A main nue
La peau lâche et ridée de ma main recouvre l’arbre du métacarpe, le drapant dans une sorte de chiton d'une fragile étoffe chiffonnée. L’habit plus ivoire que chair, comme décoloré par l’usure du temps est fluide, porté en plis obliques qui accrochent la lumière. Trop ample pour son contenu de muscles et d’os, il flotte. Cette ébauche de sculpture aux contours imprécis fixée à mon bras me rend perplexe… Où est passée mon ancienne main ?
The loose, wrinkled skin of my hand covers the metacarpal tree, draping it in a sort of chiton of fragile, crumpled fabric. The outfit, more ivory than flesh, as if discolored by the wear and tear of time, is fluid, worn in oblique folds that catch the light. Too large for its contents of muscles and bones, it floats. This sketch of an imprecisely contoured sculpture attached to my arm perplexes me… Where is my real hand?
A main nue
La peau lâche et ridée de ma main recouvre l’arbre du métacarpe, le drapant dans une sorte de chiton d'une fragile étoffe chiffonnée. L’habit plus ivoire que chair, comme décoloré par l’usure du temps est fluide, porté en plis obliques qui accrochent la lumière. Trop ample pour son contenu de muscles et d’os, il flotte. Cette ébauche de sculpture aux contours imprécis fixée à mon bras me rend perplexe… Où est passée mon ancienne main ?
The loose, wrinkled skin of my hand covers the metacarpal tree, draping it in a sort of chiton of fragile, crumpled fabric. The outfit, more ivory than flesh, as if discolored by the wear and tear of time, is fluid, worn in oblique folds that catch the light. Too large for its contents of muscles and bones, it floats. This sketch of an imprecisely contoured sculpture attached to my arm perplexes me… Where is my real hand?