Nogent sur Marne révolutionnaire en 1794 par L. Philippi
L'église saint Saturnin est devenue temple de la Raison. Dans le coeur sur l'autel, sont exposés à la ferveur populaire les bustes de Marat et de Le Peletier, que de jeunes filles du village viennet fleurir.
Classé monument historique en 1852, il date du 12ème siècle.
De style roman, ‘il est établi au nord d’un édifice du 13ème siècle, sur l’extrémité du bas-côté. La souche, épaulée de contreforts, est éclairée d’une baie en plein cintre à deux rangs de claveaux, contournée par un bandeau qui se prolonge horizontalement sur les flancs de la tour. L’étage supérieur est percé sur chaque face de deux baies géminées en plein cintre sur deux arcs de décharge brisés. Des colonnettes s’élèvent sur les côtés et entre les baies. Un bandeau, comme à la baie inférieure, contourne les arcs de décharge. La tour est couronnée par une flèche très comparable à celle de Moisenay, dans ses pyramidions d’angle, dans ses lucarnes à gâble et dans les tores de ses arêtes » Anne Prache, in Ile de France romane, coll. Zodiaque.
Le décor se raffine et s’enrichit au fur et à mesure de l’élévation vers le ciel ; on passe d’une base carrée à une tour octogonale, du chiffre 4, symbole de notre humanité, au chiffre 8, symbole de la Résurrection et de la vie nouvelle du baptisé en Jésus-Christ. Le clocher a donc une fonction liturgique : il appelle l’homme à la prière et le hausse vers les valeurs spirituelles.
En juin 1794, afin d’effacer tout vestige de la religion on fit scier les bras horizontaux de la croix qui surmontait le clocher : c’est l’étrange décor métallique que l’on voit sur la pelouse devant l’église.
Avec ses 32,50 mètres de hauteur, ce clocher passerait tout entier sous la nef de Notre-Dame de Paris. Décapité par la foudre en août 1942, sa flèche ne fut reconstruite à l’identique qu’après la guerre.
Nogent sur Marne révolutionnaire en 1794 par L. Philippi
L'église saint Saturnin est devenue temple de la Raison. Dans le coeur sur l'autel, sont exposés à la ferveur populaire les bustes de Marat et de Le Peletier, que de jeunes filles du village viennet fleurir.
Classé monument historique en 1852, il date du 12ème siècle.
De style roman, ‘il est établi au nord d’un édifice du 13ème siècle, sur l’extrémité du bas-côté. La souche, épaulée de contreforts, est éclairée d’une baie en plein cintre à deux rangs de claveaux, contournée par un bandeau qui se prolonge horizontalement sur les flancs de la tour. L’étage supérieur est percé sur chaque face de deux baies géminées en plein cintre sur deux arcs de décharge brisés. Des colonnettes s’élèvent sur les côtés et entre les baies. Un bandeau, comme à la baie inférieure, contourne les arcs de décharge. La tour est couronnée par une flèche très comparable à celle de Moisenay, dans ses pyramidions d’angle, dans ses lucarnes à gâble et dans les tores de ses arêtes » Anne Prache, in Ile de France romane, coll. Zodiaque.
Le décor se raffine et s’enrichit au fur et à mesure de l’élévation vers le ciel ; on passe d’une base carrée à une tour octogonale, du chiffre 4, symbole de notre humanité, au chiffre 8, symbole de la Résurrection et de la vie nouvelle du baptisé en Jésus-Christ. Le clocher a donc une fonction liturgique : il appelle l’homme à la prière et le hausse vers les valeurs spirituelles.
En juin 1794, afin d’effacer tout vestige de la religion on fit scier les bras horizontaux de la croix qui surmontait le clocher : c’est l’étrange décor métallique que l’on voit sur la pelouse devant l’église.
Avec ses 32,50 mètres de hauteur, ce clocher passerait tout entier sous la nef de Notre-Dame de Paris. Décapité par la foudre en août 1942, sa flèche ne fut reconstruite à l’identique qu’après la guerre.