Vuillafans, la Loue et le moulin_DxO
Historique
En décembre 1819, Jean-Louis Tournier, du village voisin de Lods, demande l’autorisation de construire sur la rive droite de la Loue un moulin mis en mouvement par trois roues hydrauliques pendantes. Ce système de roue suspendue a été mis au point vers 1817 par Etienne Joseph Pouguet, constructeur à Ornans (IA25001560). Le moulin est construit, finalement actionné par deux roues hydrauliques. Son régime hydraulique, ainsi que celui du moulin de Bersaillin (IA25001509) situé 400 mètres en amont, est réglementé par une ordonnance royale le 24 octobre 1821. Le moulin est agrandi vers 1823, avec la construction d’une scierie et d’une ribe - actionnées par une troisième roue suspendue - autorisée par ordonnance royale le 11 juin 1823. Le moulin est repris à cette époque par Séraphin Chasey, gendre de Tournier.
En 1849, la veuve Chasey fait construire une maison attenante au moulin, à l’est. L’établissement est cédé en décembre 1856 à Gratien Brocard pour la somme de 17 200 francs. Réglementé par un nouvel arrêté préfectoral le 3 mai 1864, il se compose alors d’une paire de meules, d’une ribe et d'une scierie. Le moulin est acquis vers 1870 par les frères Philippe Alphonse et Joseph Constant Colin, puis par Léon Roy en 1889. En 1893, le moulin est équipé de quatre paires de meules et moud une moyenne annuelle de 1500 hl de blé. A cette époque, il est louée à Xavier Perrot et moud une moyenne annuelle de 7000 hl de bléL’atelier de meunerie est agrandi vers l’ouest à l’extrême fin du 19e siècle et un "magasin à grains" est construit en 1908. Après la Seconde Guerre, deux des frères Roy sont affectés au fonctionnement du moulin, le troisième s’occupe de la boulangerie. Le moulin est modernisé en 1957, et un moteur électrique supplée les moteurs hydrauliques. Vers 1970, la production annuelle avoisine 1000 quintaux (farine blanche et céréales secondaires pour le bétail). Le moulin cesse son activité en 1978. La bluterie, les conduits élévateurs et les chambres ont disparu lors de l’aménagement partiel en logement. Sont en place les éléments suivants :
-au rez-de-chaussée : deux beffrois de meules (en bois)
-au premier étage : trois paires de meules (dont deux avec leurs archures), leur potence, le système de relevage des roues par manivelle et des éléments de transmission
-au second étage : un trieur à grains L’huillier (Dijon)
-à l'extérieur, contre la façade sud : deux roues hydrauliques suspendues fixées sur un bâti métallique. Chacune d’elle mesure 4,40 m de diamètre et 3,20 m de largeur. Elles sont en acier, à l’exception des pales qui étaient en bois.
Source :
patrimoine.bourgognefranchecomte.fr/dossiers-inventaire/m...
Vuillafans, la Loue et le moulin_DxO
Historique
En décembre 1819, Jean-Louis Tournier, du village voisin de Lods, demande l’autorisation de construire sur la rive droite de la Loue un moulin mis en mouvement par trois roues hydrauliques pendantes. Ce système de roue suspendue a été mis au point vers 1817 par Etienne Joseph Pouguet, constructeur à Ornans (IA25001560). Le moulin est construit, finalement actionné par deux roues hydrauliques. Son régime hydraulique, ainsi que celui du moulin de Bersaillin (IA25001509) situé 400 mètres en amont, est réglementé par une ordonnance royale le 24 octobre 1821. Le moulin est agrandi vers 1823, avec la construction d’une scierie et d’une ribe - actionnées par une troisième roue suspendue - autorisée par ordonnance royale le 11 juin 1823. Le moulin est repris à cette époque par Séraphin Chasey, gendre de Tournier.
En 1849, la veuve Chasey fait construire une maison attenante au moulin, à l’est. L’établissement est cédé en décembre 1856 à Gratien Brocard pour la somme de 17 200 francs. Réglementé par un nouvel arrêté préfectoral le 3 mai 1864, il se compose alors d’une paire de meules, d’une ribe et d'une scierie. Le moulin est acquis vers 1870 par les frères Philippe Alphonse et Joseph Constant Colin, puis par Léon Roy en 1889. En 1893, le moulin est équipé de quatre paires de meules et moud une moyenne annuelle de 1500 hl de blé. A cette époque, il est louée à Xavier Perrot et moud une moyenne annuelle de 7000 hl de bléL’atelier de meunerie est agrandi vers l’ouest à l’extrême fin du 19e siècle et un "magasin à grains" est construit en 1908. Après la Seconde Guerre, deux des frères Roy sont affectés au fonctionnement du moulin, le troisième s’occupe de la boulangerie. Le moulin est modernisé en 1957, et un moteur électrique supplée les moteurs hydrauliques. Vers 1970, la production annuelle avoisine 1000 quintaux (farine blanche et céréales secondaires pour le bétail). Le moulin cesse son activité en 1978. La bluterie, les conduits élévateurs et les chambres ont disparu lors de l’aménagement partiel en logement. Sont en place les éléments suivants :
-au rez-de-chaussée : deux beffrois de meules (en bois)
-au premier étage : trois paires de meules (dont deux avec leurs archures), leur potence, le système de relevage des roues par manivelle et des éléments de transmission
-au second étage : un trieur à grains L’huillier (Dijon)
-à l'extérieur, contre la façade sud : deux roues hydrauliques suspendues fixées sur un bâti métallique. Chacune d’elle mesure 4,40 m de diamètre et 3,20 m de largeur. Elles sont en acier, à l’exception des pales qui étaient en bois.
Source :
patrimoine.bourgognefranchecomte.fr/dossiers-inventaire/m...