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En 1798, Goya est au sommet de sa gloire, quand il peint Le vol des sorcières. Peintes sur un fond clair, elles se découpent nettement et aspirent, selon la croyance populaire, l’énergie vitale et la force virile de leur victime masculine......

L’homme en dessous, se cache le visage, refusant d’assister à cette scène, et représente du même coup pour le peintre, le peuple empêtré dans ses croyances superstitieuses. L’âne qui est ajouté dans un coin de la toile est son symbole (qui apparait dans plusieurs de ses œuvres) pour signifier la bêtise.

 

Parmi les eaux-fortes, le Songe de la raison engendre des monstres, où l’intellectuel élégant, qui peut être Goya lui-même, est assaillit par des prédateurs nocturnes (hiboux, chauves-souris…). Les frontières sont ici abolies entre le réel et le rêve. Cela vient aussi du mot «sueños » en espagnol qui signifie « sommeil » et « rêve ». Le sujet représente la raison défaillante.

 

La série de « disparates » issus des Proverbes, ou les extraits des barbaries de l’homme issus des Désastres de la guerre, donnent un bon aperçu de l’état d’esprit du peintre espagnol.

 

 

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Uploaded on November 5, 2017