Retis
Catherine Landry et Gabriel Lapierre, Générateur spectaculaire, 21 juin 2018
Place public sur la rue Ottawa, devant la Fonderie Darling, Montréal
Et si l’action était une fin en soi, et non pas un moyen ? Conçu par Catherine Landry et Gabriel Lapierre, Générateur spectaculaire prend vie lors de performances réalisées par les deux artistes qui détruisent progressivement le fruit de leur travail. Cette installation performative évoque ainsi des actions qui ne produisent rien d’autre que le fait d’avoir été faites, à l’image de la démolition/construction gentrificatrice qui est déjà un thème cher à la Fonderie Darling.
Situé au sud-ouest de la rue Ottawa, contre le mur du bâtiment Hydro-Québec, Générateur spectaculaire se présente d'abord sous la forme d’un cube de briques composé de 5 murets, mesurant chacun 5 pieds de hauteur par 6 pieds de largeur. Produites en réplique par l’utilisation d’un moule de plâtre et d’argile liquide, ces briques creuses se distinguent grâce aux différentes glaçures qui caractérisent chaque muret, allant d’une application d’oxyde de fer rouge à une gamme de glaçures brillantes et colorées. À la droite du cube se trouve une masse verrouillée dans une boîte. Cette masse est employée lors de 5 performances qui permettent aux artistes d'activer l'oeuvre en la détruisant. Le son de l’impact de la masse est accentué par un microcontact relié à un amplificateur, renforçant ainsi l’effet d’une explosion. Cet amplificateur se trouve dans un faux mur en béton, installé entre les 5 murets et le bâtiment. Une partie de ce mur tampon est un espace grillagé dans lequel les artistes pourront collectionner les débris.
L’installation est détruite par les artistes à raison d'un muret par performance, à l’occasion de soirées de la Place Publique 2018. Armés de la masse-micro, les artistes éclatent les briques de céramique et font résonner le son amplifié de la masse contre le muret. D'activation en activation, les murets s'effondrent, dévoilant les différentes glaçures et laissant s’échapper un son de moins en moins étouffé. A la fin de la performance, les débris sont placés dans l’espace grillagé prévu à cet effet, rendant possible l’observation de l’évolution de la structure au travers de ses transformations. Il en résultera un dégradé de débris montrant les cinq différentes glaçures.
Catherine Landry et Gabriel Lapierre, Générateur spectaculaire, 21 juin 2018
Place public sur la rue Ottawa, devant la Fonderie Darling, Montréal
Et si l’action était une fin en soi, et non pas un moyen ? Conçu par Catherine Landry et Gabriel Lapierre, Générateur spectaculaire prend vie lors de performances réalisées par les deux artistes qui détruisent progressivement le fruit de leur travail. Cette installation performative évoque ainsi des actions qui ne produisent rien d’autre que le fait d’avoir été faites, à l’image de la démolition/construction gentrificatrice qui est déjà un thème cher à la Fonderie Darling.
Situé au sud-ouest de la rue Ottawa, contre le mur du bâtiment Hydro-Québec, Générateur spectaculaire se présente d'abord sous la forme d’un cube de briques composé de 5 murets, mesurant chacun 5 pieds de hauteur par 6 pieds de largeur. Produites en réplique par l’utilisation d’un moule de plâtre et d’argile liquide, ces briques creuses se distinguent grâce aux différentes glaçures qui caractérisent chaque muret, allant d’une application d’oxyde de fer rouge à une gamme de glaçures brillantes et colorées. À la droite du cube se trouve une masse verrouillée dans une boîte. Cette masse est employée lors de 5 performances qui permettent aux artistes d'activer l'oeuvre en la détruisant. Le son de l’impact de la masse est accentué par un microcontact relié à un amplificateur, renforçant ainsi l’effet d’une explosion. Cet amplificateur se trouve dans un faux mur en béton, installé entre les 5 murets et le bâtiment. Une partie de ce mur tampon est un espace grillagé dans lequel les artistes pourront collectionner les débris.
L’installation est détruite par les artistes à raison d'un muret par performance, à l’occasion de soirées de la Place Publique 2018. Armés de la masse-micro, les artistes éclatent les briques de céramique et font résonner le son amplifié de la masse contre le muret. D'activation en activation, les murets s'effondrent, dévoilant les différentes glaçures et laissant s’échapper un son de moins en moins étouffé. A la fin de la performance, les débris sont placés dans l’espace grillagé prévu à cet effet, rendant possible l’observation de l’évolution de la structure au travers de ses transformations. Il en résultera un dégradé de débris montrant les cinq différentes glaçures.