« La Vigne et le Vin » (détail), Décor de Jean Dupas (1882-1964) pour le pavillon de Bordeaux à l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925
Né en 1882, Jean Dupas est l’un des artistes les plus singuliers de sa génération grâce à une stylisation des personnages et de la nature, qui en fait la tête de proue d’une « école » de Bordeaux avec René Buthaud, Alfred Janniot et Raphaël Delorme. Après avoir gagné le prix de Rome en 1910 puis la médaille d’or au Salon des Artistes Décorateurs en 1922, la presse l’encense et voit en lui un vrai novateur du genre. Des nymphes aux corps allongés ornementées des accessoires les plus extravagants prennent vie dans une nature rythmée selon sa perspective; il s’agit selon lui de « recréer la nature selon sa propre vision et non la copier ». Les thèmes abordés sont des plus classiques, inspirés par l’Antique mais toujours remodelés dans un univers qui lui est cher, avec de nombreux oiseaux permettant d’illuminer les compositions par leurs couleurs claires et des accessoires démesurément grands pour attirer l’œil. Repéré par le grand décorateur parisien Jacques-Emile Ruhlmann dès l’année 1924 lorsqu’il réalise l’affiche du Salon des Artistes Décorateurs, il expose sur son stand dès 1925 dans « L’Hôtel du Collectionneur » lors de l’Exposition des Arts Décoratifs et Industriels Modernes.
« La Vigne et le Vin » (détail), Décor de Jean Dupas (1882-1964) pour le pavillon de Bordeaux à l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925
Né en 1882, Jean Dupas est l’un des artistes les plus singuliers de sa génération grâce à une stylisation des personnages et de la nature, qui en fait la tête de proue d’une « école » de Bordeaux avec René Buthaud, Alfred Janniot et Raphaël Delorme. Après avoir gagné le prix de Rome en 1910 puis la médaille d’or au Salon des Artistes Décorateurs en 1922, la presse l’encense et voit en lui un vrai novateur du genre. Des nymphes aux corps allongés ornementées des accessoires les plus extravagants prennent vie dans une nature rythmée selon sa perspective; il s’agit selon lui de « recréer la nature selon sa propre vision et non la copier ». Les thèmes abordés sont des plus classiques, inspirés par l’Antique mais toujours remodelés dans un univers qui lui est cher, avec de nombreux oiseaux permettant d’illuminer les compositions par leurs couleurs claires et des accessoires démesurément grands pour attirer l’œil. Repéré par le grand décorateur parisien Jacques-Emile Ruhlmann dès l’année 1924 lorsqu’il réalise l’affiche du Salon des Artistes Décorateurs, il expose sur son stand dès 1925 dans « L’Hôtel du Collectionneur » lors de l’Exposition des Arts Décoratifs et Industriels Modernes.