Vincennes dans le fossé : A la memoire du Colonel Nicolas Faltot, Gouverneur du Fort de Vincennes sous la Commune; du Colonel Delormé; du Sergent Merlet, Commandant du Genie, et de tous les officiers, sous-officiers et soldats de bataillons Federes de la
A la memoire du Colonel Nicolas Faltot, Gouverneur du Fort de Vincennes sous la Commune; du Colonel Delormé; du Sergent Merlet, Commandant du Genie, et de tous les officiers, sous-officiers et soldats de bataillons Federes de la Garde nationale occupant le fort, fusillés a cette place dans la nuit du 29 au 30 mai 1871 au cour des operations ou executes par decisions des cours martiales.
LES FUSILLÉS DE VINCENNES
Différentes pistes nous étaient connues :
- des questions sur la chute du Fort de Vincennes à la fin de la Commune, des courriers ou des courriels adressés par nos adhérents, qui s’interrogeaient sur l’absence de mention des communards fusillés sur place en mai 1871 ;
- des articles sur la reddition des militaires occupant le Fort (2) ;
- la relation qu’en fait Prosper-Olivier Lissagaray dans son Histoire de la Commune de 1871 mentionnant les fédérés Merlet, Bayard, Delorme, Faltot.
- au Service historique de la Défense (SHD), sous les archives de la série Ly7, il est précisé que « La Commune envoya le 4 avril au Fort de Vincennes des troupes fédérées tirées du II e arrondissement ».
- le fort est resté, par sa situation, en dehors de l’action. Il fut un des derniers édifices à arborer le drapeau de la Commune. Le 29 mai 1871, le commandant du fort, Nicolas Faltot, et ses 344 hommes de la Garde nationale se rendent au général Vinoy. Tous sont faits prisonniers. Dans la nuit du 29 au 30 mai, un tribunal militaire désigne et condamne à mort 9 responsables.
Plaque de 3 communards fusillés au fort de Vincennes 1871
- l’existence d’une plaque dans les fossés du fort de Vincennes qui ne mentionne que trois noms.
Débute alors un feuilleton qui va occuper plusieurs membres de la commission, avec pour objectif la recherche de l’identité de ces communards, aux fins d’apporter à nos requêtes un argumentaire historique irréfutable justifiant l’obtention d’une nouvelle plaque.
Au préalable, Vincent Pezon se charge de photographier la plaque située en contrebas des fossés du fort sud-ouest, côté esplanade du Fort de Vincennes (photo ci-dessus).
Mais cette plaque se révèle être fausse. En effet, le commandant Faltot a été jugé et déporté en Nouvelle-Calédonie ; le sergent Merlet s’est suicidé dans le donjon avant la reddition ; seul le colonel Delorme a été fusillé. Nous décidons finalement de ne pas nous occuper de l’ancienne plaque et de privilégier une nouvelle plaque qui portera les noms des 9 fusillés.
Vincennes dans le fossé : A la memoire du Colonel Nicolas Faltot, Gouverneur du Fort de Vincennes sous la Commune; du Colonel Delormé; du Sergent Merlet, Commandant du Genie, et de tous les officiers, sous-officiers et soldats de bataillons Federes de la
A la memoire du Colonel Nicolas Faltot, Gouverneur du Fort de Vincennes sous la Commune; du Colonel Delormé; du Sergent Merlet, Commandant du Genie, et de tous les officiers, sous-officiers et soldats de bataillons Federes de la Garde nationale occupant le fort, fusillés a cette place dans la nuit du 29 au 30 mai 1871 au cour des operations ou executes par decisions des cours martiales.
LES FUSILLÉS DE VINCENNES
Différentes pistes nous étaient connues :
- des questions sur la chute du Fort de Vincennes à la fin de la Commune, des courriers ou des courriels adressés par nos adhérents, qui s’interrogeaient sur l’absence de mention des communards fusillés sur place en mai 1871 ;
- des articles sur la reddition des militaires occupant le Fort (2) ;
- la relation qu’en fait Prosper-Olivier Lissagaray dans son Histoire de la Commune de 1871 mentionnant les fédérés Merlet, Bayard, Delorme, Faltot.
- au Service historique de la Défense (SHD), sous les archives de la série Ly7, il est précisé que « La Commune envoya le 4 avril au Fort de Vincennes des troupes fédérées tirées du II e arrondissement ».
- le fort est resté, par sa situation, en dehors de l’action. Il fut un des derniers édifices à arborer le drapeau de la Commune. Le 29 mai 1871, le commandant du fort, Nicolas Faltot, et ses 344 hommes de la Garde nationale se rendent au général Vinoy. Tous sont faits prisonniers. Dans la nuit du 29 au 30 mai, un tribunal militaire désigne et condamne à mort 9 responsables.
Plaque de 3 communards fusillés au fort de Vincennes 1871
- l’existence d’une plaque dans les fossés du fort de Vincennes qui ne mentionne que trois noms.
Débute alors un feuilleton qui va occuper plusieurs membres de la commission, avec pour objectif la recherche de l’identité de ces communards, aux fins d’apporter à nos requêtes un argumentaire historique irréfutable justifiant l’obtention d’une nouvelle plaque.
Au préalable, Vincent Pezon se charge de photographier la plaque située en contrebas des fossés du fort sud-ouest, côté esplanade du Fort de Vincennes (photo ci-dessus).
Mais cette plaque se révèle être fausse. En effet, le commandant Faltot a été jugé et déporté en Nouvelle-Calédonie ; le sergent Merlet s’est suicidé dans le donjon avant la reddition ; seul le colonel Delorme a été fusillé. Nous décidons finalement de ne pas nous occuper de l’ancienne plaque et de privilégier une nouvelle plaque qui portera les noms des 9 fusillés.