Lagny sur Marne : Notre dame des Ardents
Cet édifice fut probablement érigé sur l’emplacement d’un monastère construit vers 650 par le moine irlandais saint Fursy. L’Histoire et les siècles ont été témoins de ses nombreuses transformations, restaurations et reconstruction. En 1205, les travaux s’engagent sur les bases d’un projet grandiose : une abbatiale d’une longueur de 110 mètres et d’une hauteur sous voûte de 27 mètres. Malheureusement, il se limitera au chœur accolé à la nef de l’édifice antérieur. Après la disparition de cette nef au XVIIe siècle, on construit un clocher porche puis un deuxième qui s’ouvre aujourd’hui sur un chœur imposant : 48 m de long et 37 m de large. Les chapelles de profondeurs différentes rythment son chevet. Le mur ouest conserve des vestiges de la nef du XIIe siècle, de part et d’autre du buffet d’orgue. Dans la chapelle dédiée à la Vierge Marie, se sont déroulés deux événements qui ont marqué l’histoire de l’église abbatiale. En 1126, décimée pour la deuxième fois en un siècle par le terrible « mal des ardents » (forte fièvre due à un cham- pignon de l’ergot de seigle), la population se porte en masse à la chapelle et obtient par ses
prières que le mal cesse.
A trois reprises, Jeanne d’Arc a foulé le sol latignacien. En 1430, elle mêle ses prières à celles de jeunes filles et un enfant qu’on pensait mort depuis 3 jours retrouve vie, le temps de lui donner le baptême. C’est à ce titre que quelques siècles plus tard, Jeanne d’Arc fut canonisée. A noter que
Lagny-sur-Marne a rejoint le cercle prisé des Villes Johanniques en 2013.
Les plus anciens vitraux réalisés par Claudius Lévêque datent de la deu- xième moitié du XIXe siècle. Ceux d’une tonalité bleue, situés près de la
chapelle de la Vierge Marie, sont une création de Calixte Poupart inau-
gurés en 1955.
Depuis 1886, l’église abbatiale est classée Monument Historique.
Lagny sur Marne : Notre dame des Ardents
Cet édifice fut probablement érigé sur l’emplacement d’un monastère construit vers 650 par le moine irlandais saint Fursy. L’Histoire et les siècles ont été témoins de ses nombreuses transformations, restaurations et reconstruction. En 1205, les travaux s’engagent sur les bases d’un projet grandiose : une abbatiale d’une longueur de 110 mètres et d’une hauteur sous voûte de 27 mètres. Malheureusement, il se limitera au chœur accolé à la nef de l’édifice antérieur. Après la disparition de cette nef au XVIIe siècle, on construit un clocher porche puis un deuxième qui s’ouvre aujourd’hui sur un chœur imposant : 48 m de long et 37 m de large. Les chapelles de profondeurs différentes rythment son chevet. Le mur ouest conserve des vestiges de la nef du XIIe siècle, de part et d’autre du buffet d’orgue. Dans la chapelle dédiée à la Vierge Marie, se sont déroulés deux événements qui ont marqué l’histoire de l’église abbatiale. En 1126, décimée pour la deuxième fois en un siècle par le terrible « mal des ardents » (forte fièvre due à un cham- pignon de l’ergot de seigle), la population se porte en masse à la chapelle et obtient par ses
prières que le mal cesse.
A trois reprises, Jeanne d’Arc a foulé le sol latignacien. En 1430, elle mêle ses prières à celles de jeunes filles et un enfant qu’on pensait mort depuis 3 jours retrouve vie, le temps de lui donner le baptême. C’est à ce titre que quelques siècles plus tard, Jeanne d’Arc fut canonisée. A noter que
Lagny-sur-Marne a rejoint le cercle prisé des Villes Johanniques en 2013.
Les plus anciens vitraux réalisés par Claudius Lévêque datent de la deu- xième moitié du XIXe siècle. Ceux d’une tonalité bleue, situés près de la
chapelle de la Vierge Marie, sont une création de Calixte Poupart inau-
gurés en 1955.
Depuis 1886, l’église abbatiale est classée Monument Historique.