Beynes l'église et le château
Le Château de Beynes est installé dans le fond d'une vallée. Sa construction remonte au xie siècle. Il a eu d'abord un rôle militaire à une époque où le cours de la Mauldre constituait une ligne de défense du domaine royal, à l'ouest, notamment contre les Anglais lors de la Guerre de Cent Ans.
Au xive siècle, Robert d'Estouteville, chambellan du roi Charles VII et propriétaire des lieux fait transformer le château. Ayant perdu son importance stratégique du fait de l'extension du domaine royal, il devient un château résidentiel vers 1450, lorsque Robert d'Estouteville lui fait subir quelques modifications, en rasant le donjon et en adaptant les fortifications à l'artillerie naissante, pour en faire une résidence plus confortable. L'édifice subit encore d'autres transformations, notamment par Philibert Delorme au xve siècle, auteur du Château des Tuileries, du Château d'Anet ou d'une partie de celui de Chenonceau et fera du château de Beynes un lieu propre à la promenade et à la détente. Le Château figure ainsi parmi les premiers répertoriés avec une charpente dont la technique a été inventée par ce grand architecte, précurseur du principe du "lamellé-collé".
En 1536, le domaine est cédé à Diane de Poitiers par Henri II son royal amant à qui elle fit bâtir un nouveau logis.
Au xviiie siècle, sa ruine sert un temps de décor au parc anglais aménagé par les Phélypeaux de Pontchartrain qui le possèdent alors. Un devis pour sa restauration est produit2, son coût convainc vraisemblablement les propriétaires de le laisser en état. Abandonné puis démantelé, il sert même de carrière pour les constructions du village.
L'ensemble des vestiges fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques en 20143.
En 1967, le château de Beynes est racheté par la municipalité qui se charge de sauver le domaine alors enseveli par la végétation.
De 1995 à 1999, il fait l'objet de fouilles puis bénéficie de travaux de confortation.
Des travaux, sous forme d'un chantier de bénévoles subventionné et sponsorisé, sont en cours pour stopper sa dégradation et permettre son accès au public4.
Début juin 2016 les fortes pluies ont causé l'inondation des douves5 6, et l'écroulement d'un pan de muraille.
Beynes l'église et le château
Le Château de Beynes est installé dans le fond d'une vallée. Sa construction remonte au xie siècle. Il a eu d'abord un rôle militaire à une époque où le cours de la Mauldre constituait une ligne de défense du domaine royal, à l'ouest, notamment contre les Anglais lors de la Guerre de Cent Ans.
Au xive siècle, Robert d'Estouteville, chambellan du roi Charles VII et propriétaire des lieux fait transformer le château. Ayant perdu son importance stratégique du fait de l'extension du domaine royal, il devient un château résidentiel vers 1450, lorsque Robert d'Estouteville lui fait subir quelques modifications, en rasant le donjon et en adaptant les fortifications à l'artillerie naissante, pour en faire une résidence plus confortable. L'édifice subit encore d'autres transformations, notamment par Philibert Delorme au xve siècle, auteur du Château des Tuileries, du Château d'Anet ou d'une partie de celui de Chenonceau et fera du château de Beynes un lieu propre à la promenade et à la détente. Le Château figure ainsi parmi les premiers répertoriés avec une charpente dont la technique a été inventée par ce grand architecte, précurseur du principe du "lamellé-collé".
En 1536, le domaine est cédé à Diane de Poitiers par Henri II son royal amant à qui elle fit bâtir un nouveau logis.
Au xviiie siècle, sa ruine sert un temps de décor au parc anglais aménagé par les Phélypeaux de Pontchartrain qui le possèdent alors. Un devis pour sa restauration est produit2, son coût convainc vraisemblablement les propriétaires de le laisser en état. Abandonné puis démantelé, il sert même de carrière pour les constructions du village.
L'ensemble des vestiges fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques en 20143.
En 1967, le château de Beynes est racheté par la municipalité qui se charge de sauver le domaine alors enseveli par la végétation.
De 1995 à 1999, il fait l'objet de fouilles puis bénéficie de travaux de confortation.
Des travaux, sous forme d'un chantier de bénévoles subventionné et sponsorisé, sont en cours pour stopper sa dégradation et permettre son accès au public4.
Début juin 2016 les fortes pluies ont causé l'inondation des douves5 6, et l'écroulement d'un pan de muraille.