Château de Champs sur Marne jeu d'échecs
Le plaisir de jouer était devenu une forte envie de jouer, cette envie un besoin, une manie, une frénésie enragée qui envahissait non seulement chaque heure de la journée, mais aussi peu à peu mon sommeil. Je ne réfléchissais plus qu’aux échecs, qu’aux déplacements des pièces et à des problèmes d’échecs ; je m’éveillais parfois, le front trempé, et je me rendais compte que même en dormant j’avais dû continuer inconsciemment à jouer ; et quand je rêvais de quelqu’un, je le voyais toujours en train de se déplacer comme le fou, la tour, ou bien faisant le saut du cavalier en avant et en arrière.
Le joueur d'échecs Stephan Zweig
Château de Champs sur Marne jeu d'échecs
Le plaisir de jouer était devenu une forte envie de jouer, cette envie un besoin, une manie, une frénésie enragée qui envahissait non seulement chaque heure de la journée, mais aussi peu à peu mon sommeil. Je ne réfléchissais plus qu’aux échecs, qu’aux déplacements des pièces et à des problèmes d’échecs ; je m’éveillais parfois, le front trempé, et je me rendais compte que même en dormant j’avais dû continuer inconsciemment à jouer ; et quand je rêvais de quelqu’un, je le voyais toujours en train de se déplacer comme le fou, la tour, ou bien faisant le saut du cavalier en avant et en arrière.
Le joueur d'échecs Stephan Zweig