Ce matin-là
La veille, il avait plu presque toute la journée. La Croatie n'échappe pas non plus aux gouttes, même au mois de juillet. :-)
Nous savions qu'une rivière se trouvait à une petite heure de marche. Et nous espérions, en allant tôt, cueillir une jolie lumière.
Le matin, à l'heure prévue, une petite voix en moi me souffle " Et si on restait plutôt au lit, bien au chaud... En plus, il doit faire froid et humide dehors. Oh allez, c'est pas un drame de ne pas y aller ! "
Heureusement, une autre voix m'a dit " Et si tu ratais quelque chose, quel regret tu aurais ! Et puis, ce n'est pas si loin. Et puis, tu es venue pour ça. Et puis, c'est ça faire de la photo. Oh et puis, arrête de faire ta flemmarde !"
Nous sortons, appareils en bandoulière, les yeux encore plein de fatigue. Nous empruntons un sentier humide et je glisse plusieurs fois sur les racines mouillées dans une descente plutôt raide. Je suis vigilante et pas du tout réceptive à ce qui m'entoure. Et tout à coup, un premier cadeau : un renard tout proche qui crie.
C'était pile ce qu'il me fallait ! Je suis aussitôt réveillée et aussitôt en joie. Moi qui adore les animaux, je suis contente d'être là pour l'avoir entendu. Alors tout me semble bien, joli, appréciable (j'oublie ce froid, cette humidité, ma fatigue, ce sol glissant). Nous chuchotons, espérant à nouveau entendre le renard ou mieux : le voir. Mais non, c'est de nouveau le silence total.
Et puis...nous arrivons à cette fameuse rivière et là...
Une brume magique, une rivière turquoise, un lieu enchanteur, un moment absolument magique. Nous sommes seuls au monde et on ressent chaque seconde comme un énorme cadeau indescriptible. Alors on mitraille et savoure chaque miette de ce qu'on voit.
Ce matin-là, j'ai oublié tous mes soucis, toutes mes peurs, tout le lourd. Devant tant de beauté, que voulez-vous, j'ai cédé...
Moralité : ne jamais écouter la première petite voix qui vous parle. Ne jamais céder à la facilité. Ne jamais supposer de ce qui est tant qu'on y est pas allé. :-)
Ce matin-là
La veille, il avait plu presque toute la journée. La Croatie n'échappe pas non plus aux gouttes, même au mois de juillet. :-)
Nous savions qu'une rivière se trouvait à une petite heure de marche. Et nous espérions, en allant tôt, cueillir une jolie lumière.
Le matin, à l'heure prévue, une petite voix en moi me souffle " Et si on restait plutôt au lit, bien au chaud... En plus, il doit faire froid et humide dehors. Oh allez, c'est pas un drame de ne pas y aller ! "
Heureusement, une autre voix m'a dit " Et si tu ratais quelque chose, quel regret tu aurais ! Et puis, ce n'est pas si loin. Et puis, tu es venue pour ça. Et puis, c'est ça faire de la photo. Oh et puis, arrête de faire ta flemmarde !"
Nous sortons, appareils en bandoulière, les yeux encore plein de fatigue. Nous empruntons un sentier humide et je glisse plusieurs fois sur les racines mouillées dans une descente plutôt raide. Je suis vigilante et pas du tout réceptive à ce qui m'entoure. Et tout à coup, un premier cadeau : un renard tout proche qui crie.
C'était pile ce qu'il me fallait ! Je suis aussitôt réveillée et aussitôt en joie. Moi qui adore les animaux, je suis contente d'être là pour l'avoir entendu. Alors tout me semble bien, joli, appréciable (j'oublie ce froid, cette humidité, ma fatigue, ce sol glissant). Nous chuchotons, espérant à nouveau entendre le renard ou mieux : le voir. Mais non, c'est de nouveau le silence total.
Et puis...nous arrivons à cette fameuse rivière et là...
Une brume magique, une rivière turquoise, un lieu enchanteur, un moment absolument magique. Nous sommes seuls au monde et on ressent chaque seconde comme un énorme cadeau indescriptible. Alors on mitraille et savoure chaque miette de ce qu'on voit.
Ce matin-là, j'ai oublié tous mes soucis, toutes mes peurs, tout le lourd. Devant tant de beauté, que voulez-vous, j'ai cédé...
Moralité : ne jamais écouter la première petite voix qui vous parle. Ne jamais céder à la facilité. Ne jamais supposer de ce qui est tant qu'on y est pas allé. :-)