Saint-Maur-des-Fossés Mon oncle Jacques Tati
Le quartier du vieux Saint-Maur est établi sur un site antique, celui du légendaire « castrum Bagaudarum ».
Le bourg s’est développé auprès de l’abbaye, grâce au passage des pèlerins qui venaient implorer saint Maur. Il est formé au croise- ment de deux anciens chemins, la rue de Paris et la rue du Four. Au XIIIe siècle, c’est un village de pêcheurs, vignerons et auber- gistes qui compte déjà quelques centaines d’habitants. Une dou- zaine d’entre eux est assez riche pour être équipée d’une cuirasse afin de former la milice du bourg.
Il est pillé lors de la guerre de Cent Ans, mais préservé lors des guerres de religion par la présence de la reine Catherine de Médicis au château de Saint-Maur.
Attirés par les fastes du château et de la cour des princes de Condé, de grands personnages bâtissent leurs hôtels particu- liers autour du bourg : Guillaume Budé, Philibert Delorme, Villeroy, le marquis de La Touanne, Mme de Pontchartrain...
À la Révolution, le bourg devient le centre de la commune et la première mairie est installée à côté de l’église.
Quelques dates au XIXe siècle :
1848 : la butte du vieux Saint-Maur est abaissée de plus d’un mètre pour faciliter la montée des voitures à chevaux.
1876 : la mairie est transférée à son emplacement actuel, et le vieux bourg perd sa prééminence. Le percement des avenues Marinville et de Condé lui retire une part de son charme.
Quelques dates au XXe siècle :
1938 : début des démolitions de la rue du Four 1956 : tournage de Mon Oncle par Jacques Tati 1960 : tournage de Fortunat, avec Bourvil 1966 : démolition du Petit Bourbon
1970 : inscription MH de l’hôtel dit d’Argentière ; l’élargissement de la rue de Paris est abandonné.
1980-1990 : construction de petits immeubles locatifs à la place des maisons anciennes démolies vingt ans plus tôt.
Quelques dates au XXIe siècle :
2015 : inscription du quartier comme Centre historique au PLU.
Saint-Maur-des-Fossés Mon oncle Jacques Tati
Le quartier du vieux Saint-Maur est établi sur un site antique, celui du légendaire « castrum Bagaudarum ».
Le bourg s’est développé auprès de l’abbaye, grâce au passage des pèlerins qui venaient implorer saint Maur. Il est formé au croise- ment de deux anciens chemins, la rue de Paris et la rue du Four. Au XIIIe siècle, c’est un village de pêcheurs, vignerons et auber- gistes qui compte déjà quelques centaines d’habitants. Une dou- zaine d’entre eux est assez riche pour être équipée d’une cuirasse afin de former la milice du bourg.
Il est pillé lors de la guerre de Cent Ans, mais préservé lors des guerres de religion par la présence de la reine Catherine de Médicis au château de Saint-Maur.
Attirés par les fastes du château et de la cour des princes de Condé, de grands personnages bâtissent leurs hôtels particu- liers autour du bourg : Guillaume Budé, Philibert Delorme, Villeroy, le marquis de La Touanne, Mme de Pontchartrain...
À la Révolution, le bourg devient le centre de la commune et la première mairie est installée à côté de l’église.
Quelques dates au XIXe siècle :
1848 : la butte du vieux Saint-Maur est abaissée de plus d’un mètre pour faciliter la montée des voitures à chevaux.
1876 : la mairie est transférée à son emplacement actuel, et le vieux bourg perd sa prééminence. Le percement des avenues Marinville et de Condé lui retire une part de son charme.
Quelques dates au XXe siècle :
1938 : début des démolitions de la rue du Four 1956 : tournage de Mon Oncle par Jacques Tati 1960 : tournage de Fortunat, avec Bourvil 1966 : démolition du Petit Bourbon
1970 : inscription MH de l’hôtel dit d’Argentière ; l’élargissement de la rue de Paris est abandonné.
1980-1990 : construction de petits immeubles locatifs à la place des maisons anciennes démolies vingt ans plus tôt.
Quelques dates au XXIe siècle :
2015 : inscription du quartier comme Centre historique au PLU.