Dis moi petite silhouette de pêcheur, pourquoi te retrouve t-on ici par tous les temps ?
" Je pêche parce que j’aime pêcher; parce que j’aime les lieux – toujours splendides – où vivent les truites, et que j’abhorre ceux – invariablement laids – où vivent les gens. Je pêche pour toutes les publicités télévisées, tous les cocktails et autres pince-fesses auxquels cette activité me permet d’échapper. Je pêche parce que, dans un monde où les hommes semblent pour la plupart passer leur vie à faire des choses qu’ils détestent, la pêche est pour moi à la fois une inépuisable source de joie et un petit acte de rébellion; parce que les truites ne mentent ni ne trichent et qu’elles ne se laissent pas acheter ni corrompre ni impressionner par une quelconque démonstration de pouvoir. Parce qu’il n’est que dans les bois que je puisse goûter la solitude sans me sentir esseulé. Parce que peut-être qu’un jour j’attraperai une sirène. Enfin, je pêche non pas parce que je considère cela comme quelque chose de si terriblement important, mais parce que je soupçonne la plupart des autres préoccupations des hommes d’être tout aussi vaines - et rarement aussi plaisantes." (Robert Traver)
Dis moi petite silhouette de pêcheur, pourquoi te retrouve t-on ici par tous les temps ?
" Je pêche parce que j’aime pêcher; parce que j’aime les lieux – toujours splendides – où vivent les truites, et que j’abhorre ceux – invariablement laids – où vivent les gens. Je pêche pour toutes les publicités télévisées, tous les cocktails et autres pince-fesses auxquels cette activité me permet d’échapper. Je pêche parce que, dans un monde où les hommes semblent pour la plupart passer leur vie à faire des choses qu’ils détestent, la pêche est pour moi à la fois une inépuisable source de joie et un petit acte de rébellion; parce que les truites ne mentent ni ne trichent et qu’elles ne se laissent pas acheter ni corrompre ni impressionner par une quelconque démonstration de pouvoir. Parce qu’il n’est que dans les bois que je puisse goûter la solitude sans me sentir esseulé. Parce que peut-être qu’un jour j’attraperai une sirène. Enfin, je pêche non pas parce que je considère cela comme quelque chose de si terriblement important, mais parce que je soupçonne la plupart des autres préoccupations des hommes d’être tout aussi vaines - et rarement aussi plaisantes." (Robert Traver)