kristobalite
Eglise Sant Miquel d'Engolasters à Escaldes-Engordany
Eglise romane Sant Miquel d’Engolasters ; commune d’Escaldes-Engordany, Andorre
Dans la solitude de la montagne dominant Les Escaldes, sur une sorte de balcon naturel rocheux et boisé d’où la vue porte au loin, l’église de Sant Miquel d’Engolasters était, [jusqu’en 1967], ouverte à tous les vents. On y accédait à partir des Escaldes par un chemin empierré qui grimpe à travers la forêt. En moins d’une heure d’une promenade délicieuse, on était à pied d’œuvre. Aujourd’hui deux routes partant, l’une des Escaldes, l’autre d’Andorra la Vella, conduisent jusqu’au sanctuaire restauré. Il y a peu à dire de l’église elle-même, de sa nef unique, plusieurs fois réparée, et de son abside semi-circulaire qui ne se distingue que par le feston de petites arcades développé sous la corniche. Ces arcades sont faites de petites pierres disposées autour de minuscules tympans en tuf soigneusement taillés : un progrès dans les techniques qui annonce la fin du XIe siècle. Un important décor peint, œuvre du maître de Santa Coloma, qui couvrait autrefois l’abside, a été détaché : on le verra au Musée d’art de Catalogne à Barcelone. Il comprenait sur le cul-de-four un Christ en majesté entouré par les symboles des Évangélistes - ceux de saint Luc et de saint Marc dans des disques soutenus par des anges, saint Matthieu confondu avec l’archange saint Michel patron de l’église - et à la partie inférieure les Apôtres élevant le Livre dans leurs mains voilées. L’arc triomphal accueillait l’Agneau de Dieu dans un cercle soutenu par des anges, ainsi que les Apôtres qui n’avaient pas trouvé place dans l’abside. La haute tour carrée du clocher, qui contraste par sa hardiesse avec l’humilité voulue de la nef, possède le décor habituel de fenêtres géminées, le plus souvent obstruées, dans des encadrement.
(extrait de : Pyrénées romanes ; Marcel Durliat et Victor Allègre, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1991, pp. 16-165)
Coordonnées GPS : N42°30.714’ ; E1°33.634’
Eglise Sant Miquel d'Engolasters à Escaldes-Engordany
Eglise romane Sant Miquel d’Engolasters ; commune d’Escaldes-Engordany, Andorre
Dans la solitude de la montagne dominant Les Escaldes, sur une sorte de balcon naturel rocheux et boisé d’où la vue porte au loin, l’église de Sant Miquel d’Engolasters était, [jusqu’en 1967], ouverte à tous les vents. On y accédait à partir des Escaldes par un chemin empierré qui grimpe à travers la forêt. En moins d’une heure d’une promenade délicieuse, on était à pied d’œuvre. Aujourd’hui deux routes partant, l’une des Escaldes, l’autre d’Andorra la Vella, conduisent jusqu’au sanctuaire restauré. Il y a peu à dire de l’église elle-même, de sa nef unique, plusieurs fois réparée, et de son abside semi-circulaire qui ne se distingue que par le feston de petites arcades développé sous la corniche. Ces arcades sont faites de petites pierres disposées autour de minuscules tympans en tuf soigneusement taillés : un progrès dans les techniques qui annonce la fin du XIe siècle. Un important décor peint, œuvre du maître de Santa Coloma, qui couvrait autrefois l’abside, a été détaché : on le verra au Musée d’art de Catalogne à Barcelone. Il comprenait sur le cul-de-four un Christ en majesté entouré par les symboles des Évangélistes - ceux de saint Luc et de saint Marc dans des disques soutenus par des anges, saint Matthieu confondu avec l’archange saint Michel patron de l’église - et à la partie inférieure les Apôtres élevant le Livre dans leurs mains voilées. L’arc triomphal accueillait l’Agneau de Dieu dans un cercle soutenu par des anges, ainsi que les Apôtres qui n’avaient pas trouvé place dans l’abside. La haute tour carrée du clocher, qui contraste par sa hardiesse avec l’humilité voulue de la nef, possède le décor habituel de fenêtres géminées, le plus souvent obstruées, dans des encadrement.
(extrait de : Pyrénées romanes ; Marcel Durliat et Victor Allègre, Ed. Zodiaque, Coll. La nuit des Temps, 1991, pp. 16-165)
Coordonnées GPS : N42°30.714’ ; E1°33.634’