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Guillaume Courtois (Guglielmo Cortese detto il Borgognone, Saint-Hippolyte, Doubs, 1626 - Roma, 1679 ) Gesù Cristo consegna le chiavi a San Pietro
Guillaume Courtois, dit "Le Bourguignon" (Saint-Hippolyte, Doubs, 1626 - Roma, 1679 )
Guglielmo Cortese, il Borgognone
"Gesù Cristo consegna le chiavi a San Pietro" (1670)
Olio su tela, cm 94 x 66
Collezione Privata
In questo dipinto eseguito da Guglielmo Cortese, nome italianizzato di Guillaume Courtois, i richiami alla pittura fiammingo-olandese sono rivisitati attraverso il filtro del naturalismo emiliano.
Si riconosce però, anche lo studio dei classici, dei grandi maestri, dei pittori manieristi e di quelli contemporanei, come Domenichino, Guercino, Sacchi, Lanfranco, Mola e Pietro da Cortona.
Altro importante riferimento stilistico, cromatico e pittorico del Borgognone, che riscontriamo anche all’origine della presente composizione, è indubbiamente Poussin.
E' infatti risaputo che il Borgognone eseguì dei disegni da La Morte di Germanico e copiò la Peste di Azoth.
Oltre al celebre connazionale, che aveva raggiunto un grande successo a Roma, Guillaume mostrò d’interessarsi alle opere di altri conterranei, come Charles Mellin.
Ma è Nicolas Poussin a rappresentare a buon diritto un esempio da seguire e le sue composizioni, un noto riferimento.
Il suo stile pittorico e la sua particolare gamma cromatica stregarono anche Gian Lorenzo Bernini, che lo ritenne il giovane più talentuoso ed interessante, praticante a Roma attorno alla metà del 600.
Guillaume Courtois, dit Le Bourguignon (Saint-Hippolyte, Doubs, 1626 - Rome, 1679)
"Jésus Christ donnant les Clés à Saint Pierre" (1670)
huile sur toile, cm. 94 x 66
Le Consignement des Cles de Guillaume Courtois est pleine de réminiscences romaines, et est un hommage à Poussin
Guillaume fut élève de Pierre de Cortone, avant d’être celui du Bernin; taciturne, s’exprimait avec difficulté; par le pinceau, avec bonheur.
Vers 1670, est « caractérisée par un style baroque tempéré en un sens classique ».
Guillaume Courtois est un grand peintre.
Frère de Jacques Courtois, il vint tôt à Rome et y demeura. Sa formation se fit dans l'atelier de Pierre de Cortone, dont l'influence marqua sa peinture tout au long de sa carrière ; c'est dans une manière " cortonesque ", animée et sonore, que Guillaume Courtois, employé par Bernin, produisit nombre de décors dans les églises édifiées sous le pontificat d'Alexandre VII Chigi.
Ses premiers travaux connus sont ceux de l'église S. Mario (1653). Il travailla ensuite à Saint-Jean-de-Latran, puis au palais du Quirinal (Bataille de Josué, 1656-57).
Des années 1660 datent le tableau d'autel de la chapelle Chigi à Castelgandolfo (1662), la décoration de l'abside de l'église de l'Ariccia, les deux tableaux de la chapelle Cesi (Rome, S. Prassede), ceux aussi de la G.N., Gal. Corsini, de Rome (Adorations des mages et des bergers, jadis attribuées à Passeri).
Son Bon Samaritain du musée de Besançon, proche de Mola et tout romantique d'effet, évoque irrésistiblement Delacroix.
La personnalité de Guillaume Courtois, bien distincte de celle de son frère aîné, avec qui il collabora parfois (fresques de la chapelle Prima Primaria, Collegio Romano de Rome) et dont le style reste plus nerveux et précis, n'a été que récemment remise au premier plan ; ses tableaux, brillamment colorés et fortement contrastés, servis par une touche large et une matière savoureuse, et ses dessins, souvent attribués jusque-là à Lanfranco (Rome, Düsseldorf), font de lui, avant peut-être Ciro Ferri et Lazzaro Baldi, un des plus brillants élèves de Pietro da Cortona.
"Delivery of the Keys" (1670) - Guillaume Courtois (Guglielmo Cortese) (St Hippolyte, Franche-Comté 1628 – 1679 Rome)
Oil on canvas, cm 94 x 66
Guillaume Courtois, known in Italy as Guglielmo Cortese and as ‘il Borgognone’, hailed from Franche-Comté, in the east of France, bordering Switzerland, and is thought to have come to Italy with his artist-brother Jacques (1621–1675) in the mid-1630s, when still a child. According to the biographer Filippo Baldinucci (1624–1697), Guillaume entered the studio of Pietro da Cortona (1596–1669) at the tender age of ten; modern scholars however believe that Guillaume actually remained with his itinerant brother during this period, who specialised in battle scenes. Guillaume’s first major commission were frescoes for the nave of S. Marco, Rome, 1653-57. In 1656 he painted a fresco of the Battle of Joshua in the Galleria di Alessandro VII in the Palazzo del Quirinale at Rome, working under Pietro da Cortona, who supervised the decoration of the room. These projects impressed Rome’s rising artistic star Gian Lorenzo Bernini (1598-1680), who obtained commissions for Courtois to paint frescoes in three of his churches between 1660 and 1668. The artist also painted figures in the works of Abraham Breughel and Gaspard Dughet.
A famous painting of this subject by Nicolas Poussin (1594–1665) was probably known to Courtois.
Like Courtois, Poussin spent most of his life in Rome; the younger painter must have been highly aware of his famous countryman and Poussin’s influence is noticeable in Courtois’s oeuvre.
Guillaume Courtois (Guglielmo Cortese detto il Borgognone, Saint-Hippolyte, Doubs, 1626 - Roma, 1679 ) Gesù Cristo consegna le chiavi a San Pietro
Guillaume Courtois, dit "Le Bourguignon" (Saint-Hippolyte, Doubs, 1626 - Roma, 1679 )
Guglielmo Cortese, il Borgognone
"Gesù Cristo consegna le chiavi a San Pietro" (1670)
Olio su tela, cm 94 x 66
Collezione Privata
In questo dipinto eseguito da Guglielmo Cortese, nome italianizzato di Guillaume Courtois, i richiami alla pittura fiammingo-olandese sono rivisitati attraverso il filtro del naturalismo emiliano.
Si riconosce però, anche lo studio dei classici, dei grandi maestri, dei pittori manieristi e di quelli contemporanei, come Domenichino, Guercino, Sacchi, Lanfranco, Mola e Pietro da Cortona.
Altro importante riferimento stilistico, cromatico e pittorico del Borgognone, che riscontriamo anche all’origine della presente composizione, è indubbiamente Poussin.
E' infatti risaputo che il Borgognone eseguì dei disegni da La Morte di Germanico e copiò la Peste di Azoth.
Oltre al celebre connazionale, che aveva raggiunto un grande successo a Roma, Guillaume mostrò d’interessarsi alle opere di altri conterranei, come Charles Mellin.
Ma è Nicolas Poussin a rappresentare a buon diritto un esempio da seguire e le sue composizioni, un noto riferimento.
Il suo stile pittorico e la sua particolare gamma cromatica stregarono anche Gian Lorenzo Bernini, che lo ritenne il giovane più talentuoso ed interessante, praticante a Roma attorno alla metà del 600.
Guillaume Courtois, dit Le Bourguignon (Saint-Hippolyte, Doubs, 1626 - Rome, 1679)
"Jésus Christ donnant les Clés à Saint Pierre" (1670)
huile sur toile, cm. 94 x 66
Le Consignement des Cles de Guillaume Courtois est pleine de réminiscences romaines, et est un hommage à Poussin
Guillaume fut élève de Pierre de Cortone, avant d’être celui du Bernin; taciturne, s’exprimait avec difficulté; par le pinceau, avec bonheur.
Vers 1670, est « caractérisée par un style baroque tempéré en un sens classique ».
Guillaume Courtois est un grand peintre.
Frère de Jacques Courtois, il vint tôt à Rome et y demeura. Sa formation se fit dans l'atelier de Pierre de Cortone, dont l'influence marqua sa peinture tout au long de sa carrière ; c'est dans une manière " cortonesque ", animée et sonore, que Guillaume Courtois, employé par Bernin, produisit nombre de décors dans les églises édifiées sous le pontificat d'Alexandre VII Chigi.
Ses premiers travaux connus sont ceux de l'église S. Mario (1653). Il travailla ensuite à Saint-Jean-de-Latran, puis au palais du Quirinal (Bataille de Josué, 1656-57).
Des années 1660 datent le tableau d'autel de la chapelle Chigi à Castelgandolfo (1662), la décoration de l'abside de l'église de l'Ariccia, les deux tableaux de la chapelle Cesi (Rome, S. Prassede), ceux aussi de la G.N., Gal. Corsini, de Rome (Adorations des mages et des bergers, jadis attribuées à Passeri).
Son Bon Samaritain du musée de Besançon, proche de Mola et tout romantique d'effet, évoque irrésistiblement Delacroix.
La personnalité de Guillaume Courtois, bien distincte de celle de son frère aîné, avec qui il collabora parfois (fresques de la chapelle Prima Primaria, Collegio Romano de Rome) et dont le style reste plus nerveux et précis, n'a été que récemment remise au premier plan ; ses tableaux, brillamment colorés et fortement contrastés, servis par une touche large et une matière savoureuse, et ses dessins, souvent attribués jusque-là à Lanfranco (Rome, Düsseldorf), font de lui, avant peut-être Ciro Ferri et Lazzaro Baldi, un des plus brillants élèves de Pietro da Cortona.
"Delivery of the Keys" (1670) - Guillaume Courtois (Guglielmo Cortese) (St Hippolyte, Franche-Comté 1628 – 1679 Rome)
Oil on canvas, cm 94 x 66
Guillaume Courtois, known in Italy as Guglielmo Cortese and as ‘il Borgognone’, hailed from Franche-Comté, in the east of France, bordering Switzerland, and is thought to have come to Italy with his artist-brother Jacques (1621–1675) in the mid-1630s, when still a child. According to the biographer Filippo Baldinucci (1624–1697), Guillaume entered the studio of Pietro da Cortona (1596–1669) at the tender age of ten; modern scholars however believe that Guillaume actually remained with his itinerant brother during this period, who specialised in battle scenes. Guillaume’s first major commission were frescoes for the nave of S. Marco, Rome, 1653-57. In 1656 he painted a fresco of the Battle of Joshua in the Galleria di Alessandro VII in the Palazzo del Quirinale at Rome, working under Pietro da Cortona, who supervised the decoration of the room. These projects impressed Rome’s rising artistic star Gian Lorenzo Bernini (1598-1680), who obtained commissions for Courtois to paint frescoes in three of his churches between 1660 and 1668. The artist also painted figures in the works of Abraham Breughel and Gaspard Dughet.
A famous painting of this subject by Nicolas Poussin (1594–1665) was probably known to Courtois.
Like Courtois, Poussin spent most of his life in Rome; the younger painter must have been highly aware of his famous countryman and Poussin’s influence is noticeable in Courtois’s oeuvre.