# Explore ... 6 ... # Pic épeiche " mâle " ( Dendrocopos major - Great Spotted Woodpecker )
Comme tous les pics, le pic épeiche est un oiseau très bien adapté à la vie dans les arbres, qui lui fournissent non seulement son logis et sa nourriture, mais lui offrent aussi de formidables caisses de résonance pour ses divers tambourinages.
Une multitude de caractéristiques anatomiques favorisent la symbiose entre le pic et l'arbre. Son bec est conformé de manière telle qu'il peut travailler le bois, à la fois pour se nourrir de la sève, extraire les larves d'insectes et creuser la loge dans laquelle il dort et se reproduit. Ce bec abrite une langue qui peut jaillir à plus de 10 cm à l'extérieur, afin d'extraire ses proies favorites de leurs refuges. Au niveau de la tête, un mécanisme complexe de muscles et de ligaments protège le cerveau de l'oiseau des nombreux chocs violents transmis par le bec chaque fois qu'il frappe le bois.
Comme tous les oiseaux, le pic épeiche peut voir et entendre à une assez grande distance. En revanche, on pense que son odorat est inexistant. L'habileté du pic à grimper le long des troncs est renforcée par les rectrices de sa queue dont la partie médiane (rachis) rigide fournit un point d'appui efficace. Les pattes sont munies de quatre doigts : deux vers l'avant, deux vers l'arrière. Des griffes courbes et acérées, actionnées par des muscles puissants, garnissent les doigts.
Le dimorphisme sexuel entre mâle et femelle est discret mais net. Les mâles arborent derrière la nuque une tache rouge bien visible lorsqu'ils escaladent les troncs. Les femelles en sont totalement dépourvues. Elles sont, de plus, légèrement plus petites que les mâles. Quand aux jeunes, on les distingue facilement des adultes pendant les premiers mois de leur existence, grâce à la tache carmin qui orne le sommet de leur crâne.
Le régime alimentaire du pic épeiche est particulièrement diversifié : de la noisette à la larve de coléoptère en passant par les œufs de passereaux. En été, les insectes et leurs larves figurent en priorité au menu des adultes et de leur progéniture. En hiver, les cônes de conifères constituent la base de l'alimentation.
En raison de la décomposition de la litière au fond des cavités, le pic épeiche est, comme toutes les espèces qui nichent dans des cavités, à la merci de nombreux parasites. C'est pourquoi il consacre à son plumage un soin méticuleux. Il humecte fréquemment ses plumes en se baignant dans des flaques, ou bien il se pose à proximité d'une fourmilière et laisse ses occupantes envahir son plumage. Les émissions d'acide formique résultant des piqûres des insectes .
Image prise dans un milieu naturel et depuis la tente affût .
# Explore ... 6 ... # Pic épeiche " mâle " ( Dendrocopos major - Great Spotted Woodpecker )
Comme tous les pics, le pic épeiche est un oiseau très bien adapté à la vie dans les arbres, qui lui fournissent non seulement son logis et sa nourriture, mais lui offrent aussi de formidables caisses de résonance pour ses divers tambourinages.
Une multitude de caractéristiques anatomiques favorisent la symbiose entre le pic et l'arbre. Son bec est conformé de manière telle qu'il peut travailler le bois, à la fois pour se nourrir de la sève, extraire les larves d'insectes et creuser la loge dans laquelle il dort et se reproduit. Ce bec abrite une langue qui peut jaillir à plus de 10 cm à l'extérieur, afin d'extraire ses proies favorites de leurs refuges. Au niveau de la tête, un mécanisme complexe de muscles et de ligaments protège le cerveau de l'oiseau des nombreux chocs violents transmis par le bec chaque fois qu'il frappe le bois.
Comme tous les oiseaux, le pic épeiche peut voir et entendre à une assez grande distance. En revanche, on pense que son odorat est inexistant. L'habileté du pic à grimper le long des troncs est renforcée par les rectrices de sa queue dont la partie médiane (rachis) rigide fournit un point d'appui efficace. Les pattes sont munies de quatre doigts : deux vers l'avant, deux vers l'arrière. Des griffes courbes et acérées, actionnées par des muscles puissants, garnissent les doigts.
Le dimorphisme sexuel entre mâle et femelle est discret mais net. Les mâles arborent derrière la nuque une tache rouge bien visible lorsqu'ils escaladent les troncs. Les femelles en sont totalement dépourvues. Elles sont, de plus, légèrement plus petites que les mâles. Quand aux jeunes, on les distingue facilement des adultes pendant les premiers mois de leur existence, grâce à la tache carmin qui orne le sommet de leur crâne.
Le régime alimentaire du pic épeiche est particulièrement diversifié : de la noisette à la larve de coléoptère en passant par les œufs de passereaux. En été, les insectes et leurs larves figurent en priorité au menu des adultes et de leur progéniture. En hiver, les cônes de conifères constituent la base de l'alimentation.
En raison de la décomposition de la litière au fond des cavités, le pic épeiche est, comme toutes les espèces qui nichent dans des cavités, à la merci de nombreux parasites. C'est pourquoi il consacre à son plumage un soin méticuleux. Il humecte fréquemment ses plumes en se baignant dans des flaques, ou bien il se pose à proximité d'une fourmilière et laisse ses occupantes envahir son plumage. Les émissions d'acide formique résultant des piqûres des insectes .
Image prise dans un milieu naturel et depuis la tente affût .