Let it be
Il y a des albums comme ça, dont je n’écoute plus que la version ‘alternative’.
‘More blood, more tracks’ version Bootleg Series d’un des albums de Dylan pourtant déjà parmi les meilleurs. En tout cas, plutôt qu’une nième version remasterisée, ces prises alternatives, épurées, avaient eu le mérite de me ramener à l’écoute de cet album, inespéré en 75, d’un retour de Dylan après des errements où on l’avait un peu perdu, avant bien d’autres qui allaient venir.
J’avais jamais trop accroché au White Album. Ça sentait déjà le sapin. Yoko, le Maharishi, les conneries de Paul avec son penchantpour les ritournelles aux paroles à la con, le claquage de porte de Geoff Emerick pendant l’enregistrement de Obla-di, obla-da… Bref j’aimais pas cet album qui sentait déjà la fin. Et puis dans le package de la réédition remasterisée 2018, ils avaient eu le bont goût d’y joindre les Esher Demos. Depuis, pas une soirée entre copains sans que à la fin, discretos, alors que les alcools forts sont sortis, je lance discrètement cette version du White Album. Et généralement, on l’écoute en entier, Y compris les versions de titres qui ont atterris sur Abbey Road.
Une décennie plus tôt, j’avais découvert Let it Be (jamais trop écouté avant, en fait) au travers de cette version, ‘naked’, enfin débarrassée de la sur-production Spectorienne, qui avait tellement agacé McCartney. Et ça se comprend. Ce… truc,n’a pas la même saveur que les Esher Demos.D’abord l’album d’origine traîne toujours sa mauvaise réputation, enregistré entre le White Album et Abbey Road mais sorti après, sous l’impulsion de Harrison et de Spector, alors que Lennon et McCartney avait déjà sifflé la fin de la partie et faisaient mine de s’en foutre. Un album pas à la hauteur, c’est vrai, mais pas un album indigne.
En tous cas, je n’ai pas craqué pour la version remasterisée qui vient de sortir. Je m’en tiens à cette version ‘naked’, dégraissée par McCartney.
Et puis de toute façon, mon préféré reste Revolver, mais celui-là n’avait pas eu droit à sa réédition remasterisée 50e anniversaire. Avec un peu de chance, en 2026…
Let it be
Il y a des albums comme ça, dont je n’écoute plus que la version ‘alternative’.
‘More blood, more tracks’ version Bootleg Series d’un des albums de Dylan pourtant déjà parmi les meilleurs. En tout cas, plutôt qu’une nième version remasterisée, ces prises alternatives, épurées, avaient eu le mérite de me ramener à l’écoute de cet album, inespéré en 75, d’un retour de Dylan après des errements où on l’avait un peu perdu, avant bien d’autres qui allaient venir.
J’avais jamais trop accroché au White Album. Ça sentait déjà le sapin. Yoko, le Maharishi, les conneries de Paul avec son penchantpour les ritournelles aux paroles à la con, le claquage de porte de Geoff Emerick pendant l’enregistrement de Obla-di, obla-da… Bref j’aimais pas cet album qui sentait déjà la fin. Et puis dans le package de la réédition remasterisée 2018, ils avaient eu le bont goût d’y joindre les Esher Demos. Depuis, pas une soirée entre copains sans que à la fin, discretos, alors que les alcools forts sont sortis, je lance discrètement cette version du White Album. Et généralement, on l’écoute en entier, Y compris les versions de titres qui ont atterris sur Abbey Road.
Une décennie plus tôt, j’avais découvert Let it Be (jamais trop écouté avant, en fait) au travers de cette version, ‘naked’, enfin débarrassée de la sur-production Spectorienne, qui avait tellement agacé McCartney. Et ça se comprend. Ce… truc,n’a pas la même saveur que les Esher Demos.D’abord l’album d’origine traîne toujours sa mauvaise réputation, enregistré entre le White Album et Abbey Road mais sorti après, sous l’impulsion de Harrison et de Spector, alors que Lennon et McCartney avait déjà sifflé la fin de la partie et faisaient mine de s’en foutre. Un album pas à la hauteur, c’est vrai, mais pas un album indigne.
En tous cas, je n’ai pas craqué pour la version remasterisée qui vient de sortir. Je m’en tiens à cette version ‘naked’, dégraissée par McCartney.
Et puis de toute façon, mon préféré reste Revolver, mais celui-là n’avait pas eu droit à sa réédition remasterisée 50e anniversaire. Avec un peu de chance, en 2026…