Eric DOLLET - Ici et ailleurs
Le jour se lève
Dans l'océan de brume
Où se meurent les étoiles
De grands oiseaux d'argent
Tissent comme une toile
Et laissent derrière eux
Une lisière d'écume,
Qui flotte sous la lune,
Disparaît peu à peu
En flocons vaporeux.
Quelques rais de lumière
Déchirent les nuages
Qui,ça et là s'étirent
Dans l'aube grandissante
Esquissant des images
Aux contours paresseux.
Alors ,levant les yeux
Je peux croire aux mirages.
Une lame cinglante
Écartèle les nues,
S'infiltre,étincelante...
Peu à peu,à l'entour
le ciel se pare de bleu.
Le soleil s'impose
Fier et majestueux,
Assis sur les nuages
Il écrase le duvet sombre
Qui disparaît lentement,
Découvrant au passage
Le contour des collines
Dessinant l'horizon.
Dans un dernier sursaut
Les brumes éphémères
Se rebellent puis s'inclinent
Contraintes à l'abandon.
Dans un jeu d'artifices
De pourpre d'or et de feu
Le ciel s’éclate artiste
Au festival des Dieux
"Le jour se lève".
Ecrit par l'Ordissinaute Doris
Le jour se lève
Dans l'océan de brume
Où se meurent les étoiles
De grands oiseaux d'argent
Tissent comme une toile
Et laissent derrière eux
Une lisière d'écume,
Qui flotte sous la lune,
Disparaît peu à peu
En flocons vaporeux.
Quelques rais de lumière
Déchirent les nuages
Qui,ça et là s'étirent
Dans l'aube grandissante
Esquissant des images
Aux contours paresseux.
Alors ,levant les yeux
Je peux croire aux mirages.
Une lame cinglante
Écartèle les nues,
S'infiltre,étincelante...
Peu à peu,à l'entour
le ciel se pare de bleu.
Le soleil s'impose
Fier et majestueux,
Assis sur les nuages
Il écrase le duvet sombre
Qui disparaît lentement,
Découvrant au passage
Le contour des collines
Dessinant l'horizon.
Dans un dernier sursaut
Les brumes éphémères
Se rebellent puis s'inclinent
Contraintes à l'abandon.
Dans un jeu d'artifices
De pourpre d'or et de feu
Le ciel s’éclate artiste
Au festival des Dieux
"Le jour se lève".
Ecrit par l'Ordissinaute Doris