
Un rassemblement avait lieu à 12h-13h dans le quartier de Bercy à Paris contre des menaces de révocation de militants grévistes. .
Cette répression a lieu après l'énorme mouvement social contre la « réforme » des retraites de décembre 2019 et janvier 2020, mouvement dans lequel le secteur des transports publics a été le fer de lance des grèves. Parmi les grévistes, nombre de syndicalistes ont depuis lors été ciblés par la direction de la RATP. Malgré l’épidémie de COVID19, la répression syndicale continue en maintenant les procédures disciplinaires et les conseils de discipline.
Trois grévistes du dépôt de bus de Vitry ont été traduits en conseil de discipline à la direction de la RATP les 5 et 6 mars 2020. Deux d’entre eux ont écopé d’avis de sanction de mises-à-pied de deux mois sans salaire, le troisième d’un avis de sanction de mutation. Deux autres grévistes syndicalistes, Ahmed Berrahal et Alexandre El Gamal, élus CGT des dépôts de bus de Flandre et Vitry, sont eux aussi menacés de révocation sur des faits de grève et des accusations calomnieuses. Ce rassemblement était organisé pour leur montrer un soutien beaucoup plus large qu'à la seule RATP