15è Biennale d'art contemporain (usines Fagor, Lyon)
Vue partielle de "Prometheus Delivered" / "Prométhée enchaîné", installation de Thomas Feuerstein, 2017 dans le hall 3 de la Biennale aux usines Fagor
marbre, divers liquides, cables, verre, tubes,...
Courtesy the artist et gallery Elisabeth & Klaus Thoman, Innsbruck / Vienne
Cette oeuvre très imposante est un véritable laboratoire de biochimie, fonctionnant de manière automatisée. Elle occupe un espace très important avec des dizaines de cables reliant les dispositifs entre eux, placés autour de la statue en marbre de "Prométhée enchaîné" (selon le mythe, un aigle lui mange le foie car il a volé le feu aux dieux pour le donner aux hommes), la statue est rongée par des bactéries qui attaquent la pierre et lui donnent une couleur marron.
D'autres dispositifs cultivent des cellules hépatiques humaines à partir des mêmes bactéries pour renouveler le foie de Prométhée.
Il en résulte une boisson alcoolisée (de marque Aitho, distilled from liver cells) issue des cellules hépatiques que l'artiste proposera aux visiteurs à la fin de la Biennale !
Ce laboratoire d'alchimie impressionne par sa complexité mais ses finalités laissent le visiteur quelque peu perplexe. Le commissaire y voit "une machine de transsubstantiation, illustrant la volonté humaine de dépasser sa propre mortalité..."
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Ancien fleuron de l’industrie au cœur de l’histoire ouvrière lyonnaise, l’usine d’électroménager Fagor-Brandt, située dans le quartier de Gerland à Lyon, s’étendait sur un site de 4,5 hectares (110 000 m² dont 73 000 m² de bâtiments couverts), aujourd'hui partiellement en réhabilitation. Si, au début des années 1980, l’usine employait encore 1800 ouvriers, ils n’étaient plus qu’un peu moins de 400 dans les années 2000. La production a été progressivement délocalisée à partir de 2005 et l’usine a été revendue à SITL, puis à Cenntro Motors en 2010. Alors que s’entamait sa reconversion dans la production de voitures électriques, l’usine a périclité jusqu'à sa fermeture en 2015. Le site, actuellement en friche sur 29 000 m2, accueille désormais des événements culturels tels que les Nuits Sonores depuis 2017 et la Biennale d'Art Contemporain de Lyon en 2019. Extrait du site de Lyon
www.lyon.fr/lieu/art-contemporain/usines-fagor-brant
L'exposition internationale aux usines Fagor
"Là où les eaux se mêlent"
15è Biennale d'art contemporain de Lyon
www.biennaledelyon.com/lieux/usines-fagor/
La Biennale de Lyon confie le commissariat de l’exposition internationale au Palais de Tokyo et à son équipe de curateurs : Adélaïde Blanc, Daria de Beauvais, Yoann Gourmel, Matthieu Lelièvre, Vittoria Matarrese, Claire Moulène et Hugo Vitrani. Ensemble, ils ont imaginé cette biennale comme un vaste écosystème, à la jonction de paysages biologiques (l’ensemble des échanges avec le vivant, qu’il soit végétal, animal ou bactériologique), économiques (l’ensemble des échanges avec les ressources et les appétits qu’elles concernent : produire, distribuer, consommer) et cosmogoniques (l’ensemble des relations avec l’esprit du monde et la conscience de notre place dans l’Univers). Extrait du site officiel de la Biennale
15è Biennale d'art contemporain (usines Fagor, Lyon)
Vue partielle de "Prometheus Delivered" / "Prométhée enchaîné", installation de Thomas Feuerstein, 2017 dans le hall 3 de la Biennale aux usines Fagor
marbre, divers liquides, cables, verre, tubes,...
Courtesy the artist et gallery Elisabeth & Klaus Thoman, Innsbruck / Vienne
Cette oeuvre très imposante est un véritable laboratoire de biochimie, fonctionnant de manière automatisée. Elle occupe un espace très important avec des dizaines de cables reliant les dispositifs entre eux, placés autour de la statue en marbre de "Prométhée enchaîné" (selon le mythe, un aigle lui mange le foie car il a volé le feu aux dieux pour le donner aux hommes), la statue est rongée par des bactéries qui attaquent la pierre et lui donnent une couleur marron.
D'autres dispositifs cultivent des cellules hépatiques humaines à partir des mêmes bactéries pour renouveler le foie de Prométhée.
Il en résulte une boisson alcoolisée (de marque Aitho, distilled from liver cells) issue des cellules hépatiques que l'artiste proposera aux visiteurs à la fin de la Biennale !
Ce laboratoire d'alchimie impressionne par sa complexité mais ses finalités laissent le visiteur quelque peu perplexe. Le commissaire y voit "une machine de transsubstantiation, illustrant la volonté humaine de dépasser sa propre mortalité..."
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Ancien fleuron de l’industrie au cœur de l’histoire ouvrière lyonnaise, l’usine d’électroménager Fagor-Brandt, située dans le quartier de Gerland à Lyon, s’étendait sur un site de 4,5 hectares (110 000 m² dont 73 000 m² de bâtiments couverts), aujourd'hui partiellement en réhabilitation. Si, au début des années 1980, l’usine employait encore 1800 ouvriers, ils n’étaient plus qu’un peu moins de 400 dans les années 2000. La production a été progressivement délocalisée à partir de 2005 et l’usine a été revendue à SITL, puis à Cenntro Motors en 2010. Alors que s’entamait sa reconversion dans la production de voitures électriques, l’usine a périclité jusqu'à sa fermeture en 2015. Le site, actuellement en friche sur 29 000 m2, accueille désormais des événements culturels tels que les Nuits Sonores depuis 2017 et la Biennale d'Art Contemporain de Lyon en 2019. Extrait du site de Lyon
www.lyon.fr/lieu/art-contemporain/usines-fagor-brant
L'exposition internationale aux usines Fagor
"Là où les eaux se mêlent"
15è Biennale d'art contemporain de Lyon
www.biennaledelyon.com/lieux/usines-fagor/
La Biennale de Lyon confie le commissariat de l’exposition internationale au Palais de Tokyo et à son équipe de curateurs : Adélaïde Blanc, Daria de Beauvais, Yoann Gourmel, Matthieu Lelièvre, Vittoria Matarrese, Claire Moulène et Hugo Vitrani. Ensemble, ils ont imaginé cette biennale comme un vaste écosystème, à la jonction de paysages biologiques (l’ensemble des échanges avec le vivant, qu’il soit végétal, animal ou bactériologique), économiques (l’ensemble des échanges avec les ressources et les appétits qu’elles concernent : produire, distribuer, consommer) et cosmogoniques (l’ensemble des relations avec l’esprit du monde et la conscience de notre place dans l’Univers). Extrait du site officiel de la Biennale