kristobalite
Eglise abbatiale de Marestay à Matha
Abbatiale romane Saint-Pierre de Marestay ; commune de Matha, Charente-Maritime 17, Poitou-Charentes, France
L'église Saint-Pierre de Marestay est également romane du XIIe siècle. De cet édifice ne subsistent que le chœur, transept et le premier étage du clocher. A l'intérieur elle conserve des fresques gothiques. La coupole sur pendentifs du chœur est le résultat d'une réfection maladroite au cours des siècles. À l'origine, elle était sur trompes.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Matha#Patrimoine_religieux)
La décoration extérieure de l'abside, confinée aux fenêtres et à la corniche puisqu'il n'y a pas d'arcades hautes, est relativement simple, plus monotone et moins hallucinante mais plus tardive et très gracieuse. Les ouvertures de la travée droite et de l'hémicycle sont séparées par de hautes colonnes qui montent jusqu'à la corniche et sont entourées de collerettes par la continuité des tailloirs des fenêtres poursuivis sur toute l'abside. Chapiteaux et modillons de la corniche sont sculptés finement avec la grammaire décorative de monstres et de petits sujets habituels à ces chœurs élégants de la seconde moitié du XIIe siècle, pour le seul plaisir des yeux. Les deux voussures qui entourent les fenêtres ouvertes ou aveugles sont composées par claveaux identiquement décorés et figurant des acanthes repliées en S comme on les voit à la façade d'Aunay, d'où ces feuillages sont imités et d'où ils sont répandus en beaucoup d'endroits, à Saint-Hérie, comme nous allons le voir, aux métopes de Fenioux, à Corme-Royal, voire à la fenêtre absidale de Rétaud, entre autres. Cette répétition du motif identique ou à peine modifié, si soigné ou si riche soit-il, finit par devenir monotone. Seule l'archivolte de la fenêtre absidale offre une série de détails qui peut distraire l'esprit. Des têtes plus ou moins caricaturales d'hommes, de satyres, de rois couronnés, de cheval, sont alternées avec des chimères, un basilic à corps de quadrupède, un cygne et un lapin. La base de chaque claveau est terminée par un rondin à la tranche chargée d'une marguerite.
Il ne reste qu'un étage du massif clocher carré qui, ainsi réduit, alourdit la silhouette du sanctuaire.
(extrait de : "Saintonge romane" ; François Eygun ; Coll. Nuit des Temps, Ed. du Zodiaque, pp. 191-194)
Eglise abbatiale de Marestay à Matha
Abbatiale romane Saint-Pierre de Marestay ; commune de Matha, Charente-Maritime 17, Poitou-Charentes, France
L'église Saint-Pierre de Marestay est également romane du XIIe siècle. De cet édifice ne subsistent que le chœur, transept et le premier étage du clocher. A l'intérieur elle conserve des fresques gothiques. La coupole sur pendentifs du chœur est le résultat d'une réfection maladroite au cours des siècles. À l'origine, elle était sur trompes.
(extrait de : fr.wikipedia.org/wiki/Matha#Patrimoine_religieux)
La décoration extérieure de l'abside, confinée aux fenêtres et à la corniche puisqu'il n'y a pas d'arcades hautes, est relativement simple, plus monotone et moins hallucinante mais plus tardive et très gracieuse. Les ouvertures de la travée droite et de l'hémicycle sont séparées par de hautes colonnes qui montent jusqu'à la corniche et sont entourées de collerettes par la continuité des tailloirs des fenêtres poursuivis sur toute l'abside. Chapiteaux et modillons de la corniche sont sculptés finement avec la grammaire décorative de monstres et de petits sujets habituels à ces chœurs élégants de la seconde moitié du XIIe siècle, pour le seul plaisir des yeux. Les deux voussures qui entourent les fenêtres ouvertes ou aveugles sont composées par claveaux identiquement décorés et figurant des acanthes repliées en S comme on les voit à la façade d'Aunay, d'où ces feuillages sont imités et d'où ils sont répandus en beaucoup d'endroits, à Saint-Hérie, comme nous allons le voir, aux métopes de Fenioux, à Corme-Royal, voire à la fenêtre absidale de Rétaud, entre autres. Cette répétition du motif identique ou à peine modifié, si soigné ou si riche soit-il, finit par devenir monotone. Seule l'archivolte de la fenêtre absidale offre une série de détails qui peut distraire l'esprit. Des têtes plus ou moins caricaturales d'hommes, de satyres, de rois couronnés, de cheval, sont alternées avec des chimères, un basilic à corps de quadrupède, un cygne et un lapin. La base de chaque claveau est terminée par un rondin à la tranche chargée d'une marguerite.
Il ne reste qu'un étage du massif clocher carré qui, ainsi réduit, alourdit la silhouette du sanctuaire.
(extrait de : "Saintonge romane" ; François Eygun ; Coll. Nuit des Temps, Ed. du Zodiaque, pp. 191-194)