Espagnac-Sainte-Eulalie. Autel et retable
A Espagnac Sainte-Eulalie (Lot), sur les bords du Célé, se trouve l'église Saint-Augustin, ancienne église prieurale d'un couvent de chanoinesses augustines (du 13ème siècle à la Révolution) appelé le Monastère Notre-Dame de Val Paradis.
Espagnac est sur la via Podiensis, un des quatre chemins du pélerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, après Béduer et avant Marcilhac-sur-Célé.
La nef de l'église est d'origine (XIIIe siècle) et les chevets ont été reconstruits dans la première moitié du XIVe siècle. On trouve dans un enfeu aménagé sur le côté sud de la nef le tombeau d'Aymeric d'Hébrard de Saint-Sulpice, seigneur de Cajarc et évêque de Coïmbra au Portugal (érigé avant 1295) qui fit construire l'église. Dans des enfeux ornés d'arcatures gothiques placés en vis-à-vis dans l'abside, se trouvent les tombeaux et gisants du chevalier Hugues de cardaillac, écuyer du pape Jean XXII en 1316-1317 et décédé en 1342, ainsi que celui de son épouse Bernarde de Trian.
La restauration des bâtiments au XVIIe siècle n'a laissé que les chevets et une travée et demie de la nef d'origine, qui en comportait 4 ou 5 à sa construction. De cette même époque datent le maître-autel et le grand retable baroque en bois doré.
Espagnac-Sainte-Eulalie. Autel et retable
A Espagnac Sainte-Eulalie (Lot), sur les bords du Célé, se trouve l'église Saint-Augustin, ancienne église prieurale d'un couvent de chanoinesses augustines (du 13ème siècle à la Révolution) appelé le Monastère Notre-Dame de Val Paradis.
Espagnac est sur la via Podiensis, un des quatre chemins du pélerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, après Béduer et avant Marcilhac-sur-Célé.
La nef de l'église est d'origine (XIIIe siècle) et les chevets ont été reconstruits dans la première moitié du XIVe siècle. On trouve dans un enfeu aménagé sur le côté sud de la nef le tombeau d'Aymeric d'Hébrard de Saint-Sulpice, seigneur de Cajarc et évêque de Coïmbra au Portugal (érigé avant 1295) qui fit construire l'église. Dans des enfeux ornés d'arcatures gothiques placés en vis-à-vis dans l'abside, se trouvent les tombeaux et gisants du chevalier Hugues de cardaillac, écuyer du pape Jean XXII en 1316-1317 et décédé en 1342, ainsi que celui de son épouse Bernarde de Trian.
La restauration des bâtiments au XVIIe siècle n'a laissé que les chevets et une travée et demie de la nef d'origine, qui en comportait 4 ou 5 à sa construction. De cette même époque datent le maître-autel et le grand retable baroque en bois doré.