Château de Monceaux lès Meaux
Le « Château des trois reines »
>Le Parisien > Seine-et-Marne| 26 juin 2014, 7h00 |0
C'est un chef-d'oeuvre de l'architecture de la renaissance dont il ne reste que des vestiges : le château royal de Montceaux-lès-Meaux. Il a été acheté au XVIe siècle par la reine Catherine de Medicis, qui en confia l'embellissement à Philibert Delorme, architecte qui contribua à la construction du Louvre. Catherine de Medicis s'installa à Montceaux à partir de 1556. A sa mort, en 1583, elle laisse une succession endettée, le château est saisi par les créanciers. Mais il sera adjugé in extremis à Gabrielle d'Estrées aux enchères, en 1596, offert par le roi Henri IV à sa belle maîtresse. Son occupante gagne à cette occasion le titre de marquise de Montceaux. A partir de cette date, et sous le règne des derniers rois Valois, le château est le témoin de nombreux événements historiques. Gabrielle d'Estrées, qui se voit future reine de France, poursuit les embellissements du château. Mais elle meurt subitement et Henri IV offre alors le château à son épouse, Marie de Medicis, en 1601, à la naissance de Louis XIII.
D'autres artistes, tels que Jacques Androuet du Cerceau, le Primatice ou Salomon de Brosse participèrent aux transformations de la propriété. Salomon de Brosse a conçu le château de Coulommiers -- dont les ruines sont visibles dans le parc des Capucins -- le palais du Luxembourg à Paris, la façade du Parlement de Bretagne, à Rennes. Les jardins du château sont créés par Armand-Claude Mollet, issu d'une grande dynastie de jardiniers qui travaillèrent pour les rois de France. Déserté à la Révolution française et confisqué comme bien national en 1793, Montceaux a été démoli en 1799. Il ne reste que quelques éléments de l'avant-cour et des ailes. La plupart des pierres ont été réutilisées pour nombre de constructions alentours, comme le tunnel d'Armentières sur la ligne SNCF Paris-Strasbourg. Il ne reste de ce joyau de la Renaissance que quelques ruines : le portail principal de la cour d'honneur, quelques pans de murs et colonnes et deux pavillons d'angle, intacts, dont l'un est habité par les nouveaux propriétaires.
Château de Monceaux lès Meaux
Le « Château des trois reines »
>Le Parisien > Seine-et-Marne| 26 juin 2014, 7h00 |0
C'est un chef-d'oeuvre de l'architecture de la renaissance dont il ne reste que des vestiges : le château royal de Montceaux-lès-Meaux. Il a été acheté au XVIe siècle par la reine Catherine de Medicis, qui en confia l'embellissement à Philibert Delorme, architecte qui contribua à la construction du Louvre. Catherine de Medicis s'installa à Montceaux à partir de 1556. A sa mort, en 1583, elle laisse une succession endettée, le château est saisi par les créanciers. Mais il sera adjugé in extremis à Gabrielle d'Estrées aux enchères, en 1596, offert par le roi Henri IV à sa belle maîtresse. Son occupante gagne à cette occasion le titre de marquise de Montceaux. A partir de cette date, et sous le règne des derniers rois Valois, le château est le témoin de nombreux événements historiques. Gabrielle d'Estrées, qui se voit future reine de France, poursuit les embellissements du château. Mais elle meurt subitement et Henri IV offre alors le château à son épouse, Marie de Medicis, en 1601, à la naissance de Louis XIII.
D'autres artistes, tels que Jacques Androuet du Cerceau, le Primatice ou Salomon de Brosse participèrent aux transformations de la propriété. Salomon de Brosse a conçu le château de Coulommiers -- dont les ruines sont visibles dans le parc des Capucins -- le palais du Luxembourg à Paris, la façade du Parlement de Bretagne, à Rennes. Les jardins du château sont créés par Armand-Claude Mollet, issu d'une grande dynastie de jardiniers qui travaillèrent pour les rois de France. Déserté à la Révolution française et confisqué comme bien national en 1793, Montceaux a été démoli en 1799. Il ne reste que quelques éléments de l'avant-cour et des ailes. La plupart des pierres ont été réutilisées pour nombre de constructions alentours, comme le tunnel d'Armentières sur la ligne SNCF Paris-Strasbourg. Il ne reste de ce joyau de la Renaissance que quelques ruines : le portail principal de la cour d'honneur, quelques pans de murs et colonnes et deux pavillons d'angle, intacts, dont l'un est habité par les nouveaux propriétaires.