DELAVALLÉE Henri 1892 Bretonne de Pont-Aven
Henri DELAVALLÉE
(Reims, 1862 - Pont-Aven, 1943)
Bretonne de Pont-Aven
1892
Toile marouflée sur carton, 46 × 38 cm
Acquisition dans le commerce quimpérois vers 1941
BREST Musée des Beaux-Arts
09/08/2021 : nouvelle photo
pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/01970000592
Peint à Pont-Aven en 1892, ce portrait d’une jeune paysanne en costume traditionnel reflète l’influence du synthétisme chez un artiste issu du pointillisme. Si le visage est animé de petites touches colorées, le blanc de la collerette comme celui de la coiffe est figuré par de larges touches, qui semblent tendre vers l’aplat. Presque abstrait, le fond est rythmé par de grandes lignes colorées, donnant au portrait un esprit décoratif.
Henri Delavallée se rend à Pont-Aven dès 1881. Il y fait la connaissance de Paul Gauguin et d’Émile Bernard en 1886, mais reste marqué par l’influence de Camille Pissaro, Paul Signac et surtout de Georges Seurat, auprès de qui il travaille à Marlotte en 1887. En 1893, Delavallée quitte la France pour la Turquie, où il devient peintre officiel du Grand Vizir. Après son retour en France en 1901, il s’établit définitivement à Pont-Aven en 1910.
Dossier pédagogique du musée "Le portrait" consultable ici :
DELAVALLÉE Henri 1892 Bretonne de Pont-Aven
Henri DELAVALLÉE
(Reims, 1862 - Pont-Aven, 1943)
Bretonne de Pont-Aven
1892
Toile marouflée sur carton, 46 × 38 cm
Acquisition dans le commerce quimpérois vers 1941
BREST Musée des Beaux-Arts
09/08/2021 : nouvelle photo
pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/01970000592
Peint à Pont-Aven en 1892, ce portrait d’une jeune paysanne en costume traditionnel reflète l’influence du synthétisme chez un artiste issu du pointillisme. Si le visage est animé de petites touches colorées, le blanc de la collerette comme celui de la coiffe est figuré par de larges touches, qui semblent tendre vers l’aplat. Presque abstrait, le fond est rythmé par de grandes lignes colorées, donnant au portrait un esprit décoratif.
Henri Delavallée se rend à Pont-Aven dès 1881. Il y fait la connaissance de Paul Gauguin et d’Émile Bernard en 1886, mais reste marqué par l’influence de Camille Pissaro, Paul Signac et surtout de Georges Seurat, auprès de qui il travaille à Marlotte en 1887. En 1893, Delavallée quitte la France pour la Turquie, où il devient peintre officiel du Grand Vizir. Après son retour en France en 1901, il s’établit définitivement à Pont-Aven en 1910.
Dossier pédagogique du musée "Le portrait" consultable ici :