Pierrots de Spa, Rétrofolies 2018 de Spa, Belgium
En 1923, pour asseoir encore plus sa réputation et stimuler la commercialisation de ses eaux, Spa Monopole lance un concours d’idées pour un logo qui personnaliserait ses bouteilles. Les établissements Vercasson de Paris, auteur des affiches des boissons alcoolisées La Bénédictine, Cinzano, Cognac Martell ou Sandeman’s, des stylos Waterman, de la ouate Thermogène y présentent un dessin de l’artiste français Jean d’Ylen, datant du début des années 20 et qu’ils n’avaient pas encore réussi à vendre, ni en France, ni à l’étranger : un Pierrot tentant de retenir une eau jaillissante avec les mains. Spa Monopole sera séduit et l’utilisera, dès 1924, dans ses campagnes de publicité. Avec succès. En 1923, la société spadoise, en pleine expansion, avait réalisé un bénéfice de 1068885 francs. Mais plus du double en 1924 (2,5 millions), malgré un mauvais été. Et de reconnaître officiellement la contribution du Pierrot au boom des ventes. Un Pierrot qui n’a jamais été retouché ou rajeuni. "Cela nous est interdit", précise Marc du Bois. "Mais le voudrait-on ? Ce logo profite en tous les cas d’une double reconnaissance spontanée : celle du Pierrot, qui a une vie propre en tant que tel, et celle des eaux de Spa."
In 1923, to further strengthen its reputation and boost the marketing of its waters, Spa Monopole launched a competition of ideas for a logo that would personalize its bottles. The Vercasson establishments in Paris, author of the alcoholic beverage posters La Bénédictine, Cinzano, Cognac Martell or Sandeman's, Waterman pens, and Thermogène wadding, present a drawing by the French artist Jean d'Ylen, dating back to the early 20s. and that they had not yet succeeded in selling, either in France or abroad: a Pierrot attempting to hold water gushing with his hands. Spa Monopole will be seduced and use it, as early as 1924, in its advertising campaigns. With success. In 1923, the spanish society, in full expansion, had made a profit of 1068885 francs. But more than double in 1924 (2.5 million), despite a bad summer. And to officially recognize Pierrot's contribution to the sales boom. A Pierrot who has never been retouched or rejuvenated. "This is forbidden to us," says Marc du Bois. "But would you like it?" In all cases, this logo benefits from a double spontaneous recognition: that of Pierrot, which has a life of its own, and that of Spa waters. "
Pierrots de Spa, Rétrofolies 2018 de Spa, Belgium
En 1923, pour asseoir encore plus sa réputation et stimuler la commercialisation de ses eaux, Spa Monopole lance un concours d’idées pour un logo qui personnaliserait ses bouteilles. Les établissements Vercasson de Paris, auteur des affiches des boissons alcoolisées La Bénédictine, Cinzano, Cognac Martell ou Sandeman’s, des stylos Waterman, de la ouate Thermogène y présentent un dessin de l’artiste français Jean d’Ylen, datant du début des années 20 et qu’ils n’avaient pas encore réussi à vendre, ni en France, ni à l’étranger : un Pierrot tentant de retenir une eau jaillissante avec les mains. Spa Monopole sera séduit et l’utilisera, dès 1924, dans ses campagnes de publicité. Avec succès. En 1923, la société spadoise, en pleine expansion, avait réalisé un bénéfice de 1068885 francs. Mais plus du double en 1924 (2,5 millions), malgré un mauvais été. Et de reconnaître officiellement la contribution du Pierrot au boom des ventes. Un Pierrot qui n’a jamais été retouché ou rajeuni. "Cela nous est interdit", précise Marc du Bois. "Mais le voudrait-on ? Ce logo profite en tous les cas d’une double reconnaissance spontanée : celle du Pierrot, qui a une vie propre en tant que tel, et celle des eaux de Spa."
In 1923, to further strengthen its reputation and boost the marketing of its waters, Spa Monopole launched a competition of ideas for a logo that would personalize its bottles. The Vercasson establishments in Paris, author of the alcoholic beverage posters La Bénédictine, Cinzano, Cognac Martell or Sandeman's, Waterman pens, and Thermogène wadding, present a drawing by the French artist Jean d'Ylen, dating back to the early 20s. and that they had not yet succeeded in selling, either in France or abroad: a Pierrot attempting to hold water gushing with his hands. Spa Monopole will be seduced and use it, as early as 1924, in its advertising campaigns. With success. In 1923, the spanish society, in full expansion, had made a profit of 1068885 francs. But more than double in 1924 (2.5 million), despite a bad summer. And to officially recognize Pierrot's contribution to the sales boom. A Pierrot who has never been retouched or rejuvenated. "This is forbidden to us," says Marc du Bois. "But would you like it?" In all cases, this logo benefits from a double spontaneous recognition: that of Pierrot, which has a life of its own, and that of Spa waters. "