bertrand lefebvre⎢photographies
MONUMENT AU GIRONDINS 27 MAI 09
Dès 1868, l'architecte Julien Guadet, petit-neveu du député Girondins Élie Guadet, établit un projet de monument à la mémoire des Girondins pour la place Dauphine[1] – actuelle place Gambetta –, à Bordeaux. C'est sur cette place que les dernières exécutions de députés Girondins, dont Élie Guadet, et de ceux, et celles, qui les ont aidés ont eu lieu en 1794. Exposé au Salon de Paris en 1870[1], le projet ne sera pas réalisé.
En 1881, le conseil municipal de la ville de Bordeaux prend la décision d'ériger un monument à la mémoire des députés du groupe des Girondins.
Le 29 mars 1887, le centre des allées de Tourny est choisi comme emplacement d'un monument surmonté d'une statue de la République et, le 10 juin suivant, par arrêté, un concours est ouvert à tous les artistes français pour proposer un projet[2]. Au second tour, le premier prix est attribué en 1888 à Labatut, statuaire, et Esquié, architecte, pour leur projet intitulé Alta fa qui pot (« Ainsi fait qui peut » en occitan).
Le projet de Labatut et Esquié ne sera pas réalisé, et c'est celui intitulé Gloria victis (« Gloire aux vaincus », en latin), présenté par le statuaire Achille Dumilâtre et l'architecte Deverin, arrivé deuxième au concours[3], qui sera retenu après avoir été revu par Dumilâtre et l'architecte Victor Rich.
Cependant, dans le même temps, un autre projet était en cours pour orner la place des Quinconces d'une fontaine monumentale commandée à Bartholdi. La fontaine de Bartholdi est réalisée en 1888, mais le conseil municipal de la ville de Bordeaux juge son prix trop élevé, et c'est la ville de Lyon qui en fait l'acquisition pour l'ériger sur la place des Terreaux.
MONUMENT AU GIRONDINS 27 MAI 09
Dès 1868, l'architecte Julien Guadet, petit-neveu du député Girondins Élie Guadet, établit un projet de monument à la mémoire des Girondins pour la place Dauphine[1] – actuelle place Gambetta –, à Bordeaux. C'est sur cette place que les dernières exécutions de députés Girondins, dont Élie Guadet, et de ceux, et celles, qui les ont aidés ont eu lieu en 1794. Exposé au Salon de Paris en 1870[1], le projet ne sera pas réalisé.
En 1881, le conseil municipal de la ville de Bordeaux prend la décision d'ériger un monument à la mémoire des députés du groupe des Girondins.
Le 29 mars 1887, le centre des allées de Tourny est choisi comme emplacement d'un monument surmonté d'une statue de la République et, le 10 juin suivant, par arrêté, un concours est ouvert à tous les artistes français pour proposer un projet[2]. Au second tour, le premier prix est attribué en 1888 à Labatut, statuaire, et Esquié, architecte, pour leur projet intitulé Alta fa qui pot (« Ainsi fait qui peut » en occitan).
Le projet de Labatut et Esquié ne sera pas réalisé, et c'est celui intitulé Gloria victis (« Gloire aux vaincus », en latin), présenté par le statuaire Achille Dumilâtre et l'architecte Deverin, arrivé deuxième au concours[3], qui sera retenu après avoir été revu par Dumilâtre et l'architecte Victor Rich.
Cependant, dans le même temps, un autre projet était en cours pour orner la place des Quinconces d'une fontaine monumentale commandée à Bartholdi. La fontaine de Bartholdi est réalisée en 1888, mais le conseil municipal de la ville de Bordeaux juge son prix trop élevé, et c'est la ville de Lyon qui en fait l'acquisition pour l'ériger sur la place des Terreaux.